xof 24 a écrit:Juste en passant...
Le "non agrandisssement" des planches lorsqu'un album sorti sous format classique sort en format "Grand format" n'est pas daté de hier
Pour ceux qui ont les Arlequin de Dany paru chez Joker édition
Et les Jeremiah sortis en intégrales chez Dupuis
Le grand format a souvent été choisi pour vendre plus cher car moins de ventes globales...
Sinon je reviens juste sur le débat du "souple". Comme si une BD cartonnée coûtait beaucoup plus cher à produire
Les premiers albums "promotionnels" parus chez Dupuis étaient souple, mais cela a duré assez peu d'opérations et désormais ceux sont des albums cartonnés. Même pour l'opération BD à 1EURO /2 euros ceux sont des albums cartonnés...
Les moyens techniques sont tels que désormais lorsqu'un éditeur fait le choix d'une couverture souple, ce n'est pas un choix financier.
Chez Delcourt le souple c'est la collection Shampooing
https://www.bedetheque.com/search/album ... g&RechEO=1
Oui, c'est ce que je voulais souligner :
le (faux) grand format a été choisi délibérément pour tromper les acheteurs et vendre plus cher. Que cela ne date pas d'hier, mais d'avant-hier n'y change rien.
Quant à la différence de cout de production entre souple et cartonné, vous semblez avoir des chiffres ; pouvons-nous les connaitre ?
cicerobuck a écrit:Le serment continue de se mordre la queue : ton fils lis ce que tu lui propose chez toi. Un môme qui en 2019 se retrouve chez Album ou la FNAC, et qui sort avec un Tanguy Laverdure, tu as le droit d'y croire si tu veux, comme moi de sourire.
Ce matin, sur TF1, chaine de grande audience, était diffusé le dessin animé "capitaine tsubasa" ; c'est la suite (et apparemment la copie conforme, d'après ceux qui ont vu l'original) de "olive et tom". Même graphisme, même animation qu'il y a 30 ans. Et pourtant, ça marche.
Mon fils, habitué à des graphismes plus évolués ("Heidi", "Miraculous") a pourtant bien accroché.
Quand un produit est bon, il plait toujours.
Mais il faut le mettre en avant, le proposer, aider l'enfant à se tourner vers ce qui est bon.
Aux parents de jouer leur rôle de parent, aux libraires de jouer leur rôle de libraire, et aux éditeurs de jouer leur rôle d'éditeur, c'est à dire (pour tous) d'amener à la qualité, sans préjugé sur ce qui serait daté ou pas.
Thierry_2 a écrit:yannzeman a écrit:
Il faut juste amener les enfants vers ce qui est bien, et ils aiment, comme ceux des générations précédentes, finalement.
C'est notre rôle de parent.
alors là, non, non, non et non et en plus, je m'oppose formellement à cette abomination
en temps que parent, je me borne à me réserver un droit de véto lorsque je pense un truc indéfendable et je ne l'ai fait qu'une fois lorsque je suis tombé sur un album que mon gamin lisait, genre footmaniax, qui flirtait dangereusement avec l'homophobie, la misogynie et le racisme, en plus d'une lourdeur pénible ainsi que de faiblesses graphiques et narratives criantes.
Sinon, ils lisent ce qu'ils veulent.
Perso, j'ai grandi en entendant que je lisais de la merde et que je perdais mon temps. Je me suis forgé mes goûts tout seul, dans une famille où la BD était paradoxalement mal vue à l'exception de Goscinny et Cauvin (bien obligé
). Tout ce qui était un temps soit peu réaliste ou "moderne" était critiqué. Pareil côté littérature, refusant le mauvais genre en bloc, où les auteurs pas propres sur eux.
donc, voilà, laissons les enfants découvrir par eux-mêmes. Rien ne nous empêchent de laisser traîner des trucs. A ma grande surprise, les gamins sont tombés dingue de père et fils. I'aîné aime asterix et le cadet les schroumpfs. mais à côté de ça, il y a magic7, yokai watch, chi, naruto, nelson, lapins crétins... je ne juge pas, je les laisse dévorer ce qu'ils veulent.
Mon fils lit ce qu'il veut... dans ma bibliothèque.
Je ne lui interdit rien, mais je lui conseille de ne pas lire telle ou telle chose, parce que ce n'est pas pour lui (trop tôt), comme par exemple "Rachel rising" de Terry Moore ; il m'a écouté et a reposé cette BD, qu'il avait déjà feuilleté dans le passé sans vraiment accrocher (et assez interloqué par certaines vignettes, qui l'ont probablement inquiété).
quand il sera plus grand, ado , bien sur que je ne pourrai pas l'empêcher de faire des conneries, et de lire n'importe quoi en mon absence. ca j'ai fait pareil.
mes parents m'ont laissé lire ce que je voulais dans leur bibliothèque (où il n'y avait pas de BD ; pour ça, j'allais à la bibliothèque municipale), et c'était parfois trop tôt dans mon développement.
Il lira donc, plus tard, ce qu'il veut, mais ça ne m'empêchera pas de lui dire si c'est bien ou pas.
mais à 5 ans, par contre, là, je veille pour qu'il ne lise pas n'importe quoi.