Spirou et Fantasio LE VOTE

[alambix]

Message précédent :

16/20 Très bon album, l'aventure est locale, donc on peut avoir un effet "petite histoire" mais elle reste bien rythmée.

Attention, ce n'est pas péjoratif, c'est très les "petites histoires", mais difficile de noter celui-ci 18/20 sur cette base. Sinon, la grille de notation devient compliquée pour les autres.

[BDbilos]

16/20 Très bon album, l'aventure est locale, donc on peut avoir un effet "petite histoire" mais elle reste bien rythmée.

Attention, ce n'est pas péjoratif, c'est très les "petites histoires", mais difficile de noter celui-ci 18/20 sur cette base. Sinon, la grille de notation devient compliquée pour les autres.

Oui oui nous sommes d'accord. Ce n'est pas négatif, c'est simplement différent des "grandes" aventures avec voyages etc.
Très bon exemple des "bijoux" comme il a été dit

[antoinedf]

Spirou à Moscou : 15/20

Une aventure bien sympathique avec de nombreux bons gags (le ballet russe ) et son lot de péripéties. Les aventures avec Zantafio semblent en effet bénéficier d'une bonne étoile. Au niveau du dessin, rien à dire c'est un excellent travail. Il y a de très bonnes scènes d'actions (les poursuites en voiture, le passage dans les souterrains ou encore la chute du marteau qui est vendue par la grande case en plongée). J'aime particulièrement certains enchaînements comme la main de Spirou qui sort de la voiture pour se poser sur l'enveloppe. Je suis moins convaincu par la planche où Spirou dessine des moustaches à Fantasio (une révélation trop artificielle) et le début dans l'avion, où le personnage continue son disours sans remarquer la bagarre entre Spirou et son acolyte. J'ai moins accroché à l'histoire, un peu complexe par moment, mais c'est sans doute lié aux multiples réécritures et à mon intérêt moindre pour les histoires en Russie. Il y a toujours des éléments un peu gros (Spip bâillonné) mais ici ça passe. Je trouve tout de même que l'élément déclencheur (le coup de l'échange) est trop saugrenu pour faire un début efficace. Peu importe, le reste de l'aventure est bon et la passion des deux auteurs se retrouve jusque dans la modification du bandeau titre de la série.

[Mr Hubert]

Pour le Rayon Noir :

Je suis d'accord avec le terme "petite histoire", et c'est d'ailleurs pourquoi c'est le Spirou des années 90 que j'aime le moins (mais je l'aime quand même, hein ).
Je préfère les Spirou et Fantasio plus époustouflants, ébouriffants, flamboyants...
Ceci dit, après de gros albums aux 4 coins du monde, et avant la révolution qui se profile dans la série, c'était bien cette petite respiration à Champignac.

Non pour moi, le gros problème de cet album c'est la réutilisation de Vito.
Il n'y avait vraiment pas un autre malfaiteur plus inattendu à piocher dans la série ? Quitte à fouiller dans le "Triangle" de Fournier ou bien dans les 1er Franquin.

Là on se dit " ha tiens ! Encore Vito ! *Bâillement*"

Pour le reste, c'est très réussi, et l'atmosphère de la campagne de Champignac n'a jamais été aussi bien restitué que dans cet album.
Et comme dans l'album précédent, les couleurs sont magnifiques.

13,5/20

[Sonicvic]

Le Rayon Noir, ç'aurait pu être très casse-gueule et sombrer dans l'anti-racisme de base, mais franchement Tome & Janry ont relevé le défi avec brio.
Avec eux, on découvre la face sombre (*badum tsss*) des habitants de Champignac, prêts à renier des amis de longue date à cause d'un simple changement de peau. Et à la fin, on ne peut pas vraiment dire qu'ils aient profondément changé, mais peut-être que cette mésaventure en fera réfléchir certains à l'avenir...

On retrouve plein de têtes connues du village, comme Dupilon ou Duplumier bien sûr (celui-ci a même droit à son moment de gloire en s'opposant un instant au maire), mais aussi Jérôme, le gendarme absent de la série depuis L'Ombre du Z, ou Zénobe, aux abonnés absents depuis Le repaire de la Murène. Dommage qu'ils n'aient pas trouvé le moyen d'inclure aussi Cathénaire ou le photographe Flashback au détour d'une case. Mais quoiqu'il en soit, un peu de continuité, ça fait du bien !

Dommage que Vito soit là. Je l'aime beaucoup et il a quelques répliques marrantes, mais son inclusion est pas mal forcée, surtout qu'on ne sait pas comment il a pu arriver là après l'album 43 et comment il retrouvera sa place de parrain dans le 44.

Un bon 17/20 pour moi !

[Larry Bambell]

44. Le rayon noir : 08 / 20

Perso, fait partie de la trilogie désastreuse de T&J.
Ils ne font plus du "Spirou" pour les lecteurs, mais pour transmettre ici un "message" - d'un convenu d'une telle banallité !
Avec, cerise sur le boudin (noir), un Vito qui vient se fourrer à Champignac (... dont le comte, selon sa bonne coutume avec eux, décanille au plus vite), comme un cheveu sur la soupe !!

[Mr Hubert]

J'avais jamais fait gaffe, mais c'est vrai que Champignac est partout sauf à Champignac sous l'ère Tome et Janry.

(Sinon pour la partie de la "trilogie désastreuse", on va dire que c'est pour jouer les trolls ).

[Diddu]

Et pourtant, c'est bien plus fin que ce feront d'autres par la suite. On ne s'en rendait peut-être pas compte à l'époque, mais cela parait désormais d'autant plus probant.

[ZanZan]

Et pourtant, c'est bien plus fin que ce feront d'autres par la suite. On ne s'en rendait peut-être pas compte à l'époque, mais cela parait désormais d'autant plus probant.

