[SPOILER] Sanctuaire T3 : la fin d'un cycle

de **coukie** » 11/10/2004 08:08

Message précédent :
Hé hé... j'ai relu la fin et il y a différentes lectures:

Ma préférée c'est celle exposée plus haut... c'est-à-dire troisième guerre mondiale=apocalypse...

Mais j'ai mieux sur le pourquoi:

En fait, lorsque on dit à June "ce c'est qu'il veut" pour l'empêcher de détruire tout, c'est Môth qui lui dicte cela car justement il ne veut pas ça! Si tout le monde est mort il n'y a plus de "nourriture".

Etant donnée que Môth est déjà libéré, June choisit d'épargner des souffrances terribles aux humains... il les sacrifie donc tous (comme le peuple qui a construit la prison avait fait avant lui) et laisse Môth tout seul et donc impuissant... de toute façon il est apparement indesctructible...

Evidement le commandant meurt avec tout le monde et retrouve son fils également mort.

Je m'étais trompée à ma précedente version: En fait, lui, il choisit de se sacrifier, de ne plus sortir du sanctuaire même au prix de ne plus voir son fils...

L'autre option c'est que justement ils ont libéré Môth mais ils sont tous morts, il ne se sont jamais echappés et Môth est libre de se nourrir de la souffrance de tout le reste du monde...

Je ne sais pas ce qui est pire... franchement...

Ah et puis, je tiens à dire que j'ai trouvé cool de retrouver plusieurs de mes acteurs préférés dans cette série... William Hurt, Bruce Willis, Scott Glenn... etc. Si la distribution du film est la même... ça va être bien ça...

de **coukie** » 12/10/2004 09:06

Je remonte ce post dans l'espoir de relancer la discussion...

de **MisterOl** » 12/10/2004 13:40

Je glisse juste un mot sur une remarque de Christophe concernant son dessin. Je sais que je devrais aller le mettre sur l'autre post mais je trouve que la discussion est plus claire ici.

Ce problème sur la reconnaissance des personnages commence à me poser problème, [...] De toutes façons j'ai prévu des stratagèmes sur mes prochaines séries à ce propos... je vais me "Largowinchiser"!

Je trouve justement que ton style de dessin fait tout le charme de cette BD. J'étais resté en arrêt devant Zéro absolu pour la même raison. Et puis, je trouve que de se "Largowinchiser" risque de faire perdre un peu de l'identité propre à chaque dessinateur. Enfin, je m'avance peut-être un peu là. Ce que je veux dire, c'est que lorsque je cherche une nouvelle BD, c'est justement parce qu'elles sont essentiellement différentes les unes des autres. Si, c'est pour retrouver un dessin "unique", bof, bof. Mais ça n'engage que moi.

Cela dit, je précise que je suis un adepte d'Andreas, et donc je suis habitué aux choses compliquées où il faut aller d'avant en arrière pour pouvoir (tout) comprendre. Mais n'est ce pas l'intérêt d'un livre ? Justement de pouvoir se ballader à son grè ?

Pour résumer (et avant qu'on me foute dehors pour hors sujet), je voulais juste dire qu'il est suffisamment rare de voir des dessins si réalistes (du moins à ma connaissance) pour qu'on puisse le perdre. Moi, j'aime bien ton dessin :ok:

-->la galerie de mes originaux sur 2DG · de **danielsansespace** » 13/10/2004 12:26

Pour le dessin, c'est bien cet aspect hyper-réaliste qui m'a tenté. Même si , c'est vrai, la caractérisation physique peut souffrir de cet aspect. Ce qui m'a gêné parfois dans cet aspect photo-réaliste, tout bêtement, c'est que les personnages parlent la bouche fermée. Tout bêtement, quand ils parlent je m'attends à ce qu'ils aient la bouche ouverte.
Bon ça, c'est du détail.

