Concernant le résultat d'un combat entre un "Zéro" et un B17, je ne serai pas aussi catégorique que toi. Le "Zéro" est très faiblement armé pour descendre un B17, bombardier très solide s'il en est. Cf. les déboires des allemands au-dessus du Reich (qui finirent par monter des canons de 30 mm et des roquettes air/air sur leurs chasseurs).
Je serai d'accord si le Zero serait venu d'en face et avec la même altitude.
En effet, le B17 est une véritable forteresse volante avec je ne sais combien de postes de mitrailleuses.
Mais ici, les Zero semblent venir d'une plus grande altitude et surtout ils viennent de l'arrière !
Là, les P38 ne pourront pas faire grand chose contre les zéros qui vont plonger en piqué sur les B17.
Et comme tu dois le savoir, un bon pilote d'avion de chasse cherchera à tirer en priorité sur le point faible du bombardier.
C'est à dire le poste de pilotage. (Je me souviens du film Pearl Harbor lors des scènes de combat de la bataille d'angleterre, on voit un spitfire détruire le nez d'un bombardier),
C'est comme-ci, il avait tiré une balle dans le cerveau.
Et c'est ce que va faire le pilote du zéro mais après c'est sur il va avoir les P38 aux basques.
« Et puis quoi encore ! Tu nous a balancé tes deux suppositoires, tu rentres dans mon périmètre d’attaque et tu crois que je vais te laisser filer à l’anglaise comme si de rien n’était ».
Peu de chance de pouvoir faire une deuxième passe, surtout si l'escorte a réagi comme tu le suggères
Encore faut-il pouvoir détruire la cible. Là aussi, la rafale sera brève, d'où l'intérêt d'augmenter le calibre des canons/mitrailleuses et leur cadence de tir. Le "Zéro" est un peu léger pour ça : 2 canons de 20 mm ; une mitrailleuse de 12,7 mm et une de 7,7 mm ... A comparer avec les FW 190 "Sturmbock" allemands surarmés, dont 2 ou 3 obus de 30 mm détruisaient un bombardier lourd.
C'est un peu idiot comme tactique. Je m'explique : le B25 a largué ses bombes ... Il s'éloigne et n'est plus menaçant. Peu de chance de le voir se réaligner pour une deuxième passe. C'était formellement interdit -au moins déconseillé- car considéré comme suicidaire, la DCA ne pardonnant que rarement (Cf. dernière mission du Cdt Marin la Meslée, as français de la 2ème GM). Pourquoi s'acharner sur ce B25 quand les autres sont presque prêts à larguer ? Quelques précieuses secondes et pas mal d'obus de 20 mm perdus !
Le Phalanx (CIWS), c'est très joli, mais c'est l'arme de la dernière chance, efficace à très très très courte portée. L'explosion de la cible peut éventuellement endommager le navire (éclats, etc.) ! Le Miraï ne devrait pas s'en sortir indemne.
Je ne connais la structure exacte d'un B17 mais si le pilote nippon arrive à "arroser" durant quelques secondes le poste de pilotage de façon précise, son arsenal léger ferait déjà de sacré dégât.
C'est vrai qu'il aurait pu le laisser partir mais c'est le phalanx qui n'en a fait qu'à sa tète.
Comme le traçage automatique était encore activé, il se devait d'"allumer" tout objet volant qui se trouve dans son périmètre.
Revenons à la bataille!
Le phalanx se retrouve à sec, il faut le réapprovisionner!
[...]
Je parle bien sur de la réaction incroyable du lieutenant Yonekura lorsque Kikuchi lui a ordonné d’aller recharger le CIWS.
Yonekura répond : « Mais aller sur le pont pendant un combat, c’est très dangereux ! »
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