Effectivement les albums de TetJ faisaient réfléchir les enfants autant que les adultes.

[ZanZan]

44. Le rayon noir : 08 / 20

Perso, fait partie de la trilogie désastreuse de T&J.
Ils ne font plus du "Spirou" pour les lecteurs, mais pour transmettre ici un "message" - d'un convenu d'une telle banallité !
Avec, cerise sur le boudin (noir), un Vito qui vient se fourrer à Champignac (... dont le comte, selon sa bonne coutume avec eux, décanille au plus vite), comme un cheveu sur la soupe !!

Heu.....je ne vois pas en quoi faire du Spirou empêche de transmettre un message . Personnellement, je préfère mille fois ça que les absurdités sans queue ni tête qui ont suivi ces deux auteurs.

C'est vrai que des robots géants, un Spirou garou ou un Spirou dragon Ball z c'est nettement mieux. ..

[Pierre-Jean]

13/20.

[alambix]

Ils ne font plus du "Spirou" pour les lecteurs, mais pour transmettre ici un "message" - d'un convenu d'une telle banallité !
!

Oui, j'ai eu la même pensée en lisant l'album. Le côté "devenir noir pour se rendre compte de ce que c'est", c'est vu et revu et ne va pas très loin.

Et pourtant, c'est bien plus fin que ce feront d'autres par la suite. On ne s'en rendait peut-être pas compte à l'époque, mais cela parait désormais d'autant plus probant.

Oui, tout à fait d'accord, un album "moyen" pour moi, mais très supérieur à ce qui se fait aujourd'hui.
Et côté graphique, y'en a un qui pourrait prendre des leçons ...

[Divelord]

18/20 pour le Rayon Noir

[Sonicvic]

Perso, fait partie de la trilogie désastreuse de T&J.
Ils ne font plus du "Spirou" pour les lecteurs, mais pour transmettre ici un "message" - d'un convenu d'une telle banallité !

En même temps, y'a-t-il seulement une histoire de Spirou qui n'aborde pas un point de vue consensuel et progressiste ?
(et c'est certainement pas Y&V qui vont inverser la tendance )

[Aigle Solitaire]

[alambix]

:D

Faut replacer cette planche dans l'époque. Tintin au Congo, c'était pas fort mieux.
http://amon-france.com/negrophobie-structurelle/

Le Rayon Noir c'est 1993. Difficile de comparer les deux.

[antoinedf]

Pour Le Rayon noir, j'ai l'impression que l'appréciation du lecteur dépend de sa suspension d'incrédulité.
Les deux auteurs se servent des propriétés d'un champignon pour changer de couleurs de peaux tous nos personnages principaux et donc montrer le regard des autres sur eux. Il faut donc accepter deux choses pour apprécier cette histoire : 1. que le prétexte scientifique va uniquement servir à développer un message (moralisateur) sur le racisme, et 2. que toutes les situations de cet album vont s'agencer pour que ce message se développe. C'est à dire, il faut que le comte parte pour qu'il ne puisse pas résoudre le problème, il faut que les deux héros soient touchés miraculeusement par le rayon noir et il faut surtout que le rayon noir change les gens en personne de couleur de peau noire : les personnages auraient pu être en négatifs, ou être noirs sans avoir la coupe afro et des lèvres plus charnues.

A partir de là, il y a deux réactions : 1.celle de Larry, qui pointe (à juste titre) l'artificialité du scénario qui sert avant tout un message, et le côté moralisateur des deux auteurs qui prime sur la logique du rayon noir (Il faut que le rayon noir fonctionne durant le discours et que ses effets soient temporaires pour que l'histoire fonctionne). 2. celle des autres membres du forum, qui acceptent ce contrat et profitent d'une histoire efficace et plaisante.

Pour ma part, je fait parti de ceux qui ont acceptés le contrat et j'ai passé un bon moment de lecture. Je trouve que quitte à faire la leçon sur le racisme, autant la faire à Champignac (des habitants très gentils mais crédules et donc adaptés au propos des auteurs). Le dernier acte (après le discours du maire) tire à mon avis trop sur la corde (Placide qui s'improvise jazzman, la bataille qui s'en suit et le happy end ). J'aurais préféré que le maire soit touché par le rayon et que les Champignaciens décident d'élire quelqu'un d'autre ; ça aurait sans doute mieux fonctionné que la bagarre devant le pub et la nouvelle manifestation au château. Je pense que c'est une histoire qui aurait gagnée à être une histoire courte (une sorte de petit format à la Tome et Janry, où on suit Fantasio, qui retrouve Spirou touché par le rayon). Mais ça reste très plaisant à lire, un côté "schtroumpf vert et vert schtroumpf à Champignac" qui séduit. 15.5/20 pour ses dessins et le côté très efficace de l'aventure.

[antoinedf]

Par contre dire que Le Rayon noir est bien parce que le message est plus subtil que ceux des repreneurs suivants (en particulier la vision antilibérale de Y et V ), me semble être un peu faible comme défense. Les auteurs suivants ne font simplement pas passer les mêmes messages et ne le font pas de la même façon.

[Sonicvic]

:D

J'avoue, c'était mieux avant.

[Larry Bambell]

Faut replacer cette planche dans l'époque. Tintin au Congo, c'était pas fort mieux.
http://amon-france.com/negrophobie-structurelle/

Le Rayon Noir c'est 1993. Difficile de comparer les deux.

Oui !... Quand acceptera-t-on de comprendre qu'il est vain (et ridicule...) de vouloir juger une époque à travers les verres (déformants...) des lunettes idéologiques d'aujourd'hui ?...

[Aigle Solitaire]

C'était une boutade, calmez-vous.