judikaelII a écrit:ils ont le syndrome alsace lorraine.
judikaelII a écrit:ah, et le japon est un nain militaire.
judikaelII a écrit:ah, et le japon est un nain militaire.
Brian Addav a écrit:judikaelII a écrit:ah, et le japon est un nain militaire.
USA, Russie, Chine, Inde, Japon, Corée du Sud, France, Royaume-Uni.
Classement 2020 des puissances militaires...
LEAUTAUD a écrit:Stats du jour :
+ 509 pour un total de 4032 (soit + 14%)
+ 452 en réanimations pour un total de 6017 (soit + 8%)
On reste dans des eaux comparables à hier.
Aucune conclusion possible sur l'évolution à venir.
Les stats pour les EPHAD seront hebdomadaires.
judikaelII a écrit:Brian Addav a écrit:judikaelII a écrit:ah, et le japon est un nain militaire.
USA, Russie, Chine, Inde, Japon, Corée du Sud, France, Royaume-Uni.
Classement 2020 des puissances militaires...
le problème c'est que tu n'indiques pas l'indice est ce qu'il inclue, le japon il a une force d'intervention extérieure?
Dans cet indice il y a la puissance éco du pays, son appartenance à l'otan qui donne des points supplémentaire, mais non ce n'est pas du tout biaisé,...
Masques: les preuves d'un mensonge d'Etat
Pénurie cachée, consignes sanitaires fantaisistes, propositions d’importations négligées, stocks toujours insuffisants, entreprises privilégiées : basée sur de nombreux témoignages et documents confidentiels, une enquête de Mediapart révèle la gestion chaotique au sommet de l’État, entre janvier et aujourd’hui, sur la question cruciale des masques. Et les mensonges qui l’ont accompagnée. Les soignants, eux, sont contaminés par centaines.
(...)
Basée sur de nombreux témoignages et documents confidentiels, auquel nous avons pu avoir accès, notre enquête démontre que :
Fin janvier et début février, le ministère de la santé, conscient de la faiblesse des stocks d’État, n’a décidé de commander qu’une très faible quantité de masques, malgré des alertes internes. Le matériel a de surcroît mis plusieurs semaines à arriver.
Après ce premier fiasco, l’État a créé, début mars, une cellule interministérielle dédiée à l’achat de masques. Mais là encore, le bilan s’est avéré catastrophique : lors des trois premières semaines de mars, la cellule n’a pu obtenir que 40 millions de masques, soit l’équivalent d’une semaine de consommation au rythme contraint actuel. La cellule a notamment raté plusieurs possibilités de livraisons rapides.
Le gouvernement a caché cette pénurie pendant près de deux mois et, en fonction des stocks, a adapté ses consignes sanitaires sur le port du masque. Fin février, le directeur général de la santé préconisait un masque pour toute personne en contact avec un porteur du Covid. Un mois plus tard, la porte-parole de l’exécutif déclarait que c’était inutile…
Des entreprises dans des secteurs « non essentiels » de l’économie ont continué à consommer des masques, pour des raisons économiques. Exemple : l’avionneur Airbus, qui semble avoir bénéficié d’un traitement de faveur. Dans le même temps, des personnels soignants continuent à travailler sans ces masques protecteurs, faute de stocks suffisants.
Le gouvernement tente désormais de renflouer les stocks, avec une stratégie à 180° : il faut préparer la sortie de confinement, « où on sait qu’il faudra massivement équiper » la population, ainsi que l’a admis la secrétaire d’État à l’économie, Agnès Pannier-Runacher, dans une réunion dont Mediapart a obtenu l’enregistrement.
“En Suède, mes collègues ne prennent pas le Covid-19 très au sérieux”
5 MIN
COURRIER EXPAT (PARIS)
Jusqu’à ces derniers jours, tout s’est passé comme si une grande partie de la population suédoise ne croyait pas vraiment au Covid-19. Une sérénité qui a laissé pour le moins perplexes les expatriés français présents dans le pays.
“Dès qu’il est question du coronavirus, j’arrête de discuter avec mes collègues : leur légèreté à ce propos m’horripile”, confiait Ariane le 26 mars. Actuellement professeure de français langue étrangère dans une petite ville de la province du Värmland, dans l’ouest de la Suède, elle avouait son impatience devant ce qu’elle considère comme un déni de réalité.
En Suède, jusqu’à présent, seules les universités et les lycées ont été “invités” à fermer leurs portes. Les écoles, elles, sont officiellement toujours ouvertes – à condition que professeurs et élèves soient encore au rendez-vous. “Les élèves et le personnel des écoles ont reçu pour instruction de rester chez eux au moindre symptôme de Covid-19 : fièvre, rhume ou gorge irritée. Autant vous dire qu’un quart des élèves sont restés à la maison et 20 % des professeurs aussi. Les classes ont commencé à se vider il y a quinze jours. Mon école a finalement décidé de fermer ses portes aux élèves à partir du lundi 22 mars. Depuis, j’assure mes cours à distance sur Discord, la plateforme des gamers…”
Ariane rapporte avoir eu une conversation animée avec l’un de ses collègues qui trouvait “absolument stupide” de fermer les écoles :
L’avis de mes collègues suédois me laisse pantoise. Plusieurs m’ont assuré que le virus n’arrivera jamais dans notre région et encore moins dans la petite ville où je travaille.”
