nexus4 a écrit:Je crois que tu n'y es pas.
C'est le point de départ d'une réalité alternative, c'est bien ce qui chagrine Thorgal, c'est que dans celle-ci son jeune alter ego pourrait ne jamais être aussi heureux qui lui. Je ne sais toujours pas si Fred Duval va s'engouffrer dans cette faille ou si celui de Adieu Aaricia est juste un one shot et que lui fera son album sans en tenir compte.
voire une réalité onirique, le piège de Nidhogg étant de
faire croire des choses à Thorgal, jusqu'à le faire douter et lui faire commettre l'irréparable (suicide par exemple). C'est un peu l'utilisation avouée de Robin Recht du piège classique du diable (appelé le "serpent ancien" dans la Bible), le serpent faisant douter Adam de Dieu en lui posant une question déformée (
Dieu a-t-il-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? alors que Dieu avait dit
Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal .... "?)
Et Nidhogg instillant le doute dans Thorgal en disant "Loin d'Aaricia, ta vie sera un chemin de haine et de guerre, tu succomberas à la colère que tu as toujours combattue, ton destin est tout tracé, tu seras malheureux et rongé par le remords, etc". (Il ne faut pas oublier que le serpent/le diable est souvent nommé 'l'adversaire", "l'accusateur" ou le père du mensonge".
Et Thorgal tient bon dans cette tentative de torsion de la réalité et répond "moi j'ai confiance en mon destin et enlève la bague du serpent".
Et naturellement s'ensuit une lecture possible où le fait que Thorgal n'ait pas craqué aux insinuations de Nidhogg est simplement une défaite du serpent, le tableau qu'il dépeignait étant faux, un pur mensonge destiné à le faire craquer, et pas forcément une réalité parallèle qui pouvait réellement se produire et être vécue par Thorgal.
).
