ubr84 a écrit:Alors pour relever la faute d'orthographe il y a du monde, et personne ne relève le "c'est peine perdue".
Je tenais à te féliciter Toque pour cette magnifique conclusion
P.S : aux tenants de la prison à tout crin, lisez surveillez et punir de Michel Foucault ça vous apprendra des trucs intéressants qui vous permettront d'avoir un avis un peu plus éclairé sur le sujet.
biborax a écrit:https://www.rtbf.be/vivacite/emissions/detail_la-vie-du-bon-cote/accueil/article_petit-manuel-de-survie-pour-un-bisounours-dans-un-monde-de-brutes?id=9115694&programId=2161
toque a écrit:biborax a écrit:Mais on fait quoi, on dit aux petits délinquants, c’est pas bien ce que tu as fait, tu feras 120 heures de TIG, parce que si on te met en prison tu risques de te radicaliser. Donc soit gentil et ne recommence pas…
c'est un point de vue...
Les copains caribous ont apportés leur témoignage.
dod a écrit:Edit parce que propos ridiculement provocateurs
désolé mauvaise interprétation des propos de Croa
Croaa a écrit:dod a écrit:Edit parce que propos ridiculement provocateurs
désolé mauvaise interprétation des propos de Croa
Pas eu le temps de les lire.
La réintégration sociale des délinquants et la prévention du crime
Sommaire exécutif
Si nous voulons briser le cercle vicieux qui fait obstacle à la réadaptation sociale des délinquants remis en liberté, les programmes de prévention du crime doivent inclure des mesures efficaces pour réduire la récidive. Les ex-détenus sont en effet confrontés à de multiples problèmes qui affectent leur aptitude à devenir des citoyens respectueux de la loi. Ceci vaut en particulier pour les délinquants à haut risque, dont le casier judiciaire est lourdement chargé. L'attention portée à la réinsertion des délinquants dans la communauté constitue l'élément clé de tout programme de prévention et de toute intervention, dont l'objectif consiste à réduire le taux de récidive. Ces interventions comprennent une palette très variée de mesures et témoignent des efforts consentis dans ce domaine par le système de la justice pénale, en collaboration avec les agences et organismes communautaires. Les programmes de réintégration sociale visent en premier lieu les facteurs de risque associés à la récidive, tandis que des initiatives plus ponctuelles s'attaquent aux problèmes que le délinquant rencontre à sa sortie de prison, comme l'abus de substances et le manque d'accès à l'emploi. D'autres interventions ciblent des groupes particuliers, comme les délinquants sexuels ou les jeunes délinquants à haut risque. On distingue généralement parmi les programmes de réinsertion des interventions en milieu carcéral, des programmes de surveillance dans la phase de transition, des programmes d'assistance dans la phase de transition et des programmes intégrés de soins continus.
Il n'existe à l'heure actuelle que peu d'études d'évaluation rigoureuses nous permettant d'identifier les bonnes pratiques et de juger de l'efficacité d'interventions spécifiques. Malgré les limites que présentent les évaluations effectuées, il est toutefois possible de conclure que certaines formes d'intervention semblent avoir un effet positif, en contribuant efficacement à la réintégration des ex-détenus dans la communauté et en réduisant le taux de récidive. Ces programmes couvrent de façon continue la phase de détention, la sortie de prison et la période après la libération, leur mise en œuvre faisant recours à une étroite collaboration entre les instances judiciaires, les services sociaux, les agences de santé, les familles des ex-détenus et les organismes communautaires.
Il nous paraît important que le développement d'interventions visant à rendre plus aisée la réintégration sociale des délinquants et à réduire le taux de récidive tienne compte des résultats obtenus par les programmes mis en place à ce jour. Les pratiques de prévention présentées dans ce rapport pourront ainsi inspirer les praticiens et servir de guide à tous ceux qui sont impliqués dans le développement de mesures et de stratégies préventives dans ce domaine. Ce rapport aboutit à un certain nombre de considérations pratiques et de recommandations, dont il faudrait tenir compte lors qu'il s'agit de décider de la mise en œuvre de nouvelles interventions.
Titre Intervention Impact sur le taux de récidive
High Intensity Treatment (HIT) Centre
Thorn Cross Young Offender Institution (YOI)
Warrington, U.K.
