nexus4 a écrit:le WTF du jour.
https://www.francebleu.fr/infos/societe ... 1560954530Les secours installent certains jeunes sur des brancards, les mettent au frais et leur font boire de l'eau. Un seul jeune a été hospitalisé "mais pour une pathologie qui n'est pas en lien avec le coup de chaud" assure la préfecture qui met ces malaises sur le compte "des températures particulièrement élevées et sur l'émotion liée au caractère solennel de la cérémonie, lors de laquelle les jeunes ont entonné la Marseillaise."
Depuis le 19 juin, le Service national universel a sa propre mini-série intitulée "Mon SNU jeunesse engagée" sur le site de France Télévisions éducation.
Ils s'appellent Victoria, Lucie, Nathan, Quentin ou encore Matthieu. Ils font partie des 2000 jeunes volontaires aux deux semaines de phase de test du Service national universel, lancé lundi. Treize jeunes choisis par France Télé témoignent face caméra dans une mini-série intitulée Mon SNU, jeunesse engagée, lancée le 19 juin sur le site France Télé éducations et diffusée chaque soir sur La Chaîne Parlementaire à 19 h 30...
nexus4 a écrit:(...)Mon SNU, jeunesse engagée, lancée le 19 juin sur le site France Télé éducations et diffusée chaque soir sur La Chaîne Parlementaire à 19 h 30...
Le Royaume-Uni suspend des ventes d’armes, susceptibles d’être utilisées au Yémen, à l’Arabie saoudite
La pression internationale s’accentue sur Riyad, sous le feu des critiques pour sa position dans la guerre qui ravage le Yémen. Des ONG appellent la France à en faire de même.
Pour un temps, le Royaume-Uni ne signera plus, avec l’Arabie saoudite, de nouveaux contrats d’armement pouvant être utilisées au Yémen. Cette décision du gouvernement britannique fait suite au jugement de la cour d’appel de Londres, rendu jeudi 20 juin, qui estime que ces transactions avec Riyad étaient entachées d’une « erreur de droit » dans le contexte de la guerre qui dure depuis près de cinq ans au Yémen.
« Nous ne sommes pas d’accord avec le jugement et demanderons l’autorisation d’interjeter appel », a réagi le ministre britannique du commerce international, Liam Fox, devant le Parlement. « Dans l’intervalle, a-t-il toutefois précisé, nous n’accorderons pas de nouvelles licences [de ventes d’armes] à l’Arabie saoudite et à ses partenaires de la coalition qui pourraient être utilisées dans le conflit au Yémen. »
Plus tôt dans la matinée, la cour d’appel de Londres avait demandé au gouvernement de « reconsidérer la question » des ventes d’armes. Celui-ci « n’a pas évalué si la coalition dirigée par les Saoudiens avait commis des violations du droit international humanitaire par le passé, pendant le conflit au Yémen, et n’a fait aucune tentative pour le faire », a rapporté Terence Etherton, président de la division civile de la cour d’appel. La décision judiciaire n’obligeait cependant pas l’exécutif à suspendre la signature de nouveau contrat.
« Aucune culpabilité n’a été trouvée », a rapidement réagi le ministre saoudien des affaires étrangères Adel Al-Jubeir, affirmant que « la décision du tribunal touche plus à la forme qu’au fond. » Lors d’une conférence de presse à Londres, il a ajouté que « les licences de vente d’armes [déjà accordées] vont se poursuivre » et que les prochaines « attendront » jusqu’à ce que le gouvernement britannique fasse les « changements nécessaires à ses procédures ».
Blocage du Sénat américain
La justice britannique avait été saisie en 2015 par une organisation militant contre le commerce des armes, Campaign Against Arms Trade (CAAT). Cette ONG voulait mettre un terme à des ventes britanniques de bombes et d’avions de chasse à Riyad. Le gouvernement britannique s’est rendu coupable, selon CAAT, de « violations graves et répétées »du droit humanitaire international en fournissant des armes à la coalition menée par Riyad.
Celle-ci intervient militairement au Yémen depuis 2015, dans une guerre civile sanglante. Aux côtés des forces pro-gouvernementales, l’Arabie saoudite et ses alliés combattent les rebelles houthistes, appuyés par Téhéran, le rival de Riyad dans la région. Ces dernières semaines, les houthistes ont intensifié leurs attaques de drones contre le royaume saoudien.
