Alors…
Je sais qu’il est un peu tôt pour en parler… mais vu que durant l’été, les fora se vident à mesure que les plages se remplissent… Je prends donc un peu les devants pour les lecteurs qui iront se promener en tongs chez leurs libraires spé préférés fin août. Nous devrions être encore présents sur les étals début septembre… mais face à l’artillerie lourde, on risque de disparaître à l’ombre des piles des best-seller. Alors… Waterloo 1911, mangez-en dès août ! Avec des tomates cerises, ce sera délicieux !
Je vous mets ma bafouille écrite lors de la présentation éditeur, il y a bien 4 ou 5 ans (Travailler dans la BD, c’est apprendre la patience…):
Waterloo éveille, à l’oreille de chaque français, la nostalgie d’une époque terrible mais glorieuse. Que l’on soit pacifiste ou allergique à l’Histoire, force est de constater que cette petite ville de Belgique est passée à la postérité de notre inconscient collectif comme le symbole d’un bégaiement de l’Histoire de France, un moment clef où la Grande Nation est passée à côté de son destin. C’est sur ce sentiment de frustration qu’est construit l’univers de Waterloo 1911…
Le 18 juin 1815, Napoléon rencontre, sur les plaines du Brabant, les Anglo-Hollandais de Wellington et les prussiens de Blücher. Historiquement, le détachement français de Grouchy se « perd » et ne prend pas part à la bataille. Il en découle une défaite qui mettra fin aux espoirs d’un Empire universel. Dans l’hypothèse « Waterloo 1911 », Grouchy arrive en heure et en temps sur les lieux des combats. Il s’ensuit une victoire retentissante de L’Aigle.
Un siècle plus tard, débute notre histoire. L’uchronie de 1815 est digérée. La révolution industrielle anglaise n’a pas eu lieu. La France est à la tête du progrès et des hautes technologies basées sur l’énergie vapeur. Ceci dit, la trame historique reste très proche de celle ayant réellement existé en 1911. La mise en place d’une dynastie napoléonide pérenne à la tête de l’Etat n’a pas bouleversé fondamentalement la représentation sociale et historique de la « Belle époque ». Le jeu pour le lecteur sera donc de s’amuser à relever les informations véridiques et les « arrangements » aménagés par les auteurs… De toutes les façons, comme le disait si bien l’historien télévisuel Alain Decaux : « On triche toujours avec l’Histoire… »
Voici pour l’univers… après, le corps du script est constitué d’une enquête policière avec de la testostérone et de la sueur…
Je vous laisse la couverture quasi officielle…
Une petite carte qui n’a pas d’impact direct sur l’histoire… mais tant qu’à créer un univers autant être cohérent…
Et pour finir, le blog du dessinateur :
http://emilianoalexiszarcone.blogspot.com/Si vous voyez des cases qui feraient rougir votre maman… Je botte en touche… mon collègue italien est prompt à mettre de la fesse explicite dès que je parle de léger érotisme… Le tempérament latin, il faut croire !
. Mais bon, cela donne une tonalité particulière à ce tome 1 que je ne renierai pas !
Et enfin… les blogs des deux coloristes qui ont bossé en tandem et où l’on peut voir quelques pages colorisées :
http://loriencolors.blogspot.com/&
http://www.crazy-pooh.fr/-Portfolio-.htmlEt hop !
A+