(Farrington et coll., 2002) Le traitement à haute intensité combine l'entraînement militaire et les traitements pour jeunes contrevenants dont l'efficacité a été confirmée par des études d'évaluation. Ces traitements comprennent une formation scolaire, le développement des aptitudes à la vie quotidienne (life skills), la formation professionnelle, des programmes ciblant les structures de pensée ainsi que le comportement criminel et la recherche d'emploi dans la communauté.
Sur une période d'une année, la probabilité de récidive est significativement moins élevée chez les jeunes contrevenants ayant participé au programme que chez ceux du groupe témoin. Ceci est le cas aussi bien pour les contrevenants ayant complété le programme que pour ceux qui l'ont suivi pour au moins six semaines. Si aucune différence significative n'a pu être constatée entre les taux de récidive des deux groupes après une période de deux ans, les participants aux programmes HIT ont commis moins de crimes et ont reçu des condamnations moins sévères que les non participants.
Colchester Military Corrective Training Centre (MCTC)
U.K.
(Farrington et coll., 2002) Il s'agit d'un établissement destiné aux jeunes délinquants enrôlés dans l'armée et géré par des militaires. Aucun programme visant le comportement criminel n'est administré dans cet établissement. Toutefois des efforts soutenus sont entrepris pour aider les jeunes contrevenants au moyen d'une formation scolaire de base, une formation commerciale, une formation relative aux demandes d'emploi et à la gestion d'un budget, ainsi que d'autres formations pouvant aider les contrevenants à gérer les problèmes de la vie quotidienne.
Il n'y a pas de différence significative entre la probabilité de récidive des participants aux différentes formations et celle du groupe de contrôle, que ce soit sur une période d'un an ou de deux ans.
Programme d'intervention pour délinquantes toxicomanes (PIDT)
(résultats intermédiaires)
Canada
(Furlong et Grant, 2006) Le PIDT est un modèle multidimensionnel adapté aux femmes (gender-responsive) couvrant à la fois des interventions et l'environnement dans lequel celles-ci sont effectuées. Le programme offre une palette d'interventions reliées entre elles offrant aux femmes un soutien continu, à partir de l'admission en institution jusqu'à l'expiration de la sentence, et les aidant à choisir un style de vie responsable.
Les premiers résultats de l'évaluation effectuée après une année montrent un taux de participation élevé, une amélioration dans les compétences et aptitudes des participantes, et un haut niveau de satisfaction.
New Horizons Chemical Dependency Treatment
USA
(Mosher and Phillips, 2002) Ce programme, en cinq phases et destiné aux femmes, offre un traitement de la toxicomanie, celle-ci étant considérée comme une maladie biopsychique. Le programme aide les femmes délinquantes à développer des habiletés pro sociales au niveau cognitif, comportemental et affectif. Les approches et traitements utilisés comprennent des techniques de modification du comportement et la thérapie comportementale, des groupes de pairs, le développement de compétences dans la résolution de problèmes, le développement d'habiletés rationnelles, cognitives et émotionnelles, la formation à la pensée positive (assertiveness), la formation scolaire ainsi que la gestion de la colère et de l'agressivité.
D'après l'évaluation effectuée, les participantes au programme ont un taux de récidive moins élevé que le groupe de contrôle, même en tenant compte de la durée de la période à risque. Les différences constatées sont statistiquement significatives après un suivi de deux ans.
Les unités de soutien intensif (USI) pour les délinquants toxicomanes ou alcooliques
Services correctionnels Canada
(Grant, Varis et Lefebvre, 2005) Ces unités sont conçues pour fournir aux délinquants (1) un milieu favorable faisant appel à un personnel ayant reçu une formation spéciale, (2) un milieu ou la présence de drogue et d'alcool est contenue par des fouilles systématiques et par des tests de dépistage plus nombreux que le prévoit la loi canadienne. Les délinquants choisissent de leur plein gré de résider dans une USI et participent aux activités courantes de l'établissement. Ils participent, ou ont participé, à des programmes de traitement pour détenus toxicomanes.
Les participants des USI étaient moins susceptibles, dans une proportion de 36 %, d'être réincarcérés que les délinquants du groupe de référence (25 % contre 39 %). De plus, ils étaient moins susceptibles, dans une proportion de 68 %, d'être réincarcérés par suite d'une nouvelle infraction que les délinquants du groupe de référence (6,5 % contre 10,9 %). Selon d'autres résultats des questionnaires mesurant les perceptions concernant les USI, le milieu favorable des USI aidait les délinquants à s'attaquer à leur problème de toxicomanie en raison d'un certain nombre de facteurs, dont l'orientation professionnelle des membres du personnel des USI (plus empathiques, axés sur la réadaptation, satisfaits de leur travail) et le recours aux activités de répression qui réduisaient la présence des drogues et de l'alcool.