Après la décision de Londres, le Sénat américain a aussi décidé, jeudi, de bloquer une vente d’armes à l’Arabie saoudite et à d’autres pays arabes, pourtant autorisées par Donald Trump. Un signe de défiance à la politique présidentielle favorable à Riyad, malgré les critiques internationales. Plusieurs élus de la majorité républicaine ont voté avec les démocrates pour s’opposer à cette vente, que l’administration Trump avait autorisée en invoquant une situation d’urgence provoquée par l’Iran, pour contourner le Congrès. Le président a cependant promis d’opposer son veto à ce texte. Il a été adopté par une majorité trop faible pour que ses défenseurs puissent espérer le contrer.
« Tirer les leçons »
Dans le même temps, plusieurs ONG ont appelé la France à suivre le Royaume-Uni. « La décision de la cour d’appel de Londres est historique et envoie un signal très fort aux pays européens, comme la France, qui continuent de vendre des armes à l’Arabie saoudite malgré ses violations systématiques contre les civils au Yémen », s’est félicitée Bénédicte Jeannerod de Human Rights Watch. « Le gouvernement français devrait en tirer les leçons et cesser immédiatement ses transferts d’armes à ce pays », a-t-elle ajouté.
Croaa a écrit:Et ben c'est pas gagné la suspension des ventes d'armes à l'Arabie Saoudite...
Le Monde :
Le Royaume-Uni suspend des ventes d’armes, susceptibles d’être utilisées au Yémen, à l’Arabie saoudite
La pression internationale s’accentue sur Riyad, sous le feu des critiques pour sa position dans la guerre qui ravage le Yémen. Des ONG appellent la France à en faire de même.
Pour un temps, le Royaume-Uni ne signera plus, avec l’Arabie saoudite, de nouveaux contrats d’armement pouvant être utilisées au Yémen. Cette décision du gouvernement britannique fait suite au jugement de la cour d’appel de Londres, rendu jeudi 20 juin, qui estime que ces transactions avec Riyad étaient entachées d’une « erreur de droit » dans le contexte de la guerre qui dure depuis près de cinq ans au Yémen.
« Nous ne sommes pas d’accord avec le jugement et demanderons l’autorisation d’interjeter appel », a réagi le ministre britannique du commerce international, Liam Fox, devant le Parlement. « Dans l’intervalle, a-t-il toutefois précisé, nous n’accorderons pas de nouvelles licences [de ventes d’armes] à l’Arabie saoudite et à ses partenaires de la coalition qui pourraient être utilisées dans le conflit au Yémen. »
Plus tôt dans la matinée, la cour d’appel de Londres avait demandé au gouvernement de « reconsidérer la question » des ventes d’armes. Celui-ci « n’a pas évalué si la coalition dirigée par les Saoudiens avait commis des violations du droit international humanitaire par le passé, pendant le conflit au Yémen, et n’a fait aucune tentative pour le faire », a rapporté Terence Etherton, président de la division civile de la cour d’appel. La décision judiciaire n’obligeait cependant pas l’exécutif à suspendre la signature de nouveau contrat.
« Aucune culpabilité n’a été trouvée », a rapidement réagi le ministre saoudien des affaires étrangères Adel Al-Jubeir, affirmant que « la décision du tribunal touche plus à la forme qu’au fond. » Lors d’une conférence de presse à Londres, il a ajouté que « les licences de vente d’armes [déjà accordées] vont se poursuivre » et que les prochaines « attendront » jusqu’à ce que le gouvernement britannique fasse les « changements nécessaires à ses procédures ».
Blocage du Sénat américain
La justice britannique avait été saisie en 2015 par une organisation militant contre le commerce des armes, Campaign Against Arms Trade (CAAT). Cette ONG voulait mettre un terme à des ventes britanniques de bombes et d’avions de chasse à Riyad. Le gouvernement britannique s’est rendu coupable, selon CAAT, de « violations graves et répétées »du droit humanitaire international en fournissant des armes à la coalition menée par Riyad.
