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Et Astérix en Lusitanie (Portugal) ?
Pas encore fait comme pays somme toute assez proche.
Oui, Astérix en Lusitanie serait un excellent sujet. Le Portugal mérite une visite d'Astérix. C'est un pays proche qui ne détonne pas dans l'univers antique d'Astérix comme l'Atlantide, les extra-terrestres voire même l'Inde.
Les Lusitaniens sont caricaturés dans deux albums (à chaque fois comme esclaves petits et bruns avec un gilet (c'est déjà un régal de les voir): "Le domaine des dieux" où ils arrachent les arbres de la forêt et "La galère d'Obélix" où ils rament sur la galère de César.) Ils méritent une aventure et une caricature plus poussée qui nous ramènerait aux meilleur des histoires d'Astérix les voyages éducatifs : les visites aux voisins européens : la Grande Bretagne, la Grèce, la Suisse, l'Allemagne, l'Espagne, la Belgique, l'Egypte, un peu moins la Scandinavie ...
En plus le Portugal a son résistant national historique à l'envahisseur romain : le lusitanien Viriatus (Viriathe, 149 avant JC) ça fait des liens avec nos gaulois et Vercingétorix ! Reste à trouver une terminaison caractéristiques pour les noms des lusitaniens : le -ès peut être ou le -o ?.
Et puis ce serait un magnifique cadeau que nous ferait Uderzo s'il nous dévoilait enfin au détour de cette nouvelle histoire les noms respectifs des épouses (jusqu'ici anonymes) de Cétautomatix et d'Agecanonix :
je propose respectivement "Alcaline" (ou "Grisemine") et "Adrénaline" ... (le père d'Abraracourcix n'est pas non plus nommé dans le mini épisode de la naissance d'Astérix et d'Obélix à la différence de celui des autres héros, ça manque : je propose donc "Aventurépix").
Je lis beaucoup de critiques à l'encontre d'Uderzo sur ce forum, évidemment il est difficile de succéder à Gosciny, même pour le co-créateur qu'est Uderzo, mais il est le seul légitime à poursuivre car sans sa main talentueuse je ne suis pas sûr que nous aimerions autant le monde dessiné d'Astérix.
Pour ma part, je ne pourrai pas m'empêcher d'acheter tous les albums d'Astérix qui restent à venir, pas à cause des campagnes marketing, mais parce que j'adore trop être replongé dans ce petit microcosme du village, et ce qui pour moi sauvera toujours les albums d'Uderzo ce sont les pages, même disons les cases, si vous êtes vraiment très sévères, où il nous livre le village sous un angle de vue inédit, la trogne d'un nouveau centurion commandant l'une des garnisons voisines où d'un nouveau préfet cupide, une nouvelle configuration du banquet final, etc ... tous ces petits détails qui font le charme de la série, à défaut d'un scénario, simple, marrant mais solide et cohérent que nous espérons tous.
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