fancomvous a écrit:euh... si vous le dites a écrit:Pour revenir à la Belgique, j'ai vraiment l'image de partis qui ne parviennent pas à se renouveler parce qu'ils sont noyautés en profondeur par des parents qui placent leur progéniture.
On n'est pas tellement dans une logique de réseaux mais plutôt dans une logique de népotisme familial pur et dur.
Et la conséquence de cela, c'est que cela donne l'impression qu'il n'y a que les "fils et filles de" qui portent un intérêt à la chose politique au travers de l'action dans un parti.
Je ne pense pas que vous vous rendiez compte de la situation depuis la France (la politique belge, ça doit vous intéresser autant que la récolte de pastèques à Okinawa) mais je trouve que ça a pris ces dernières années une ampleur assez impressionnante et sans commune mesure à ce que je perçois (certainement imparfaitement) du monde politique français.
Je vais te rassurer (ou pas), c'est le même constat ici. En excluant même la notion littérale de la famille, c'est la même chose. Mêmes formation, même classe, même ambition, même caste etc. Et quand il y en a un qui sort du lot ou du moule, soit il s'adapte de bon appétit ou plus rarement contraint, soit on le suicide. Pas nécessairement de manière imagée...
Non mais ce que je dis, c'est qu'en Belgique, ce n'est pas une question de même formation, de même classe, de même caste, c'est juste du népotisme familial pur et dur.
Si tu prends par exemple le cas de Louis Michel qui a très bien manoeuvré pour placer ses deux fils en politique après la longue carrière politique qui fut la sienne, il est fils de maçon et n'a pas de formation universitaire.