Maintenant, quant à mon interprétation de la fin, moi je serais tenté d'y voir une happy end. Moth est petu-ête mort et voici pourquoi : Hamish se trouve libéré de l'emprise de Moth. Je pense que les visions d'Hamish se passent en même temps que les derniers gestes de June. Et non après (même si elles nous sont montrées après). Et cette impression de sérénité qui peut se dégager de la rencontre entre hamish et son fils, c'est qu'il règle enfin ses comptes personnels avec sa culpabilité. Cette culpabilité était entretenue par Moth pour faire sortir hamish et dégager la porte. Finalement, Hamish retrouve son fils dans la mort, parce qu'évidemment il meurt dans les explosions du sanctuaire puis les explosions qui visent Moth. Tout ça se passe donc après la mort, il trouve enfin la paix, libéré de Moth.

La réserve quant à cette interprétation, c'est qu'en théorie on est libéré de Moth quand on meurt, tout simplement, même si Moth continue à vivre. Donc elle n'entre finalement pas en concurrence avec la théorie selon laquelle Moth est libéré.
Ma deuxième interprétation, peut-être plus réaliste, se résume donc par le fameux "après moi le déluge". June sacrifie les hommes autour de lui pour les libérer de l'emprise de Moth et on voit cet effet secondaire de la mort sur l'exemple de Hamish.
Hamish est donc déjà mort depuis un moment lorsque on lit ces pages (depuis la libération de Moth du sanctuaire). Mais les dernières pages reprennent simplement à titre d'illustration le fait que lorsque on meurt on se trouve libéré de ses souffrances, de ses culpabilités. Et le sens général profond (parce que je pense qu'il doit bien y avoit un peu de profondeur, à commencer par les 800 mètres de faille) de ce triptyque, c'est donc : "on a pas forcément des vies faciles, on souffre mais un jour ça sera fini. Et tant pis pour les autres, ils souffriront à leur tour, parce que moth est partout". Le monde ne peut pas avoir de fin. La souffrance sera toujours au monde (Moth), elle remonte à la surface dans notre quotidien, mais le jour de sa mort, au moins on gagne le repos.
Donc : "après moi le déluge".
What do you think ?

de **mathhatt** » 13/10/2004 12:44

What do you think ?

intéressant, comme les autres interprétations proposées :ok:

de **coukie** » 13/10/2004 15:25

Ta vision est assez proche de la mienne... mais j'aime la mienne plus... :mrgreen:

-->la galerie de mes originaux sur 2DG · de **danielsansespace** » 13/10/2004 22:38

Surprenant : dans le monde du 14 octobre (et aussi surprenant qu'un ami m'envoie ça : complètement une coincidence...)

L'alphabet du royaume d'Ougarit
LE MONDE | 13.10.04 | 14h49
Coincée entre le Liban et la Turquie, la région de Lattaquié, en Syrie, correspond à peu près à ce qui fut le berceau d'une antique civilisation commerçante et cultivée.
Lattaquié (Syrie) de notre envoyé spécial

Il n'y a pas longtemps, on pouvait lire, au Musée de Damas, une inscription sur laquelle l'humanité reconnaissante remerciait la Syrie de lui avoir donné l'alphabet. Il est vrai qu'il y a trois quarts de siècle, en 1929, une mission archéologique française découvrait sur le tell de Ras Shamra (la colline du fenouil), près de Lattaquié, au nord du pays, des tablettes d'argile inscrites dans une langue inconnue.

Très vite, les chercheurs allaient identifier le site comme la capitale du royaume d'Ougarit et déchiffrer l'écriture nouvelle, l'ougaritique, qui utilisait des signes cunéiformes, comme presque toutes les civilisations proches de la Mésopotamie, mais avec un système alphabétique, une nouveauté absolue. Ras Shamra, aujourd'hui lointain faubourg du port de Lattaquié, allait ainsi devenir un site de référence.

D'autres campagnes de fouilles ont permis de mieux cerner le profil de ce petit royaume charnière et méconnu. On sait aujourd'hui que le débouché maritime d'Ougarit se trouvait sur le site de Minet El-Beida (le Mahadou des textes ougaritiques), à un ou deux kilomètres de Ras Shamra. Une autre agglomération relevant du même royaume a été dégagée sur la péninsule de Ras Ibn Hani (sans doute l'ancien Birûti, c'est-à-dire "Les Puits"), à 5 kilomètres au sud de Minet El-Beida.

