Diddu a écrit:Ce cycle Cocos nucifera island qui débute avec les jalousies et se termine (j'espère) içi est à oublier.
Cooltrane a écrit:2è tiers prépublié (moins un page comparés aux cahiers) dans l'Immanquable, mais les couleurs risquent de surprendre (et pas nécessairement en bien).
Déjà que le dessin de FLG évolue très fort d'album en album, mais à moins d'une impression des couleurs ratée dans le mensuel, cet album pourrait en repousser qqes uns - car le temps de la Terrasse ou des Jalousies est bien loin, désormais
Cooltrane a écrit:lusabets a écrit:Survolé vite fait dans le dernier n° de L'immanquable ce Théodore Poussin :
j'ai cru voir le retour de Corto Maltese...
en effet, on est dans une grosse surprise sur le dernier tiers.
cela risque de ne pas passer auprès des fans "plus classiques", mais j'en serai pour le 3è cahier (n&b) et l'album couleur
Il y a un peu de La Maison Dans L'Ile dans cette fin de tome.
Solomon a écrit:Le cycle se terminera avec le prochain album, comme Le Gall l’a déjà annoncé dans une entretien (et comme d’ailleurs la dernière planche laisse présager).
Théodore Poussin a toujours été synonyme d'aventure, ce depuis déjà trente-cinq ans. Elle offre dès l'origine un cortège de pirates, de décors exotiques, de femmes fatales et de mystère. Pourtant, Frank Le Gall a toujours pris soin de ne pas se laisser aller aux explosions technicolor, préférant faire de sa série un voyage plus intime et mélancolique.
Ce quatorzième tome ne fait pas exception à la règle. L'armée britannique est bien décidée à mettre la main sur Théodore, qu'elle soupçonne de piraterie. Ce dernier s'est réfugié chez la belle Aro Satoe, où il espère être à l'abri des autorités. Le répit est de courte durée et des soldats débarquent pour l'arrêter. Pour leur échapper, Poussin est contraint de fuir et s'enfonce dans la jungle, accompagné de la jeune femme et d'un des lieutenants de celle-ci : Nana Sahib. Le périple se révèle des plus dangereux. Une peuplade mystérieuse hanterait la forêt et un piège mortel pourrait se dissimuler derrière chaque branche. Dans une ambiance de plus en plus étrange, le jeune homme est confronté à un choix extrêmement difficile, qui fait écho à son histoire familiale.
Ce nouveau tome combine action et voyage intérieur, comme cela a déjà souvent été le cas dans les épisodes précédents. Ce ton si particulier est la marque de cette saga débutée il y aura bientôt quatre décennies. Avec constance, Théodore Poussin évolue hors des modes et des tendances, préservant une identité particulière entre Tintin et Corto Maltese. Son principal protagoniste a toujours partagé une certaine parenté physique avec le personnage d'Hergé, mais sa complexité et sa mélancolie le rapprochent plus de l'alter ego d'Hugo Pratt. Le petit gratte-papier rencontré dans Capitaine Steene, est devenu un marin un peu désabusé qui préfère voguer à la limite des grandes routes commerciales. Il cabote à son rythme, faisant escale de loin en loin, vagabondant sur les mers de Chine et d'ailleurs. Naviguer dans son sillage reste décidément très agréable.
Diddu a écrit:Finalement, c'est encore l'île des morts de Arnold Böcklin qui est l'inspiration, inédite dans le série, et qui colle le mieux à ce que la Théodore Poussin nous a proposé jusqu'ici, tout en étant en adéquation parfaite avec le thème central de cet album.
tzynn a écrit:
Par contre les dessins m'ont surpris, avec des visages plus durs et réalistes pour certains personnages secondaires et ronds pour d'autres, et des dessins de décors parfois hyper noirs alors qu'on général les auteurs vont vers un dessin plus simple avec le temps. Certains personnages restant dans le style antérieur, je prends ça comme un parti pris avec une histoire dont les personnages ont des histoires et caractères plus fouillés, et une fin qui pourrait aller vers le tragique. Les dessins sont parfois très fouillés, et on est loin de la ligne claire qu'on avait pu avoir par le passé. A voir les planches en noir et blanc, Legall va plus s'inspirer du coté de Munoz ou certains Pratt que du côté d'Hergé
Cooltrane a écrit:absolument. On est pas encore dans Alack Sinner, mais on a l'air d'en prendre la direction.
C'est en effet encore plus visible en essayant d'imaginer en N&B la couve et sa jaquette, ou encore les couves des trois cahiers (ùoins la premère que les deux suivantes)...et aussi les peintures de verdure à l'intérieur des cahiers
Pour vérifier cela, faut ouvrir les cahiers, mais comme il faudrait les dé-cellophaner en librairie....
Diddu a écrit:Je pense que c'est vraiment l'évocation de l'île des morts de Böcklin, surtout vue la thématique de l'album.
Il faudrait interviewer le gall pour en avoir la certitude, mais pour moi, il n'y a aucun doute.
jfmal a écrit:Le dessin prend toute sa dimension dans la version N&B consultable dans les 3 cahiers ou dans la grande version de luxe.
Diddu a écrit:Je pense que c'est vraiment l'évocation de l'île des morts de Böcklin, surtout vue la thématique de l'album.
Il faudrait interviewer le gall pour en avoir la certitude, mais pour moi, il n'y a aucun doute.
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