Coldo3895 a écrit:Brian Addav a écrit:
Le pb, de base, c'est qu'on ne te critique pas sur ce tu penses, mais sur ce que tu écris. C'est le principe d'un forum.
.
Sur ce que j'écris ?... Vraiment ?...
Quelques exemples de ce que j'ai écrit
Le droit de choisir d'avoir ou non un enfant est un droit capital. Avoir la possibilité d'exercer ce droit dans des bonnes conditions de sécurité c'est indispensable.
Bien sûr que la décision finale doit revenir à la mère et que personne ne peut s'opposer à son choix.
Et donc toi ta réponse ça été (je copie/colle des phrases que tu as écrites)
tu vends ta soupe pour dénigrer l'IVG. Tu reprends tout l'argumentaire usuel pour faire de l'IVG un acte tellement grave qu'il ne devrait être utilisé que dans des cas très très particulier, et surtout pas uniquement par la volonté des femmes.
A te lire, tu n'es pas favorable à l'IVG
Tu te foutrais pas un peu de ma gueule par hasard ?
Tu as vu des smileys dans mes réponses ?
Bon.
Je réponds simplement à ton argumentaire qui est exactement celui repris par les anti-avortements pour justifier leur position. Ce que je trouve étonnant pour quelqu'un se vantant d'être "pro-choice".
Parce que si effectivement, tu écris:
Le droit de choisir d'avoir ou non un enfant est un droit capital. Avoir la possibilité d'exercer ce droit dans des bonnes conditions de sécurité c'est indispensable.
Bien sûr que la décision finale doit revenir à la mère et que personne ne peut s'opposer à son choix.
c'est surtout encadré par tout le paragraphe suivant:
Coldo3895 a écrit:Là où on n'est pas d'accord, c'est quand tu dis que c'est un acte qui concerne les femmes... (sous-entendu, uniquement les femmes)... Je ne sais pas si on t'a expliqué comment on fait les bébés, mais un embryon, un foetus, c'est pour moitié le père. Du coup il n'y a pas que les femmes qui sont concernées.
C'est pour ça que je rejette totalement les slogans du type "mon corps, mon choix"... parce que justement ce slogan revient à traiter l'avortement comme "c'est à moi je fais ce que je veux", comme si on parlait d'une coupe de cheveux.
Le droit de choisir d'avoir ou non un enfant est un droit capital. Avoir la possibilité d'exercer ce droit dans des bonnes conditions de sécurité c'est indispensable.
Mais...
1. Ca ne me pause aucun problème que des médecins refusent de pratiquer un avortement. Une IVG, c'est pas soigner une maladie
2. L'avortement ne doit jamais être considéré comme quelque chose d'anodin. C'est toujours le choix de la moins mauvaise entre deux solutions.
3. Le problème soulevé par l'article est bien plus celui des déserts médicaux qu'un supposé retour des anti-ivg.
Enfin, à titre personnel, et même si je n'ai jamais eu - à ma connaissance - à subir cette situation, il y a un truc qui me choque toujours dans l'avortement, c'est la totale absence du père.
Bien sûr que la décision finale doit revenir à la mère et que personne ne peut s'opposer à son choix.
Mais ce que je trouve hallucinant, c'est qu'il n'y ait aucune obligation d'information du père.
Une femme peut être enceinte de vous et décider d'avorter sans même que vous soyez au courant !!! Ca, en tant que père qui a toujours été très proche de mes enfants dès leur naissance et même avant, c'est une chose qui a du mal à passer.
S'il y a des risques à l'annoncer au père, je veux bien que l'obligation ne soit pas intégrale... mais s'il n'y a pas de risque de réaction violente, il me semble que le père devrait au moins être mis au courant.
Et là, tu peux dire ce que tu veux, mais en balançant cela, tu contrebalance salement ton propos, et surtout, tu reprends l'argumentaire habituel de anti, qui est de :
+ généraliser l'avortement à la seule volonté de la femme. Ne parler que des femmes qui accouchent en loucedé.
+ répeter que l'avortement n'est pas une chose anodine pour faire passer le message que ceux qui y ont recours le considère comme une chose anodine. Entretenir le mythe qu'on avorte comme ça, d'un claquement de doigt.
+ mettre en avant le rôle du "père" pour introduire ensuite la notion de famille (avec tout ce que ça entraîne derrière).
Et sur ce point, je t'ai indiqué que vu le nb d'avortements pratiqués en France chaque année, y'en avait une palanquée qui se faisait de facto avec l'aval et surtout la connaissance du père, contraîrement au cas "choisis" que tu mets en avant pour asseoir ton argumentaire. Et qui rapporté aux 200 000 avortements pratiqués par an, sont peu de choses.
(et je te conseille d'aller relire le post de Cooltrane sur le côté anodin de l'avortement).
Coldo3895 a écrit:Edit: sans oublier le passage que tu mets en tout petit parce que tu as quand même un peu honte de ce que tu écris où tu me range dans le même sac que ceux qui comparent l'avortement et la shoah... Passage pour lequel je t'ai déjà qualifié de pauvre type, ce que je maintiens.
attends, quand j'écris:
(y'a aussi une chance que tu me sortes les chiffres des IVG en France pour nous dire que quand même, il y en a beaucoup, que les gens nés depuis la loi veil sont des survivants etc... que l'IVG c'est un massacre honteux, etc...)
tu penses que je vais parler de la Shoah ? Sérieux ? C'est parce que j'ai insulté q1 qui parlait de la mafia juive qui avait mis Valls et Hollande au pouvoir ? Tu crois que je vois des antisémites partout ?
Eh beh...
Non, si je cite cette phrase, c'est que c'est un argumentaire des anti-ivg,
qui ne fait aucune référence à la shoah, mais qui devant le nombre d'avortement pratiqués, essaient de choquer non seulement sur le nombre pratiqués, mais en jouant sur la victimisation et la culpabilité des gens qui y "auraient" échappé.
(on retrouve un argumentaire du massacre et de la culpabilité assez similaire chez les Vegan d'ailleurs).
Est-ce plus clair ?