Néanmoins, cette maquette intérieure de l’ouvrage, qui à priori peut effectivement être ressentie comme rigide, hé bien Chaland s’en amuse, il s’en affranchit à plusieurs reprises.
Et, pour notre plus grand plaisir de lecteur qu’il s’est toujours imaginé averti, il se joue de cette contrainte pré oubapienne…
C’est pour cela aussi, qu’au delà de la réjouissante ambiance feuilletonnesque début vingtième, cette tristement dernière publication me réjouit autant.
Ambiance feuilletonnesque que l’apparition lointaine d’un couple de punks sur le quai du métro Bastille vient d'ailleurs contredire, comme une sorte d’anachronisme à l’envers…
Dans cet exemple la maquette « rigide » a quelque chose qui confère au surréalisme, puisque dans un même décor on voit le personnage 2 fois, le dit décor étant séparé par la blanche barrière « elliptique », la séparation des vignettes, le tout comme une tentative de reproduction d’action cinématographique, ce qui, il faut le dire, avait déjà été expérimenté plusieurs fois avant Chaland – Cf Fred, Hergé, Herriman, et quelques autres.