Un temple et des maisons cernées de remparts ont été exhumés sur le tell Touéni, près de Jablé, au sud de Lattaquié. Enfin, au nord de ce port, à la frontière turque, le cap Bassit a livré des éléments archéologiques montrant que ce site a sans doute joué le rôle de poste avancé d'Ougarit, aux confins septentrionaux du royaume.

L'ensemble de ces pôles témoins est situé dans un mouchoir de poche, l'étroite fenêtre maritime de la Syrie, coincée entre la Turquie et le Liban. Cette zone exiguë où va se jeter un gros fleuve côtier, l'Oronte, adossée à un massif montagneux, est typiquement méditerranéenne. Elle est couverte d'oliviers, d'arbres fruitiers et de cultures maraîchères.

Il subsiste çà et là, sur les hauteurs, des lambeaux de forêt de pins et de chênes verts. Les collines sont grignotées par l'urbanisation sauvage qui se développe entre les parcelles cultivées à l'abri des haies d'ifs. La mer est toute proche, mais elle disparaît souvent derrière l'écran des stations balnéaires familiales, qui ont gardé un charme désuet. Entre deux cabines de plage, on voit surgir, sortant de l'eau, une baigneuse drapée dans ses vêtements humides qui la couvrent de la tête aux pieds.

Pour atteindre Ras Shamra, il faut longer des serres de plastique, traverser un petit village mi-agricole, mi-banlieusard, avec son bistrot en planches et ses tables en plein air où une partie de la population masculine sirote des verres de thé en tirant sur l'embout de narghilés. Les restes d'une muraille colossale cernent le pied de la butte artificielle où s'élevait l'antique Ougarit. Du haut de la colline, on aperçoit Minet El-Beida et la Méditerranée toute proche.

C'est cette mer qui a fait la richesse du royaume et c'est sans doute par elle que sont arrivés les envahisseurs qui ont anéanti le petit Etat. Aujourd'hui, de hautes herbes poussent sur le tertre. Il faut une imagination et une patience d'archéologue pour déchiffrer à travers ces pans de mur effondrés, ces citernes et ces tombes à demi comblées, ces bases de colonnes, ces pavés disjoints, les traces d'une brillante civilisation.

C'est à un paysan dont l'histoire n'a pas retenu le nom que l'on doit l'événement déclencheur. Au début de l'année 1928, l'homme labourait au fond de la baie de Minet El-Beida, quand sa charrue accrocha une dalle. Celle-ci recouvrait une tombe contenant de la céramique. Sa trouvaille fut signalée à Ernest Schoeffler, le gouverneur du territoire de Lattaquié (la Syrie et le Liban étaient alors sous mandat français). Un archéologue de la direction des Antiquités de Beyrouth fut alors dépêché.

Le 14 mai 1929, sur la hauteur de Ras Shamra, au coucher du soleil, "vers la fin des fouilles, note l'archéologue Claude Schoeffer dans son journal, un de nos ouvriers turcomans s'arrête tenant entre ses mains une... tablette ? Je n'ose y croire". Il s'agit de la première tablette en cunéiforme alphabétique.

D'autres allaient suivre, jusqu'à constituer une véritable bibliothèque qui allait peu à peu livrer l'histoire d'un royaume dont on avait repéré la trace dans les archives égyptiennes ou hittites, mais qu'on n'avait pas encore pu localiser.

L'occupation du site de Ras Shamra est très ancienne, puisqu'elle remonte au VIIIe millénaire avant notre ère. Mais l'apogée de ce petit royaume se situe au tournant du IIe millénaire avant J.-C. (en gros, l'époque du Moyen Empire égyptien). Sa prospérité est liée à sa situation géographique. Ougarit est situé au bord de la mer, au débouché d'une route qui joint la Méditerranée au bassin Mésopotamien, à la jonction de l'Empire hittite, au nord, et de la sphère d'influence égyptienne, au sud. La situation de cet Etat minuscule en fait donc une plaque tournante entre l'Egypte, l'Anatolie, les îles de la Méditerranée orientale et la Mésopotamie.

