Frannck a écrit:Dommage parce qu'en plus on en manque.
Olaf Le Bou a écrit:mon gamin est étudiant sur Lille désormais, cette semaine il était malade et cherchait un généraliste : pas de RDV avant mi-février
et après on s'insurge que les urgences sont engorgées par des patients qui n'ont rien à foutre là, mais ont-ils une alternative ?
ubr84 a écrit:Olaf Le Bou a écrit:mon gamin est étudiant sur Lille désormais, cette semaine il était malade et cherchait un généraliste : pas de RDV avant mi-février
et après on s'insurge que les urgences sont engorgées par des patients qui n'ont rien à foutre là, mais ont-ils une alternative ?
Deux semaines, ça lui laisse le temps de guérir et de ne pas consulter -> économie pour la sécu !
C'est du win-win
Frannck a écrit:Qu'il dise qu'il a mangé chinois
Mirdhynn a écrit:Olaf Le Bou a écrit:mon gamin est étudiant sur Lille désormais, cette semaine il était malade et cherchait un généraliste : pas de RDV avant mi-février
et après on s'insurge que les urgences sont engorgées par des patients qui n'ont rien à foutre là, mais ont-ils une alternative ?
La réponse est non, evidemment.
Personnellement je n'arrive jamais à avoir un RDV avant d'être guéri (Dans le nord aussi et pas sur Lille)
Olaf Le Bou a écrit:ubr84 a écrit:Olaf Le Bou a écrit:mon gamin est étudiant sur Lille désormais, cette semaine il était malade et cherchait un généraliste : pas de RDV avant mi-février
et après on s'insurge que les urgences sont engorgées par des patients qui n'ont rien à foutre là, mais ont-ils une alternative ?
Deux semaines, ça lui laisse le temps de guérir et de ne pas consulter -> économie pour la sécu !
C'est du win-win
ça lui laisse aussi le temps de contaminer plein d'autres gens en attendant d'être guéri ou d'avoir un truc bénin qui évolue en truc sérieux qui reviendra bien plus cher à traiter, dans les deux cas le coût pour la sécu est bien plus élevé que la prise en charge préventive. c'est du perdant-perdant comme approche.
Bolt a écrit:Je pense avoir lu dans un numéro de la revue XXI l'année dernière ou d'il y a deux ans: peu choisissent de s'orienter vers la "médecine de ville" car ça n'offre aucune perspective de carrière.
pourquoi, ils pensent que des IA robotisées vont piquer leur taf à coups de diagnostiques algorithmiques à brève échéance ?
Mr Degryse a écrit:Cela a été engendré par les médecins qui ne font des consultations que sur rdvs. Il n'y a plus beaucoup de médecins qui font des plages horaires de consultations librespourquoi, ils pensent que des IA robotisées vont piquer leur taf à coups de diagnostiques algorithmiques à brève échéance ?
Non ils font juste le calcul : temps d'études, durée de travail hebdomadaires, charge de travail, charges tout court, pression responsabilité, absence de congés payés, indemnités maladie qui ne tombent qu'après 3 mois d'arrêts, absence de congés maternité payés ( et la profession se feminise beaucoup) : et ratio avec le benefice à la fin de l'année.
Donc il préfère se diriger vers des boulots salariés
ubr84 a écrit:Olaf Le Bou a écrit:mon gamin est étudiant sur Lille désormais, cette semaine il était malade et cherchait un généraliste : pas de RDV avant mi-février
et après on s'insurge que les urgences sont engorgées par des patients qui n'ont rien à foutre là, mais ont-ils une alternative ?
Deux semaines, ça lui laisse le temps de guérir et de ne pas consulter -> économie pour la sécu !
C'est du win-win
Olaf Le Bou a écrit:Mirdhynn a écrit:Olaf Le Bou a écrit:mon gamin est étudiant sur Lille désormais, cette semaine il était malade et cherchait un généraliste : pas de RDV avant mi-février
et après on s'insurge que les urgences sont engorgées par des patients qui n'ont rien à foutre là, mais ont-ils une alternative ?
La réponse est non, evidemment.
