Je trouve que les commentaires précédents laissent de côté un passage extrèmement important de ce 14ème tome:
[spoiler]je parle du "retour" de Satake au 21ème siècle.
Je me pose des questions sur ce passage.
Est-ce que Satake est en fait au "paradis"? est-il vraiment revenu au 21ème siècle?
Si c'est le cas, pourquoi n'a-t'il pas tout de suite appelé sa hiérachie? Pourquoi ne s'est-il pas précipité sur Internet pour vérifier les infos sur le Wasp par exemple?
Ce sont les raisons pour lesquelles je pense que ce passage est un dernier "adieu" à Satake.
[/spoiler]
Alors là, Benji, tu me déçois !
Surtout pour un lecteur averti comme toi, en effet je ne pense pas que tu aies découvert la BD depuis Zipang.
En tant que BDGISTES confirmé, ta maturité aurait du te faire comprendre qu’il ne fallait pas prendre au premier degré le retour de Satake chez lui.
D’ailleurs au fond de toi-même, tu connaissais déjà la réponse à tes questions comme tu le laisses suggérer dans ta dernière hypothèse.
Ce qui est sur, c’est que notre défunt pilote n’est pas retourné au 21ème siècle et encore moins rentré chez lui.
Mais bon je vais quand même te donner mon interprétation personnelle qui est très proche de Manu.
D’ailleurs comme l’a écrit ce brave Manu, le « retour » de Satake apparaît juste avant que notre pilote ne percute les deux suppositoires. Pour être clair, l’auteur a illustré les pensées de Satake qui ont défilé juste avant sa mort.
C’est un peu à ce qui arrive aux personnes qui ont côtoyé la mort de très près, comme par exemple ceux qui se retrouvent dans un avion de ligne et qui de façon inexpliqué se met à plonger en piqué !
Alors sentant que la mort devient inévitable, certains passagers voient soudainement toute leur vie défilé en quelques secondes.
Et heureusement pour eux…..l’avion se redresse !
Sauf que pour le cas de Satake, l’autogire ne s’est pas redressé et s’est jeté dans les bras de la grande faucheuse.
Et c’est là que sont apparus les pensées.
Mais on peut dire qu’il s’agissait plus d’un mélange de pensées rêvées et des souvenirs nostalgiques.
La pensée rêvée c’est lorsqu’il s’imagine en se réveillant sur la plage et en débarquant dans sa maison avec sa combinaison et son casque de pilote et en voyant sur la commode tout les journaux que sa femme a collectionné depuis la disparition du Miraï.
Et puis il y a aussi les souvenirs nostalgiques lorsque Satake se retrouve à dîner paisiblement avec sa femme et son fils et en train de revivre ce semblant de sa vie d’antan.
C’était une manière de dire adieu et de partir sans regret dans l’autre monde. Cela est accentué avec l’apparition de son fils en uniforme. Non seulement, il a assuré sa descendance, son nom mais en plus son fils pourrait prendre le même chemin que son père : Servir la mère patrie !
Alors forcément, il se sent partir avec le sens du devoir accompli en se sacrifiant pour sauver son navire et aussi d’avoir vécu une vie de père de famille honorable.
Maintenant, il a rejoint au paradis le nuage des pilotes mort au combat. Il y a Mori qui l’attend avec l’UmitoriI.
Ceux qui ont vu « Porco Rosso » savent de quoi je parle. D’ailleurs ceux qui aiment les combats aériens et qui n’ont pas vu ce chef d’œuvre de Hayao Miyasaki.
Précipitez vous à la Fnac !
Voila mon interprétation Matelot !
