Arthur Pinson a écrit:Elle est très bien, et j'adore Gil Jourdan, mais avec un tel titre on s'attend à une histoire maritime, type Contrebande de Marc Jaguar, peuplée de marins montrant des dents à bouffer des haubans. Alors qu'elle se déroule en région parisienne, entre une prison, une villa de banlieue et les égouts. Seule la fin se passe dans un chantier de démolition de bateaux, mais vis-à-vis de l'histoire cela aurait pu tout aussi bien être dans une casse de voitures ou un entrepôt de gouda.
Et puis la formulation du titre est amenée de façon curieuse. Déjà, un chantier de démolition, ça s'appelle "Quillebeuf Démolition", la SoDéNor ou "Gonzales et fils", mais pas "le Crépuscule", "O temps suspends ton vol" ou "Le Terminus des prétentieux".
D'autre part, pour noter que ses complices se cachent sur une péniche amarrée sur le chantier "le Crépuscule", le malfrat écrit "Les cargos du crépuscule". S'ils s'étaient cachés dans une Kangoo garée sur le parking-relais Jean-Jaurès, il aurait sans doute écrit "Les Mercedes de Jean Jaurès".
Ha le coup du gouda