de Ivanna » 19/03/2016 17:22
Il y a un second être humain officiel à bord de Sillage et le conseil doit voter s'il lui accorde ou non la citoyenneté sillienne. Nävis l'espère vivement et prend ses responsabilités pour le convaincre. Mais très rapidement, cette préoccupation devient secondaire car un virus extrêmement puissant provenant de l'ornosphère convoité par le Magister et récupéré par Bobo.
Jean-David Morvan propose cette fois un scénario assez classique, mais qui se laisse lire. Le problème que j'ai avec l'histoire de ce tome c'est que je ne suis jamais surprise malheureusement. Ce n'est pas la première fois que ce type de scénario est exploité dans un récit de Science Fiction, que ce soit dans un roman (Toxic de Stéphane Desienne,) un jeu-vidéo (Dead Space,) ou encore un univers bien précis comme Star Wars avec le roman Death Troopers de Joe Schreiber, ce n'est pas nouveau. Le scénario ne propose rien de réellement neuf, mais il est très bien écrit et il y a un excellent rythme, on ne s'ennuie jamais et on prend plaisir à suivre les aventures de notre héroïne. Je dois dire qu'ici cela avance très vite et qu'on en a pour notre argent. Bon le scénario ne se concentre pas uniquement sur le virus, il y aussi des éléments ayant une plus grande importance, notamment pour la suite de la série. La manière dont le scénariste distille les informations fait très comic-book et je dois dire qu'on s'imagine de nombreuses évolutions possibles pour la suite, notamment en ce qui concerne Nävis. J'aime bien les phases d'action du récit, c'est simple, mais efficace et puis elles font leur petit effet quand même. J'espère que la suite sera un peu plus inventive, mais qu'elle restera de qualité comme c'est le cas ici.
Les dessins sont bons, c'est dynamique, toujours aussi pulp et je dois dire qu'il y a de belles planches qui font rêver et voyager, c'est un peu moins surprenant que d'autres tomes, mais j'aime bien.
7/10
"Euh.. C’était quoi déjà la question?" Jenny
"Trois frères unys.Trois Licornes de conserve vogant au Soleil de midi parleron.
Car c’est de la lumière que viendra la lumière. Et resplendira 20 37 42 N. 70 52 15 W.
la † de l’Aigle."