euh... si vous le dites a écrit:Keorl a écrit:Idem dans la zone même de Fukushima, où ils ont déplacé les populations de zones pas si dangereuses par précaution et causé plus de dégâts de santé/mortalité avec le relogement, les traumatismes ...
J'aime bien le "pas si dangereuses"...
Ce n'est pas vraiment le discours que j'entends de la part de la nièce de ma femme qui a participé à des recherches sociologiques sur le terrain et qui connait très bien le sujet.
La réalité, c'est que, comme ça avait déjà été le cas après le tremblement de terre de Kobe, la réponse sur le long terme des autorités pour le soutien des populations concernées est largement insuffisante. C'est ça qui pose le plus gros problème.
Parce que la volonté des autorités, c'est avant tout de passer rapidement à autre chose et de minimiser vers l'extérieur les conséquences de la catastrophe.
Pour Fukushima, la zone de l’accident n’est en effet pas dangereuse. Enfin pas tant que ce que les non spécialistes pensent. Comme tu le pointes, le problème (comme à Tchernobyl), c’est que les populations ont été mal accompagnées. Elles sont parties vite, sans trop d’info, dans des conditions souvent précaires.
Mais le problème de Fukushima c’est pas tant l’accident que le tsunami. Mais bon, c’est tendu à faire comprendre...