Oui, pareil, et c'est ce que l'on observe depuis quelques temps (ça fait un bout maintenant).fanche a écrit:Anianka a écrit:le principal impact positif de ces dénonciations tardives est d'encourager d'éventuelles victimes récentes et non prescrites à se manifester.
C'est comme ça que je le vois aussi
Mirdhynn a écrit:Et de la même façon, à notre époque, quand des avocats conseillent aux femmes de dire que leur conjoint avait des attouchement avec leurs enfants pour avoir la garde en cas de divorce
Anianka a écrit:LeJoker a écrit:Anianka a écrit:
concernant Hulot, si c'est de la diffamation qu'il attaque en justice, lui il peut, il n'y a pas prescription. S'il ne le fait pas c est peut être qu'il craint ce qui pourrait être trouvé s'il y a enquête.
Ah oui, et sa plainte, même sa victoire, effaceront-elles l'info qui a été répandue et qui, s'est nichée dans la tête de milliers ou de millions de français, forgeant leur conviction, impactant peut-être à tout jamais la vie de ce gars sans que rien ne puisse rétablir parfaitement la situation comme avant ?
On va arriver à des situations ou des hommes innocents n'auront plus que le crime d'honneur pour tenter de pallier le préjudice subi. Et on fera les étonnés.
c'est a toi de juger si c'est vrai ou faux ? non, c'est a la justice. si finalement la justice conclue que c'est vrai mais prescrit, il n'y aura donc pas diffamation mais il ne pourra pas être inquiété de manière légale par contre si ensutie il ets mis au ban de la société ba je le plaindrai pas.
marinacamille a écrit:corbulon a écrit:bru a écrit:Quoi qu'ait fait (ou n'ait pas fait) Hulot, la façon de faire d'Elice Lucet est tout proprement scandaleuse. C'est uniquement un dossier à charge, sans laisser la moindre chance au mis en cause de se défendre. Le droit français garantit la présomption d'innocence mais là, on ce n'est plus la Justice mais un journalisme de caniveau qui condamne un individu sans le moindre procès équitable. Que le mouvement metoo ait libéré la parole des femmes, c'est très bien. Mais que des personnes puissent en accuser d'autres ailleurs que dans une cour de justice, les clouer au pilori en place publique juste sur la base de simples déclarations ou allégation, sans procès juste et équitable, ce n'est pas acceptable dans notre démocratie.
Ben non c’est Hulot et ses avocats qui ont décidé d’offrir un contradictoire réduit au minimum. Sans parler de la stratégie bien gerbante de Hulot de se servir de ses appuis médiatiques pour aller inverser les rôles et se faire passer pour la victime la veille (déjà utilisée en 2018). Et non une démocratie qui fonctionne c’est justement une démocratie qui permet aux médias de faire leur travail. Enfin c’est très bien que la peur commence à changer de camps, et s’installe chez les prédateurs plutôt que leurs victimes.
merci
Effectivement, la justice populaire, c'est pas trop mon truc et quelque part ça me dérange. Dans ce cas précis ça n'ira pas plus loin de toute façon, et il n'aura vraiment de sanction. Il utilise les mêmes procédés de toute façon: réponse par les médias.
Une fois ce constat, les femmes n'ont pas eu la possibilité de se défendre pendant des siècles, donc si la parole se libère et que la peur change de camps, tant mieux. Et ce n'était pas en place publique qu'elles ont été et sont "clouées". De toute façon, même devant la justice, ça serait parole contre parole.
Mirdhynn a écrit:Quand j'ai lu ce qu'ont dit ces femmes et avec la multiplication de ce genre de témoignages, je me dis que c'était vraiment une drôle d'époque, il y a 20-30 ans. En tant qu'homme, je ne me vois absolument pas avoir des relations comme ça avec les femmes, en gros, les considérer que de la viande fraiche. Pareil, avec ces histoires de pédophilie qui ressortent, on a l'impression que à l'époque c'était normal de violer des gosses (Bernard K., si tu nous lis...)
J'esperes quand même qu'on a su evoluer et que nos mères ont su nous inculquer quelques principes...
Je me pose aussi la question sur le rapport qu'ont les hommes de pouvoir par rapport au sexe, je serais curieux d'avoir un primatologue là dessus .
Et de la même façon, à notre époque, quand des avocats conseillent aux femmes de dire que leur conjoint avait des attouchement avec leurs enfants pour avoir la garde en cas de divorce, je trouve ça plutôt dégueulasse.
On vit vraiment des époques troublées...
Mirdhynn a écrit:corbulon a écrit:Vous avez des sources ou alors vous utilisez la méthodologie du figaro magazine ?
Non juste un reportage d'envoyé spécial il y a 2-3 ans lorsque l'on voyait des pères divorcés réclamer des droits de visite
Dans ce reportage une avocate disait qu'elle conseillait ce genre de choses à ses clientes pour avoir une victoire "facile"
Mirdhynn a écrit:Par contre, je suis de l'avis de bru : la méthode est lamentable
artemus dada a écrit:ubr84 a écrit:
2) tu es probablement au courant qu'il est encore en France très difficile de déposer une plainte, la police souvent ne prend pas au sérieux ou ne prend pas tout court
Je ne connais pas tes sources, mais mon expérience me dit le contraire.
Mirdhynn a écrit:Par contre, j'ai pas besoin de regarder une vidéo pour savoir qu'il y a des règles en matière de justice dans notre pays quelque soit ce qu'a fait le mis en cause.
tout le monde ne peut pas dire tout et n’importe quoi en toute impunité. Les journalistes peuvent répondre de leurs écrits devant la justice. Les personnes s’exprimant dans leurs articles ne sont pas non plus au-dessus des lois. La loi sur la presse de 1881 encadre l’expression, notamment lorsqu’elle relève de la diffamation, de l’injure ou encore de la provocation à la haine. La personne qui s’estime diffamée, ou bien victime d’atteinte à la présomption d’innocence ou de dénonciation calomnieuse, peut saisir la justice.
(...)
Dans ces affaires, la presse ne se substitue pas à la justice. Sur ce sujet comme sur les autres, les journalistes ne font que leur travail d’information. Ils ne sont ni policiers ni juges, comme le stipule leur charte d’éthique professionnelle. Leur rôle n’est ni de qualifier des faits pénalement ni de déclarer des coupables. Il leur revient en revanche d’informer sur ce gigantesque problème de santé publique que sont les violences sexuelles. Et de jouer leur rôle de contre-pouvoir en révélant des faits d’intérêt public qui sont tus, étouffés, ou difficiles à formuler.
Face à la chape de plomb posée sur les crimes sexuels, les médias peuvent en effet contribuer à briser l’omerta et amener les victimes à parler – ou surtout à être entendues.
artemus dada a écrit:ubr84 a écrit:
2) tu es probablement au courant qu'il est encore en France très difficile de déposer une plainte, la police souvent ne prend pas au sérieux ou ne prend pas tout court
Je ne connais pas tes sources, mais mon expérience me dit le contraire.
Mirdhynn a écrit:toque a écrit:Aucune confiance en Darmanin sur ce sujet pour ma part.
Sur les autres sujets non plus tu me diras, mais sur celui là particulièrement.
On s'en fout de qui le fait du moment que ça va dans le bon sens
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