Le Programme intensif de traitement de la toxicomanie (PITT)
Services correctionnels
Canada
(Grant, Kunic, MacPherson, McKeown, et Hansen, 2003) Programme intensif pour répondre aux besoins des délinquants aux prises avec un important ou grave problème de toxicomanie.
D'après leur évaluation, les trois quarts (77 %) des participants au PITT avaient une importante ou grave dépendance à la drogue, alors que le quart (24 %) d'entre eux avait une importante ou grave dépendance à l'alcool. Globalement, les données montrent que 90 % des participants au programme étaient aux prises avec une dépendance grave ou importante à l'alcool et/ou à la drogue d'après leurs résultats à des tests standardisés. Les autres 10 % ont été orientés vers le PITT par leurs agents de libération conditionnelle, qui jugeaient leur problème de toxicomanie assez grave pour qu'ils participent à ce programme intensif.
Les résultats aux pré-tests et post-tests mesurant les attitudes, croyances et façons de penser des participants ont révélé la présence d'un changement positif attribuable au programme. Ces mesures intermédiaires des résultats donnent à croire que le programme a atteint ses objectifs. Les résultats indiquent que le PITT a un effet positif sur le comportement en établissement : le taux global d'infractions disciplinaires a diminué (passant de 0,48 à 0,15) de même que le pourcentage des participants qui comptaient au moins une infraction disciplinaire (passant de 27 % à 12 %). Lorsque l'analyse porte sur un suivi d'une durée fixe de six mois, les résultats révèlent que les participants au PITT étaient moins susceptibles que les sujets de l'échantillon apparié d'être réincarcérés (26 % contre 32 %) et de voir leur libération conditionnelle révoquée pour avoir commis une nouvelle infraction (4 % contre 8 %).
Le Programme prélibératoire pour toxicomanes (PPT)
Services correctionnels
Canada
(Millson, Weekes, et Lightfoot, 1995). Le PPT est un programme d'intervention multidimensionnelle en matière de toxicomanie axé sur le comportement et les aptitudes cognitives. Il a été mis sur pied pour répondre aux besoins des délinquants ayant des problèmes de toxicomanie modérés ou importants.
Au cours de la période de suivi, 31,4 % des délinquants ayant achevé le programme ont été réincarcérés sous responsabilité fédérale: 19,9 % (57 délinquants) pour manquement à une condition de leur mise en liberté et 13,6 % (39 délinquants) pour avoir commis une nouvelle infraction. Des analyses plus approfondies ont révélé que des caractéristiques qui étaient évidentes avant la participation au programme, comme la gravité des problèmes de toxicomanie, le niveau de risque et de besoins, et le type d'infraction, ont continué à influer sur le comportement des délinquants après cette participation (ce que traduit le taux de réincarcération). Chez les délinquants dont le niveau de rendement était supérieur à la moyenne, le taux de réincarcération pour de nouvelles infractions ainsi que le taux global de réincarcération pour manquements aux conditions de la mise en liberté étaient sensiblement plus faibles.
Le traitement d'entretien à la méthadone en milieu carcéral (TEM)
Services correctionnels Canada
(Johnson, van de Ven et Grant, 2002) Le TEM est un traitement visant à réduire la consommation d'héroïne par injection et le partage de seringues en milieu carcéral.
Dans l'ensemble, on constate que les participants au TEM affichaient des taux de réincarcération inférieurs et qu'ils étaient réincarcérés moins rapidement que les non participants. Pour une période de 12 mois, les délinquants du groupe témoin étaient plus susceptibles, dans une proportion de 28 %, d'être incarcérés à nouveau. En outre, les délinquants du groupe traité étaient moins susceptibles de se trouver illégalement en liberté ou de violer une condition d'abstinence en consommant de l'alcool pendant leur mise en liberté sous condition. Bien que, d'un point de vue statistique, on ait obtenu des résultats similaires pour les deux groupes en ce qui a trait à la récidive ainsi qu'au nombre et aux types de nouvelles infractions, la tendance dégagée des données laisse supposer un taux de récidive moins élevé chez le groupe traité. De façon globale, il ressort que la participation à un programme de TEM en établissement a une incidence favorable sur l'issue de la mise en liberté. Des recherches supplémentaires sont toutefois nécessaires pour examiner des questions comme la poursuite du traitement dans la collectivité et d'autres effets positifs du TEM pour la sécurité communautaire.