Celle-ci intervient militairement au Yémen depuis 2015, dans une guerre civile sanglante. Aux côtés des forces pro-gouvernementales, l’Arabie saoudite et ses alliés combattent les rebelles houthistes, appuyés par Téhéran, le rival de Riyad dans la région. Ces dernières semaines, les houthistes ont intensifié leurs attaques de drones contre le royaume saoudien.
Après la décision de Londres, le Sénat américain a aussi décidé, jeudi, de bloquer une vente d’armes à l’Arabie saoudite et à d’autres pays arabes, pourtant autorisées par Donald Trump. Un signe de défiance à la politique présidentielle favorable à Riyad, malgré les critiques internationales. Plusieurs élus de la majorité républicaine ont voté avec les démocrates pour s’opposer à cette vente, que l’administration Trump avait autorisée en invoquant une situation d’urgence provoquée par l’Iran, pour contourner le Congrès. Le président a cependant promis d’opposer son veto à ce texte. Il a été adopté par une majorité trop faible pour que ses défenseurs puissent espérer le contrer.
« Tirer les leçons »
Dans le même temps, plusieurs ONG ont appelé la France à suivre le Royaume-Uni. « La décision de la cour d’appel de Londres est historique et envoie un signal très fort aux pays européens, comme la France, qui continuent de vendre des armes à l’Arabie saoudite malgré ses violations systématiques contre les civils au Yémen », s’est félicitée Bénédicte Jeannerod de Human Rights Watch. « Le gouvernement français devrait en tirer les leçons et cesser immédiatement ses transferts d’armes à ce pays », a-t-elle ajouté.
Coldo3895 a écrit:C'est pas pour dire mais... pensez vous que ça fasse partie des missions de l'Etat que d'avoir une chaîne de télé spécifique attribuée à l'Assemblée Nationale ???
Et quand bien même cette chaîne ferait des bénéfices, ne croyez vous pas qu'au fond... elle n'a rien à foutre là !!!
nexus4 a écrit:Toi y en a pas comprendre ?
Yog-volo a écrit:traduction gogol : "johnson sous le feu au-dessus de la ligne avec le partenaire comme le lien d'extrême droite est révélé"
arcarum a écrit:Coldo3895 a écrit:C'est pas pour dire mais... pensez vous que ça fasse partie des missions de l'Etat que d'avoir une chaîne de télé spécifique attribuée à l'Assemblée Nationale ???
Et quand bien même cette chaîne ferait des bénéfices, ne croyez vous pas qu'au fond... elle n'a rien à foutre là !!!
Oui, car il est du rôle de l'état de s'assurer que le citoyen est en mesure, à tout instant de vérifier le travail de ceux qui le représentent, de ceux qui gouvernent pour lui le pays, de la façon dont il assure ses diverses missions de services publiques, de la façon dont son conçues et votées les lois, afin que le citoyen même puisse interpeller son représentant afin d'intervenir dans ces processus.
Coldo3895 a écrit:Voilà, donc là on est sur le fond de notre de désaccord.
Toi tu parles de mission, moi je parle de structure.
Qu'il soit bon que le travail des assemblées soit diffusé, on est d'accord.
Qu'il faille créer une structure spécifique pour ça, qui accomplirait certes cette mission, mais aussi plein d'autres trucs qui n'ont rien à voir, indépendante - à ce que je sache - de France Télévision, là moi je suis contre.
Sachant que France Télévision, c'est déjà France 2, 3, 4, 5, 24, O et j'en oublie, qu'on doit pouvoir aussi compter Euronews, Arte, France Info TV...
Je me dis qu'il aurait été possible, pour moins cher, de réaliser les mêmes missions en profitant des structures qui existaient déjà.
CSA a écrit:La Chaîne parlementaire : sous le contrôle du bureau des assemblées
La Chaîne parlementaire diffuse les émissions de deux sociétés de programmes : LCP-Assemblée nationale et Public Sénat. Celles-ci sont constituées sous la forme de sociétés commerciales de droit privé dont le capital est intégralement détenu par l’assemblée parlementaire à laquelle chacune d’elles se rattache.
Les deux sociétés de programmes jouissent d’une indépendance éditoriale dont sont garants leur président et leur conseil d’administration.
C’est sous le contrôle du bureau de chaque assemblée que les sociétés doivent respecter la réglementation applicable en matière de chaînes de télévision thématiques et répondre à l’exigence d’impartialité des programmes posée par la loi.
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