Mais le fait d'être coincé entre de puissants voisins demandait sans doute beaucoup de diplomatie. Et les souverains d'Ougarit, dont nous connaissons quelques noms (Ammistamrou II, Niqmaddou III, ou Ammourapi), devront jongler avec eux pour obtenir une relative indépendance.

La brutale disparition d'Ougarit est sans doute liée aux "peuples de la mer". Ces envahisseurs, dont on ignore l'origine exacte, ravagent les rivages de la Méditerranée orientale. Le site de Ras Shamra comme celui de Ras Ibn Hani, montrent des traces d'incendies violents, liés à leur destruction, vers 1185 avant J.-C. L'antique civilisation ougaritique ne s'en remettra jamais. Mais, avant de disparaître, elle aura transmis à ses voisins phéniciens son système d'écriture alphabétique, qui, transformé, donnera les alphabets grecs et latins que nous utilisons encore.

La colline du fenouil et les autres sites ougaritiques n'ont pas seulement livré des tablettes d'argile, mais aussi quantité de statuettes de bronze ou d'ivoire (des effigies du dieu Baal coiffé d'une tiare à la mode égyptienne), des pendentifs et des coupes d'or, des sceaux-cylindres, des stèles représentant des dieux (El, Baal, Dagan) dont la plupart rejoindront le panthéon phénicien, des poids de bronze aux formes animales, des outils d'apparat, des plaquettes sculptées dans de l'ivoire d'éléphant, de la céramique d'origine mycénienne, qui indique que le commerce maritime se faisait au-delà de Chypre, pourtant la seule île à être mentionnée dans les textes ougaritiques.

Certaines de ces pièces sont au Louvre - jusqu'en 1948, le produit des fouilles était partagé entre le pays fouilleur et le pays fouillé. Les plus nombreuses sont conservées dans les musées de Damas (notamment l'admirable tête de jeune homme en ivoire incrustée d'or et de pierre), d'Alep et de Lattaquié. et on pourra voir certaines d'entre elles, à Lyon, dans les salles du Musée des beaux-arts.

Emmanuel de Roux

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Une grande exposition à Lyon

La Dame aux bouquetins, un ivoire du XIIe siècle avant notre ère, sera l'une des vedettes de l'exposition au Musée des beaux-arts de Lyon, qui s'ouvre jeudi 21 octobre au Musée des beaux-arts de Lyon. Ce délicat couvercle de boîte fait partie des quelque 250 objets venus de Paris, mais surtout de Damas, d'Alep, ou de Lattaquié, qui permettront d'évoquer le royaume d'Ougarit, une brillante civilisation méconnue qui s'est épanouie, il y a environ 4 000 ans, sur les rivages de l'actuelle Syrie. A Paris, l'Institut du monde arabe présente "Alep", une exposition du photographe Carlos Freire.

Le royaume d'Ougarit, Musée des beaux-arts de lyon. Tél. : 04-72-10-17-40, du 21 octobre au 17 janvier 2005. "Alep", photographies de carlos freire, Institut du monde arabe à Paris. Tél. : 01-40-51-38-38, jusqu'au 14 novembre.

. ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 14.10.04

de **coukie** » 14/10/2004 09:18

C'est super interessant! Je pensais que les auteurs s'étaient probablement basés sur une civilisation ayant existé...

Heureusement rien sur Môth dans tes précisions... :mrgreen:

de **harrison** » 14/10/2004 10:56

Il faudra que j'imprime ce post et que je le lise a tête reposée car ca ma l'air fichtrement interessant!! :ok:

de **volume** » 19/10/2004 22:04

Bonsoir,

Je dois dire qu'à la lecture des trois tomes à la suite, j'ai été un peu désapointé par la fil du tome 3. A cela plusieurs raisons :

- Autant le parti de prendre son temps, de faire monter la "tension" est présent lors des 2 premiers tomes et meme pendant les 2/3 du troisieme, autant la fin me parait trop rapide et me gache un peu mon plaisir. N'y avait-il pas la place d'un 4eme tome et finir le tome 3 soit sur l'explosion nucleaire soit a l'arrivée en surface du sous-marin...