Personnellement je n'arrive jamais à avoir un RDV avant d'être guéri (Dans le nord aussi et pas sur Lille)
en l'occurrence, si, pour mon gamin sa grand-mère est venu le chercher en bagnole et l'a emmené chez son généraliste de la campagne du Pévèle. chez moi ça va aussi, en appelant avant 8h j'ai un RDV dans les deux jours maxi. mais la plupart n'acceptent pas de nouveaux patients, j'ai aucune idée de comment font les gens qui s'installent quelque part, et n'ai aucune idée non plus de ce que je ferais dans pas longtemps quand mon toubib partira en retraite (qui approche la soixantaine comme tous les autres médecins du secteur encore en exercice).
cette connerie de numerus clausus révèle une absence de gestion et d'anticipation proprement hallucinante, voire criminelle.
dod a écrit:Non bien sûr.... mais un peu de dirigisme , d'incitation et de communication ne feraient sans doute pas de mal....
Idem pour les gens moins ou pas qualifié un accompagnement un peu plus rapide et proactif seraient un plus
Mirdhynn a écrit:
Je rebondis là dessus.
Au nom de cette idéologie libertaire, on se retrouve avec 30% des adultes qui entrent sur le marché du travail sans diplôme.
Parce que des jeunes pensent pouvoir faire de longues études supérieures sans en être réellement capable, se cassent la gueule 2 ou 3 fois après le BAC avant d'abandonner et de trouver un boulot non qualifié.
Parcours sup est à mon sens un réel progrès pour ça, même si je pense que le Bac devrait être remplacé par des tests d'entrée organisés par les différentes filières (parce que oui, on peut être un très bon bachoteur mais ne pas être adapté à la formation supérieure que l'on a choisi)
Parce que, in fine, c'est quand même l'état qui fini par assumer les mauvais choix des gens (Chômage de masse, ou pire, des gens au RSA toute leur vie)
Donc, oui, un peu de dirigisme serait le bienvenu.
Olaf Le Bou a écrit:Mr Degryse a écrit:Cela a été engendré par les médecins qui ne font des consultations que sur rdvs. Il n'y a plus beaucoup de médecins qui font des plages horaires de consultations librespourquoi, ils pensent que des IA robotisées vont piquer leur taf à coups de diagnostiques algorithmiques à brève échéance ?
Non ils font juste le calcul : temps d'études, durée de travail hebdomadaires, charge de travail, charges tout court, pression responsabilité, absence de congés payés, indemnités maladie qui ne tombent qu'après 3 mois d'arrêts, absence de congés maternité payés ( et la profession se feminise beaucoup) : et ratio avec le benefice à la fin de l'année.
Donc il préfère se diriger vers des boulots salariés
c'est peut-être la solution, remarque, des structures regroupant plusieurs toubibs (généralistes et spécialistes, d'ailleurs) salariés pour gérer la médecine de proximité. c'est pas assez rentable à cause des plafonds de la sécu ce genre de chose ??
nexus4 a écrit:J'ai une idée pour les métiers dits "peu qualifiés". Faudrait faire une bourse d'échange entre salariés, façon blablacar pour échanger les tafs qui sont plus près de chez vous. Et l'état paye deux mois de salaires pour la formation et l'ajustement du plus petit salaire à hauteur du second,qui normalement doit-être peanuts (mais déjà le salarié gagne grave en essence et en fatigue).
T'es vendeuse à Cholet et tu habites Angers, tu échanges avec un vendeur à Angers qui habite Cholet.
Nexus 2022 !
es conditions de ces derniers semblent s'être dégradées : horaires , lourdeur adminsitrative , complexité ,... à tel point que ce n'est plus très attirant pour les jeunes.... spécialiste est plus "intéressant"
kobaia a écrit:Un peu de bon sens alors... Les filières "histoire de l'art" ne mènent que les meilleurs dans un métier en lien avec l'histoire de l'art (et encore, quand ils ont fait les bonnes universités). Les filières tourisme ne mènent plus à grand chose. Psycho ? Ca conduit à être prof des écoles.
Des quotas pour les filières sans beaucoup de déboucher, ça serait pas mal. Et le droit à l'éducation, il vient faire quoi là-dedans ? Là on parle d'études supérieures pour trouver un taf à terme. Et la première chose à faire pour avoir un taf, c'est faire une filière qui mène à un taf. Donc limiter les places des filières qui mènent à Pole Emploi. Certes, Yakafokon... Mais à un moment faut arrêter les dégâts.
Et l'Etat devrait aussi s'interroger sur les futurs métiers, ceux des générations futures, au lieu de laisser les gens suivre des formations pas forcément assez modernes.
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