Anianka a écrit:je ne l'ai effectivement pas dit, mais c'était une projection a long terme, une fois la guerre terminée
et malheureusement, je pense que l'adhésion de la Turquie va erre très rapidement reproposée et ça serait honteux de ne serait-ce qu'envisager celle ci ...
et l'Ukraine comme vous l'avez dit, ne rentre dans aucun des critère mais une fois la guerre terminée, je pense que certains pourraient avoir envie de la faire entrer rapidement, ce qui serait tout aussi catastrophique pour l'UE.
A ce niveau de long terme, cette projection tient plus de l'épouvantail qu'autre chose. Outre les critères économiques (concurrence, corruption, respect des normes) et sociaux (droits des minorités, libertés de la presse, d'association, etc.), si la Turquie veut, ne serait-ce qu'une chance de négocier une entrée dans l'UE, il faut qu'elle règle le "problème" kurde et fasse gentil-gentil avec les Arméniens (= accepter d'appeler génocide ce qui est un génocide). A la vitesse où vont les choses, c'est en générations (25 ans) dont il est question, pas d'années.
Ukraine dans l'OTAN, c'est évident plus tangible, dès que le conflit actuel est réglé, l'adhésion à court terme est quasi-certaine. Je ne vois pas où ça serait catastrophique pour l'UE par contre. Le flan Est de l'UE (Baltes, Pologne, Roumanie) serait même très content (sans compter les contrats de reconstructions qui se négocient déjà).
Pour Erdogan, il est à la bonne place et doit avoir réalisé que Poutine n'est peut-être pas le meilleur allié pour l'avenir (le coup (aussi étrange qu'il est) de Prigojine a montré que la forteresse russe n'est pas si solide que ça finalement). Donc, il lâche du lest du côté de l'OTAN, histoire d'assurer ses arrières et, peut-être gagner deux-trois pièces sur le tapis géopolitique.