“Il fait trop beau pour s’arrêter de vivre”
À Stockholm, le confinement est recommandé. Partout ailleurs en Suède, la vie a continué (presque) normalement ces derniers jours. “Il commence à faire beau et chaud, les Suédois organisent les premiers barbecues de l’année, poursuivait Ariane. Les personnes âgées sont appelées à sortir et à profiter du soleil tout en gardant une ‘distance de sécurité’ avec les autres habitants. L’une de mes collègues m’a assuré que ses parents comptent organiser la ‘fiesta du siècle’ à Pâques, parce que, n’est-ce pas, il ne faut pas ‘s’arrêter de vivre’… Les Suédois prennent le Covid-19 à la légère. Mes amis pensent que la crise a été extrêmement mal gérée en Italie comme en France, et surtout en Allemagne.”
Pour sa part, Ariane avouait avoir “extrêmement peur” d’attraper le coronavirus :
Je désinfecte donc tout autour de moi lorsque je vais travailler : les stylos pour le tableau, etc. Ce qui provoque l’hilarité de mes collègues. Je suis asthmatique et si je tombais malade du Covid-19, cela signifierait un aller simple pour l’hôpital.”
Face aux décisions du gouvernement suédois, on ne peut que “se poser des questions” quand on a vu la situation se dégrader si rapidement au cours des dernières semaines en France, constate à son tour Mathilde le 29 mars. Etudiante, elle vit à Stockholm où elle est inscrite à l’Institut royal de technologie (KTH) pour son année Erasmus. “Ce n’est pas parce que le nombre de cas de contamination et de morts n’augmente que très lentement pour le moment qu’il ne faut rien faire et laisser les gens vivre leur vie plus ou moins normalement.”
Appel à la “responsabilité de chacun”
Dans la capitale suédoise, il y a moins de monde dans les rues, les cafés, les restaurants et les transports en commun, les distances de sécurité sont respectées et le télétravail encouragé, constate Mathilde. “Les Suédois sont plus disciplinés que les Français.” Mais le retour des beaux jours fait qu’ils ont envie de sortir. “Plusieurs réserves naturelles sont accessibles en métro depuis le centre-ville et le week-end tout le monde est dehors, aussi bien les joggeurs que les familles qui partent pique-niquer.”
Vendredi 27 mars, lors d’une conférence de presse exceptionnelle, le Premier ministre, Stefan Löfven, a annoncé une restriction nouvelle : les rassemblements publics seront désormais limités 50 personnes sous peine de six mois de prison. Mais cette interdiction ne devrait s’appliquer ni aux écoles, ni aux transports en commun, ni aux commerces – restaurants et bars compris :
Nous, les expatriés, nous attendions des mesures plus sévères. Ça n’a pas été le cas. Le Premier ministre s’est contenté d’en appeler à la responsabilité de chacun tout en prévenant qu’il y aurait des morts en Suède.”
Si les mesures prises par le gouvernement sont dérisoires, c’est qu’il entend privilégier la santé économique du pays aux dépens de celles de la population, estime Mathilde. “Des licenciements et des faillites d’entreprises ont déjà été annoncés, faute de clients. C’est malgré tout la preuve que les Suédois appliquent les consignes, aussi insuffisantes soient-elles.”
“Le choix de l’immunité collective… jusqu’à quand ?”
Chez les étudiants internationaux, au moins, la vigilance est de rigueur. “De nous-mêmes, nous faisons attention” : plus de fika (la pause-café suédoise, prise habituellement dans un café), plus de soirées au bar ou en boîte, plus de sport en salle. “Nous continuons quand même à nous retrouver de temps en temps en petit comité, nous sortons faire des balades pour ne pas passer nos journées seuls (les cours se déroulant désormais en ligne) et nous prenons les transports en commun tout en évitant les heures de pointe et en faisant attention à ne pas toucher les barres où tout le monde s’agrippe.”
Jusqu’à ces derniers jours, les Suédois ont évité de prendre la situation au tragique. “‘This corona stuff seems to be real !’ [‘On dirait que c’est sérieux, cette histoire de corona !’], m’a lancé un ami suédois. À quoi j’ai répondu : ‘This is not ‘seems to be’ real. It is real !’‘[Non, ce n’est pas ‘on dirait’. C’est vraiment sérieux !’]. Ils ne comprennent pas non plus pourquoi certains de mes amis français ont voulu rentrer dès que le confinement a été décidé en France. ‘La situation n’est pas si catastrophique !’ a répondu un Suédois à un autre de mes amis.”
Un sondage récent paru dans le quotidien Dagens Nyheter montre que la majeure partie de la population fait confiance au gouvernement et au système sanitaire suédois pour gérer la crise. Les personnes interrogées estiment aussi la menace plus grave pour leur pays que pour eux-mêmes.
Le 1er avril, la Suède comptabilisait 4 435 cas confirmés de Covid-19 – soit 407 cas de plus que la veille –, et 180 décès dus au virus. Depuis plusieurs jours déjà, les autorités anticipaient un afflux de malades dans les hôpitaux de Stockholm. Alors que les centres hospitaliers n’étaient pas encore saturés, note Mathilde, un hôpital de campagne était en cours d’installation dans la capitale et on en aménageait un autre dans un centre des congrès. “Force est de constater que le gouvernement se prépare à une évolution de la situation”, soulignait Mathilde, qui ajoutait :
La vie se déroule encore plus ou moins normalement dans ce pays qui a choisi la stratégie de l’immunité collective. Toute la question est de savoir pour combien de temps ?”
thyuig a écrit:La situation suédoise vue par le biais d'une expat française (dans Courrier International ce matin)
sir vladimir a écrit:thyuig a écrit:La situation suédoise vue par le biais d'une expat française (dans Courrier International ce matin)
j'ai une course mi-juin en suède, je le sens pas
sir vladimir a écrit:d'ici mi-juin je compte bien être déconfiné
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