Fantaroux a écrit:Tireg a écrit:A ce moment-là, pourquoi ne pas sortir l'album entier d'un seul coup ?
Olivier Schwartz m'a confirmé à Angoulême (interview à venir sur un autre site) que c'était pour patienter, car l'éditeur ne l'embête pas avec les délais pour cette suite (contrairement à La Mort de Spirou qui devait tenir compte du centenaire de Dupuis).
Vicomte64 a écrit:Ce qui me dérange, c'est que son Spirou repousse son Atom Agency aux calendes grecques, et j'aimais bien...
Blackfrag a écrit:la série mère est destiné aux gamins trop jeunes pour commencer à lire du manga et qui viendrons pas faire ouin ouin sur la qualité du dessin ou un scénario minimaliste.
Elyho a écrit:Atom Agency a surtout souffert du syndrome de Yann en fin de carrière qui ne peut pas s’empêcher de placer 50 références d’argot ou autre partout au point que ça prenne le pas sur l’intrigue.
Pour Spirou, ça n’a pas trop posé problème parce que c’était Spirou et qu’il y a une fanbase solide qui veut absolument avoir la collec au complet, quoiqu’il arrive.
Mais pour un héros créé ex nihilo, les gens ont vite laissé tomber dès que ça devenait « lourd ».
Elyho a écrit:Sinon, le dessin de Schwartz, c’est sûr que c’est pas le dynamisme de celui de Franquin et qu’on aurait plutôt mettre Tarrin, Conrad ou Delaf, ou même Krings là dessus.
Mais perso ça va de mon côté. C’est vraiment du côté du scénario que ça peut pêcher par moment, qu’on sent une certaine mollesse ou asceptisation.
Delaf n’a pas seulement eu un dessin excellent sur Gaston, ses gags étaient totalement au niveau de ceux de Franquin (au moins pour une bonne moitié). C’est ça qui rend son album si bon, avec le dessin bien en synergie.
On passe trop à côté de l’importance d’avoir un bon scénariste. Mais ce scénariste n’est pas obligé d’être indépendant, Delaf a choisi de faire son album tout seul et ça donne quelque chose d’excellent, comme Franquin avec beaucoup de ses albums, ou Fournier... Emile Bravo aussi, même si c’est un autre registre. Avoir le scénario et le dessin bien cloisonnés, ça peut aussi nuire à la spontanéité dans certains cas, je crois.
Clovis Sangrail a écrit:Je fais des efforts, mais je suis de moins en moins convaincu par ce tome 57... hélas.
Je n'arrive pas à me faire à Seccotine avec son crop top d'adolescente de 14 ans (il lui manque plus que le piercing au nombril...) — il y avait certainement un moyen de l'habiller de façon moderne sans tomber dans la caricature. (Ça valait d'ailleurs aussi pour Fantasio au début du tome 56 d'ailleurs... Spirou sortant comme un pauvre clown avec son uniforme de groom des années 30.) Champignac a l'air complètement gâteux et prêt pour l'hospice.
Et ce langage ?! "Pâcome, c'est l'hallu totale !" Pourquoi pas "Z'y va, l'daron, tu m'fous le seum !" tant qu'on y est... ?? Là non plus, je ne suis pas contre par principe de faire évoluer le registre du discours, mais ici c'est n'importe quoi. La chambre du château ressemble quant à elle à un vrai taudis de clochard.
Et pourquoi ne voit-on pas les lattes du plancher sur la 6e case de la 1re page, quand elles sont dessinées partout ailleurs ? Les couleurs modernes qui jouent avec les ombres et les dégradés gagneraient à passer en aplats plus classiques, car ça n'apporte rien.
jfmal a écrit: Parce que cet album a été pensé pour nous, vieux lecteurs à la bourse bien garnie
Fantaroux a écrit:j'ai pu échanger [..] avec Olivier Schwartz, pour ceux que ça intéresse, on évoque l'actualité brûlante (le cahier, le nouvel album) mais aussi son arrivée sur la série, ses relations avec les scénaristes, son implication :
https://la-ribambulle.com/dans-la-bulle ... -schwartz/
Blackfrag a écrit:Je ne sais pas si j'ai chopé le syndrome du "oin-oin" mais quand je me retourne sur les 30 derniers Spirou que j'ai achetés à leur sortie en EO et ce que je vois sortir aujourd'hui, je me demande si la nostalgie de certains ne leur a pas donné des œillères aussi ; franchement, c'est une question de goût mais pour moi ç'est tombé tellement bas graphiquement que j'en viens à me dire que le reprise de Delaf sur gaston est une merveille à coté de ça sérieux...J'ai jamais eu aucun problème pour la reprise d'une série, car je pense que chaque personnage de BD à le droit de survivre, mais là le niveau est tellement nivellé par le bas que ça sera sans moi, mais je peux comprendre qu'on puisse encore s'accrocher au seul frein restant devant le ravin...
Le trait de Schwartz restera pour moi inapproprié pour Spirou.(je ne parle même pas des couleurs qui sont immondent)
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