nexus4 a écrit:Ben l'extrait n'est pas coupé.
T'imagines des réunions interdites aux noirs ?
Pour des blancs qui se trouveraient victimes de racisme anti-blanc.
Avec des cagoules pointues.
Non mais l'exemple des femmes est bien meilleur.
Tu imagines un groupe de parole sur le viol avec des hommes présents ?
Le concept me parait assez simple (et c'est horripilant à quel point la journaliste ne laisse pas parler) : si tu subis des discriminations tu seras plus à l'aise pour en parler sans des représentants du groupe qui te discrimine.
Parce que sinon il y aura toujours :
- la personne qui prend ta parole pour une attaque perso et qui va tuer la parole en se défendant
- la personne qui va minimiser en disant que franchement on n'est pas au temps de l'apartheid
- la personne qui va retourner le sujet en disant "moi aussi blanc je suis discriminé"
Et toutes ces interventions peuvent être justes, mais elles doivent être l'objet d'autres réunions sinon la parole du groupe discriminé ne peut jamais s'exprimer librement et sans risque.
Il y a une notion de prise de risque de la parole en public, d'être à l'aise pour parler.
Pour aller dans l'extrême pour être clair : tu imagines ta mère présente lors de ta séance d'analyse chez le psychanalyste ?