Coldo3895 a écrit:Croaa a écrit:Anianka a écrit:https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/10/14/suppression-de-l-isf-flat-tax-pour-france-strategie-le-ruissellement-n-a-pas-eu-lieu_6098339_823448.html
merde , la suppression de l'ISF, la flat taxe,le ruissellement na pas marché et c'est juste les plus riches qui se sont mis tout dans les poches !
qui aurait pu prévoir ça ...
Hop, hop, hop. Ilf aut attendre 200 ans pour voir si cela a marché. Là, il est trop tôt encore.
(c) coldo
Bon, certains disaient que cela ne marcherait pas dès la proposition de notre bon président. mais bon, parait que c'était des gens de gôche qui critiquent tout par principe...
Mais... vous avez lu l'article ou pas ?
Vous vous êtes simplement contentés de lire le titre ?
j ai lu la partie disponible, qui dit que toutes les mesures de Macron n ont eu aucune influence visible sur l emploi
par contre on peut facilement constater que els dividendes ont été relancé a la hausse de manière impressionante depuis.
comme quoi oui, le ruissellement est une grosse arnaque, et les mesures soit disant en faveur de l emploi ne marchent pas.
comme je suis sympa je te met des extraits :
Ces travaux reposent sur des hypothèses conventionnelles fortes et n’ont pas pu être actualisés depuis l’année dernière, si bien qu’ils continuent de porter sur l’année 2016 pour les autres pays. Toutefois, ils montrent que les réformes de 2018 ont conduit à ramener les taux d’imposition de la France sur les actifs mobiliers à des niveaux proches de la moyenne observée dans les principaux pays développés, ce mouvement étant mécaniquement plus notable pour les contribuables les plus aisés.
On peut également noter que depuis 2020, plusieurs pays ont annoncé des projets de relèvement de taux
d’imposition sur le capital1
La forte progression des dividendes déclarés par les ménages au titre de 2018 (23 milliards d’euros, après 14 milliards en 2017), qui s’est confirmée en 2019 (augmentation supplémentaire de l’ordre de 1 milliard) et en 2020 (stabilité par rapport à 2019), est comparable par son ampleur à la chute enregistrée en 2013, au moment où les revenus mobiliers ont été intégrés au barème progressif de l’IR.
En 2019, tout comme en 2018, les dividendes ont été encore plus concentrés qu’en 2017 :
en 2019, 62 % ont été reçus par 39 000 foyers (0,1 % des foyers), dont 31 % par 3900 foyers (0,01 % des foyers), alors qu’en 2017 la moitié avait été reçue par 38 000 foyers, dont 22 % par 3 800 foyers.
Les foyers dont les dividendes ont augmenté de plus de 100 000 euros entre 2017 et 2018 ou entre 2018 et 2019 totalisent 9 milliards d’euros de dividendes supplémentaires en 2018 et 2019 par rapport à 2017, soit 100 % de la hausse nette constatée depuis 2017. Les 5 000 foyers qui ont augmenté leurs dividendes de plus de 100 000 euros en 2018 et en 2019 par rapport à 2017 expliquent à eux seuls 45 % du volume supplémentaire des dividendes. Parmi eux, 310 foyers ont enregistré une augmentation de plus de 1 million d’euros de leurs dividendes en 2018 et 2019 par rapport à 2017, et représentent à eux seuls une hausse de 1,2 milliard d’euros.
La concentration des plus-values mobilières réalisées a elle aussi augmenté : 3 900 foyers (0,01 % des foyers) concentrent 76 % des plus-values de droit commun en 2019, contre 62 % en 2017. C’est moins le cas pour les intérêts reçus : 39 000 foyers concentrent un peu plus de 15 % du total, en 2017 comme en 2019.
Malgré ces difficultés d’identification, les équipes de recherche sont à même d’établir l’existence d’un effet causal de l’instauration du PFU sur le versement de dividendes aux ménages. Mais l’ampleur de cet effet ressort en-deçà de celle mesurée dans les estimations de l’impact de la barémisation, sans que l’on puisse savoir si cette moindre ampleur renvoie à un phénomène réel ou aux difficultés d’identification rencontrées. L’effet mesuré reste de forte ampleur seulement sur un échantillon très réduit : celui des dirigeants d’entreprise assujettis à l’ISF.
ces premiers travaux montrent que les entreprises dont les actionnaires étaient majoritairement plafonnés à l’ISF distribuaient moins de dividendes, et moins souvent, et que c’est pour ces entreprises que la probabilité de verser des dividendes a le plus augmenté en 2018.
Par ailleurs, ses résultats indiquent que l’allègement du mécanisme du plafonnement n’a pas eu d’effet significatif sur le niveau d’investissement des entreprises touchées (graphique 11).
en gros, tout ce qu''ont entrainé les réformes c'est une augmentation des dividendes, concentration des dividendes, et pas d'augmentation des investissements.
tout le contraire de ce qui avait été annoncé.