Mirdhynn a écrit:Euh, t'extrapole beaucoup, là, ce n'est absolument pas mon propos.
S'il y a bien un truc que je ne suis pas, c'est un militant anti avortement.
Juste que s'imaginer les avocats de Palmade demander une expertise pour savoir si le bébé était mort dans le ventre ou une fois sorti pour pouvoir faire sauter l'inculpation d'homicide, je trouve ça d'une bassesse abyssale.
marinacamille a écrit:Il change de sujet c'est tout. Le topic s'appelle ACTUALITES, donc il parle d'un sujet actuel.
Le rapport de la Ciivise vient de sortir c'est pour ça. Et il rebondit sur des propos qui ont été écrits ici sur la vision de l'inceste. Apparemment, des forumeurs avaient expliqué lors de l’affaire Vivès qu’il n’y avait aucune ambiguïté dans la perception qu’ont les gens de l’inceste. Or ce n'est pas très flagrant dans ce rapport....
La très grande majorité n'a pas entendu ces mots : "Je te crois, je te protège." Les personnes victimes de violences sexuelles dans leur enfance n'ont bénéficié d'un "soutien social positif" lors de la révélélation des faits que dans "8%" des cas, révèle un rapport de la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), publié jeudi 21 septembre. Ce document fait la synthèse de près de 27 000 témoignages recueillis dans le cadre de l'appel à témoignages de la Ciivise lancé il y a trois ans. Le constat est sans appel : "L'analyse des témoignages confirme l'importance de la réponse de la personne à qui l'enfant se confie. Malheureusement, elle met en évidence que, le plus souvent, cette réponse n'est pas protectrice", pointent les auteurs.
"Ce que ces témoins nous montrent de façon limpide, c'est que la violence sexuelle n'est jamais un face-à-face entre un agresseur et une victime. Il y a toujours un tiers. Qu'il s'agisse d'une personne proche de l'enfant, d'une institution ou de la société tout entière"
Alors je suis très étonné car des gens modérés et raisonnables (donc pas des méchants militants faisant du prosélytisme comme moi) de ce forum, m’avaient expliqué lors de l’affaire Vivès qu’il n’y avait aucune ambiguïté dans la perception qu’ont les gens de l’inceste. Qui aurait pu prédire.
On ne parle pas de justice, mais bien d'un non "soutien social"... d'où le lien que Corbulon a fait sur l'ambiguité que les gens ont de l'inceste.
Pourquoi reparle t'il de l'affaire Vivès ? parce qu'à ce moment là, on n'a pas arrêté de dire et écrire que tout cela jouait sur l'inconscient collectif.
Il s'agit là de minimiser le problème dans l'entourage de l'enfant, de nier, etc... surement en pensant vraiment que "bon, c'est pas vraiment un viol".
Donc inconscient collectif => ambiguité => déni => non-soutien
D'où l'importance de travailler sur l'insconscient collectif. Pour moi c'est limpide, nous ne devons pas avoir la même lecture.
marone222 a écrit:Comme d'hab, il a fait l'amalgame de 2 sujets différents : la liberté d'expression artistique d'un côté et ici le deni conscient ou inconscient de la réalité de l'inceste.
Façon d'assimiler (de manière stupide et malhonnête) ceux qui défendaient la liberté d'expression à ceux qui nient la réalité de l'inceste et protègent les coupables d'inceste...
Mr Degryse a écrit:J'ai bien compris. Je ne vois toujours pas le rapport avec Vivès.
Nan mais sérieux, lisez et relisez, les mots ont leur importance.
marinacamille a écrit:On ne parle pas de justice, mais bien d'un non "soutien social"... d'où le lien que Corbulon a fait sur l'ambiguité que les gens ont de l'inceste.
Pourquoi reparle t'il de l'affaire Vivès ? parce qu'à ce moment là, on n'a pas arrêté de dire et écrire que tout cela jouait sur l'inconscient collectif.
Il s'agit là de minimiser le problème dans l'entourage de l'enfant, de nier, etc... surement en pensant vraiment que "bon, c'est pas vraiment un viol".
Donc inconscient collectif => ambiguité => déni => non-soutien
D'où l'importance de travailler sur l'insconscient collectif. Pour moi c'est limpide, nous ne devons pas avoir la même lecture.
mais affirmer que l'on balaye collectivement la souffrance des victimes sous le tapis pour ne pas avoir à affronter le bourreau qui réside insidieusement au fond de nous, je dubite. Je pense que la simple lâcheté face à la détresse d'autrui suffit largement à expliquer l'absence de réaction envers la parole des victimes, sans avoir besoin d'y projeter une coupable complaisance.
marinacamille a écrit:On ne parle pas de justice, mais bien d'un non "soutien social"... d'où le lien que Corbulon a fait sur l'ambiguité que les gens ont de l'inceste.
Pourquoi reparle t'il de l'affaire Vivès ? parce qu'à ce moment là, on n'a pas arrêté de dire et écrire que tout cela jouait sur l'inconscient collectif.
Il s'agit là de minimiser le problème dans l'entourage de l'enfant, de nier, etc... surement en pensant vraiment que "bon, c'est pas vraiment un viol".
Donc inconscient collectif => ambiguité => déni => non-soutien
D'où l'importance de travailler sur l'insconscient collectif. Pour moi c'est limpide, nous ne devons pas avoir la même lecture.
Mirdhynn a écrit:Je pense que découvrir que quelqu'un que tu connais est un monstre (ton mari, ton père, ton frère etc), ça doit juste te retourner le cerveau et tu préfère croire que l'enfant est en train d'inventer une histoire
Mirdhynn a écrit:fanche a écrit:Mirdhynn a écrit:Je pense que découvrir que quelqu'un que tu connais est un monstre (ton mari, ton père, ton frère etc), ça doit juste te retourner le cerveau et tu préfère croire que l'enfant est en train d'inventer une histoire
Tout ne se passe malheureusement pas comme ça et c'est très anthropocentriste comme logique.
Après je n'ai jamais vécu, donc ....
fanche a écrit:Tout ne se passe malheureusement pas comme ça et c'est très anthropocentriste comme logique.
fanche a écrit:Je l'ai vécu en tant qu'adulte et je n"étais pas directement concerné. Je voulais seulement dire que toute les sociétés n'ont pas la même approche pour commencer
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