de Deheffe Chevelu » 10/03/2024 22:58
Merci,
A vous lire régulièrement, je me doutais que ça risquait de défourailler. Pas déçu pour un dimanche soir.
Promis, je ne serai pas long… Ah ! Si.
C’est un temps plein cet espace de discussion ! Et ce site ? Renseigner, noter sa collection, vérifier quelle édition, émettre ses souhaits… Des dizaines de rubriques à explorer, des centaines de sujets à parcourir ! Un CDI, vite !
Mais quel plaisir d’enfin échanger avec des personnes qui enc…, non, sod…, non plus ; disons pénètrent les mouches et accordent aux détails plus d’importance qu’à une séance de coaching bien-être et bonne conscience.
Vive l’opinion (si possible pas trop éloignée des miennes, mais le monde n’est pas si petit), la mauvaise foi, les coups de sang et aussi, aussi oui, les coups de cœur et le positif, la joie que peut procurer une œuvre de cette catégorie picturo-littéraire centenaire qui manifestement passionne même les plus râleurs et pointilleux des participants.
Content, mais vite hors sujet.
Petite mise en situation : les trois Spirou de Schwartz & Yann (oui, je sais, on dit aussi « vu par », y en aura plus qu’un etc.) sont parmi mes préférés.
Contrairement à un certain nombre de commentateurs et bien que n’ayant probablement pas lu la moitié de sa pléthorique œuvre, je porte une admiration toute hétérosexuelle à Monsieur Lepennetier. Non parce qu’il a arpenté comme moi les dédales massaliotes – quoiqu’un peu plus tôt – mais plutôt pour son impact atomique sur mon adolescence, ma jeunesse et la suite.
Innommables et Hauts de pages (entre autres), bien que découverts trop jeune, furent relus et suivis avec un plaisir sans cesse renouvelé. Idem pour Pin-up et autres œuvres, mais je m’égare. La férocité du tandem Y&C, c’est du post-punk en BD, sauf que Didier dessine bien mieux que Steve Jones joue de la guitare. Je me perds encore.
Donc, Olivier Schwartz : je dis bravo (attention hein, pas d’allusion à Émile), je l’ai découvert tard et je me contrefous qu’il soit pertinent ou non pour continuer à faire vivre la série mère.
L’important, c’est qu’il prenne du plaisir, qu’il nous en donne et que tout cela glisse dans des scénarios à la hauteur comme Dupilon sur une plaque d’égout passée au Métomol.
Donc j’attends.
PS : je débute, alors les avis désobligeants pour certains albums viendront en temps utile. J’ai bien compris que si Noémie roulait au glucose, certaines locomotives de ce forum carburaient au fiel.
Ne dîtes plus : "critique de B.D. biodégradable", dîtes : "exégète"... Y&C