InnerChange Freedom Initiative
A Pre-release faith-based program
USA
(Johnson et Larson, 2003) Il s'agit d'un programme prélibératoire à orientation chrétienne, conçu pour dispenser aux délinquants une formation scolaire, du travail, des aptitudes à maîtriser les problèmes de la vie quotidienne, une restructuration des valeurs et un contrôle très serré, ceci dans un environnement religieux. Ce programme, basé sur l'enseignement de la Bible, le développement d'aptitudes à la vie quotidienne et de relations responsables, comprend deux phases. La première phase, dure de 16 à 24 mois et est axée sur l'instruction biblique. La deuxième phase, dont la durée est de 6 à 12 mois, est une période de suivi de traitement destinée aux délinquants en libération conditionnelle.
Les participants ayant terminé le programme avec succès présentent des taux de réarrestation plus bas que le groupe de contrôle. Il en est de même pour ce qui est du taux de réincarcération. Toutefois, les participants qui n'ont pas complété le programme ont approximativement les mêmes taux de réarrestation que les non participants.
Pre-release Employment Program at Herman Toulson Boot Camp
Maryland, USA
(Truesdale, 2001) Ce programme poursuit les objectifs suivants : mettre à la disposition de la population ciblée du personnel qualifié en matière d'évaluation de besoins en éducation, de profiles d'employabilité et d'accès à des services; développer un réseau de services de soutien, y compris des liens avec les agences et services gouvernementaux; mettre en place des outils de formation aidant les clients à trouver des emplois leur permettant de devenir économiquement autonomes; et créer un atelier consacré à la formation entrepreneuriale des personnes désirant fonder une petite entreprise. Le programme d'embauche administré avant la sortie vise tout particulièrement les jeunes de race noire et les jeunes « à risque ».
L'impact du programme sur le taux de récidive n'est pas connu. Il n'y a aucune différence statistiquement significative entre le taux d'emploi des participants et des non participants.
Prison Industry Enhancement Program
USA
(Smith, 2002, 2007; Smith et. coll., 2006) Le programme vise à faciliter la recherche d'un emploi et à satisfaire les besoins financiers des détenus, en s'assurant que ceux-ci ont un travail et un revenu pendant leur incarcération, leur permettant d'avoir un peu d'argent lorsqu'ils sont libérés.
Une étude d'évaluation utilisant des groupes témoins et des échantillons appariés a permis de constater que le programme a un impact non négligeable (entre 5 % et 10 %) sur le taux de réarrestation, de nouvelles condamnations et de réincarcération. Les détenus ayant participé au programme ont mieux réussi leur réinsertion que les autres : ils ont plus souvent trouvé un emploi, l'ont conservé et évité de commettre d'autres infractions à la loi.
kobaia a écrit:Pécresse a annoncé hier qu’elle reprenait sa carte à LR, Bertrand lui emboîte le pas ce jour.
La messe est dite, c’est donc Bertrand qui aura l’investiture. Flûte alors.
Philemon a écrit:
Bertrand, c'est vraiment un clown !
Il rentre au bercail, la queue entre les jambes...
Après avoir balancé sur LR, puis sur le mode de désignation... Un champion !
Ca va être rigolo de voir la réaction des militants LR.
Je ne suis pas convaincu qu'ils passent l'éponge et acceptent aussi facilement d'être pris pour des dindons...
kobaia a écrit:J’ai repris ma carte en août parce que je sentais venir gros comme une maison que ça finirait en primaire interne (pardon, en congrès) et que je voulais donner mon avis.
Mais entre Pécresse qui s’aventure trop à droite, Bertrand le Clown, Barnier et sa rigidité, et les autres, ça finira en vote blanc. Ou alors je vote Juvin, c’est le maire de la ville voisine.
Tout ça pour ça.
pajan a écrit:ouaip ça doit grincer des dents, ça me rappelle un certain Valls qui est allé voir si l'herbe est plus verte ailleurs et pis qu'y revient parce qu'en Espagne personne n'en voulait (on en veut pas plus maintenant d'ailleurs )
Décidément " les cons ça osent tout et c'est même à ça qu'on les reconnait" n'a jamais été autant d'actualité chez nos hommes politiques.
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