Brian Addav a écrit:Chine et Inde sont en alignement tacite avec l'OTAN ?
gné ?
Alors qu'ils ont refusé de voter les sanctions ?
Comme une grande partie du monde d'ailleurs faut remarquer...
En clair : si l’Inde condamne la Russie pour son offensive en cours en Ukraine et soutient les sanctions sévères imposées par les États-Unis et l’Europe à l'encontre de Moscou, « elle court le risque certain de s’aliéner un allié fiable ». Si elle garde le silence, comme elle l’a fait jusqu’ici, « elle risque de la même façon de détériorer ses relations avec Washington » et avec ses autres partenaires dans la région que sont l’Australie, le Japon et la France, avec laquelle Modi entretient une amitié intéressée.
Un jour après le début de la guerre, Wang Yi, lors de ses conversations téléphoniques avec Liz Truss, ministre britannique des Affaires étrangères, Josep Borrell, haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères, et Emmanuel Bonne, conseiller du président français Emmanuel Macron, a souligné que ce qui se produisait en Ukraine est quelque chose que la Chine ne voulait pas voir
Guerre en Ukraine : "Les Chinois discutent déjà avec les Américains sans le dire aux Russes"
Selon l'analyste George Friedman, Pékin vient de découvrir que l'armée russe n'est pas la grande puissance qu'elle imaginait. Et envisage déjà l'après-Ukraine...
Commerce. Le courroux de la Chine s’abat sur la Lituanie
En déployant toute la puissance de ses sanctions économiques contre le pays Balte, dans le sillage de l’ouverture d’une mission diplomatique taïwanaise à Vilnius, la Chine attaque par ricochet tout le marché unique. Comment réagir ?
rahoul a écrit:Commerce. Le courroux de la Chine s’abat sur la Lituanie
En déployant toute la puissance de ses sanctions économiques contre le pays Balte, dans le sillage de l’ouverture d’une mission diplomatique taïwanaise à Vilnius, la Chine attaque par ricochet tout le marché unique. Comment réagir ?
https://www.courrierinternational.com/a ... a-lituanie
Eisenheim a écrit::ok: Brian, je vous soutiens sur ce coup. (Sincèrement désolé si vous pensez que mon soutien officiellement déclaré vous nuise dans ce cas, répugnez-moi, je commence à avoir l'habitude ici).
nexus4 a écrit:La Russie qui change d’objectif ”comme prévu ” ça me fait penser à Pef le cascadeur et son ”C'est exactement ce que je voulais faire !”.
Brian Addav a écrit:Concernant l'Inde, eux ils ont le cul entre quarante chaises, j'ai aucune idée de comment ils vont faire pour s'en sortir
"Nous sommes fermement convaincus que les efforts déployés aux Nations unies devraient contribuer à la désescalade du conflit, faciliter la cessation immédiate des hostilités pour promouvoir le dialogue et la diplomatie et rassembler les parties pour trouver une fin immédiate aux souffrances du peuple", a déclaré le représentant permanent de l'Inde auprès de l'ONU, dans l'explication de vote après l'adoption de la résolution.
« Nous continuons à souligner la nécessité de respecter la Charte des Nations Unies, le droit international ainsi que la souveraineté et l'intégrité territoriale des États. L'Inde s'est abstenue sur la résolution car ce dont nous avons besoin maintenant, c'est de nous concentrer sur la cessation des hostilités et sur l'aide humanitaire d'urgence. Le projet de résolution ne reflétait pas pleinement notre concentration attendue sur ces défis », a déclaré Tirumurti, réitérant l'appel de l'Inde à un cessez-le-feu immédiat.
Il y a un mois, le 24 février 2022, Vladimir Poutine lançait l’armée russe en Ukraine dans le but de "démilitariser" et "dénazifier" le pays. Depuis les Ukrainiens fuient les zones de combat et s'adaptent tant bien que mal à vivre sous les bombes...
Depuis jeudi, l'Ukraine est entrée dans son deuxième mois de guerre et le monde entier vit les yeux rivés sur ce pays de 44 millions d'habitants. Kharkiv, Marioupol, Lviv, Kherson : des noms de villes qui nous sont tristement familiers aujourd'hui. Des villes bombardées, des théâtres, des écoles détruits et une population qui tente de fuir ou qui se terre dans les métros ou dans les caves. Il ne s'agit plus de vivre mais de survivre, sans bien souvent ni eau potable ni nourriture par des températures glaciales...
Selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, il y aurait 2571 victimes civiles dans le pays et 3.6 millions de réfugiés selon le Haut-Commissariat aux Réfugiés. Au sein même du pays, ce sont 6,5 millions de personnes qui se sont déplacées à cause des combats. Après un mois de guerre, plus de 26 000 Ukrainiens sont entrés sur le territoire français. Et Jean Castex annonçait mardi que 100 000 places d’hébergement ont été proposées par le gouvernement aux réfugiés ukrainiens. Jeudi, l'assemblée générale de l’ONU regroupant 193 Etats a adopté à une écrasante majorité une nouvelle résolution qui exige de la Russie un arrêt immédiat de la guerre en Ukraine. Emmanuel Macron a annoncé jeudi le lancement d’une "opération humanitaire exceptionnelle" avec la Turquie et la Grèce pour évacuer les habitants de Marioupol.
La réponse de la communauté internationale
Les pays occidentaux ont mis en place de nombreuses sanctions économiques pour espérer faire plier Vladimir Poutine. En vain. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé jeudi aux pays de l'Otan de fournir "une aide militaire sans restriction" à son pays, pour qu'il puisse faire face à l'armée russe que Kiev affronte pour l'instant "dans des conditions inégales". Il a renouvelé notamment ses demandes d'avions de chasse et de chars, notamment pour "débloquer" Marioupol, Berdiansk ou Melitopol, des villes du sud de l'Ukraine assiégées ou occupées par l'armée russe. Mais pour l'instant ni l'OTAN, ni l'Union-Européenne, ni les Etats-Unis ne veulent entrer dans cette guerre redoutant une escalade de la violence. Emmanuel Macron déclarait jeudi qu'il fallait : "continuer à fournir des armes défensives et létales mais avec une ligne rouge qui consiste à ne pas devenir cobelligérants". Le Président des Etats-Unis qualifie d'ailleurs son homologue russe de "boucher", de "criminel de guerre" et l'a menacé de sanctions s'il utilisait des armes chimiques. Des bombes au phosphore que l'armée russe aurait employée selon Volodymyr Zelensky. Joe Biden a d'ailleurs jugé que l’utilisation de l’arme chimique était une "menace crédible".
Le Président ukrainien, cet ancien acteur que l'on moquait quand il est arrivé au pouvoir est aujourd'hui érigé en héros. Un chef de guerre qui ne recule pas devant l'adversaire, qui ne fuit pas. Car malgré la fatigue après 32 jours de guerre, il continue de multiplier les interventions et de mobiliser la communauté internationale. A chacune de ses interventions, il joue sur l'émotion pour que la communauté internationale aille plus loin dans son engagement dans la lutte contre l'envahisseur russe. Car il le sait, les mots peuvent avoir un impact plus important que les armes. Ainsi, mercredi lorsqu'il s'est exprimé devant les parlementaires français, il a multiplié les références à l’histoire du pays, comme il le fait devant chaque parlement lorsqu'il y est invité à intervenir. En Angleterre, il évoque Churchill, en France Verdun, et "la liberté, l’égalité, la fraternité." Aux Etats-Unis, il ravivera les souvenirs de Pearl Harbor et invoquera Martin Luther King, en Allemagne ceux du mur de Berlin... Devant la Knesset dimanche dernier, il jouait sur son propre héritage juif, en demandant à Israël de "faire un choix" en soutenant concrètement l'Ukraine face à la Russie. "L'Ukraine a fait son choix il y a 80 ans et nous avons des Justes qui ont caché des juifs, il est temps pour Israël de faire son choix (...) l'indifférence tue, les calculs tuent",
Un héros de guerre et une nation dont on vante le courage dans le monde. Car face à l'armée russe, nombre de civils ukrainiens ont choisi de prendre les armes et de résister. On a vu, par exemple, des distributions de kalachnikovs à la population de Kiev, ou bien des habitants, hommes et femmes, préparer des cocktails Molotov, tenir la ligne de front, ou encore prendre en charge l’évacuation des personnes les plus fragiles. Face à la guerre, le peuple ukrainien est plus soudé que jamais. Et les manifestations de soutien à travers le monde chaque jour plus nombreuses.
Coldo3895 a écrit:Je discutais ce week end avec une amie qui bosse dans une entreprise qui fait des produits de salles de bain... Baignoires etc...
Et elle m'a parlé d'un problème qu'on ne soupçonnait pas...
https://www.usinenouvelle.com/article/la-guerre-en-ukraine-met-les-palettes-sous-pression.N1791567
l’Ukraine, un des pays européens les plus vastes, est aussi un important fournisseur de résineux, utilisés dans la fabrication de palettes et d’emballages industriels.
A part l'Ukraine, comme fournisseur, on a la Russie et la Bielorussie !
Autant vous dire que ça commence à sérieusement manquer de palettes sur le marché.
Et sans palettes, c'est beaucoup plus coton d'expédier ses produits.
Pas d'palettes, pas d'palettes...
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