- mon cote cartésien est mis à mal avec le retour du commandant auprès de son fils... pas tres réaliste si réel mais est-ce réel ?

- pourquoi Moth le conserve lui et pas le reste de l'humanité ( :oops:

) si vrai fin du monde ?

- Moth serait-l à lui seul une "matrice" qui pilote le monde ?

Ben pour etre surpris, je suis surpris voire désapointé... :?:

Pascal

de **ARZACK** » 20/10/2004 00:41

:siffle: heum heu … Permettez que je reposte mes observations à propos de cette série ...

Bonjour a tous
:respet: Bonjour Christophe Bec, Xavier Dorrisson

Après avoir lu plusieurs avis plus que favorable, j’ai fini par acheter le coffret regroupant l’intégrale de Sanctuaire … Je ne reviendrais pas sur
les problèmes D’identification des personnages, longuement débattus et je trouve que Christophe BEC s’améliore beaucoup tout au long du
cycle… Je me suis laissé embarquer dans l’USS Nebraska sans m’en rendre compte, l’intrigue étant efficacement mené.

Durant ce « voyage au bout de l’enfer » plusieurs images cinématographiques me sont revenues, notamment « SPHERE » de
Barry Levinson avec Dustin Hoffman, Sharon Stone, un équipage a bord d’une station sous marine, Confronté a des images mentales, remontant
de leurs plus profonde phobie, émises et contrôlées par une entité inconnue (en l’occurrence Extraterrestre). Et bien évidemment a toute
une flotté de film avec des sous-marins … Mais aussi la référence finale a « l’échelle de Jacob » d'Adryan Lyne ou Tim Robin rejoint l’au-delà et ça belle lumière blanche main dans la main avec son fils …

C’est vrai que cette trilogie est construite comme un film, le découpage et le « montage » des séquences fait que le tout ce lis très
bien,c’est fluide, le suspense est présent, même très prenant ! Mais l’ensemble sans réelle originalit laisse un vague goût de déjà vue!...
pas desagréable pour autant !!!

Je suis d’accord que le genre impose certains codes, mais j’aurais aimé qu’un scénariste français de bandes dessinés (j’oses encore espérer que
la BD est moins soumises aux pressions des financières que le cinéma et donc plus libre [mais la je suis bien naïf ;-)

] , puisse éviter les Clichés véhiculés par le cinéma américains.

Je m’explique ; La Rédemption de ce fameux Doc. qui aurait commis une erreur médical dans son passé, passe obligatoirement par le sacrifice de
sa vie (en sauvant l’équipage (même pas sur qu’il y arrive)). C’est vrai qu’un bon scénario made in Hollywood aurait renforcé le personnage
avec quelques verres de whisky 12 ans d’age dont il aurait été adepte, ou bien en en faisant un drogué à la nicotine … Mais Pourquoi sont
sacrifice ? parce qu’il a commis une erreur ? et alors la société ne l’ayant pas jugé officiellement doit elle ce débarrasser de ce genre ’individu ? N’y a-t-il pas d’autre façon que « la solution finale » pour ce racheter ?

La séquence ou le sergent Mossoko ce fait trucidé après être tombé dans une fausse. J’aurais bien aimé voir un afro-américain (autre que will
smith) ce sortir « indemne » de cette aventure … ne tombons pas dans le politiquement correct bien évidement (je vois pas pourquoi tout le monde
en prendrait pas plein la gueule, surtout que Moth ne fais aucune distinctions de race dans son massacre collectif :baz: ),
mais sur les deux groupes explorant le sanctuaire, les caucasiens tout en n’étant pas épargné voie leur espérance de vie beaucoup plus longue !

Quand a la séquence finale ou Hamish rejoint la lumière blanche avec son fils.
Est-ce un code pour signifier la mort ou un Cliché représentant la mort ???
Pourquoi usé de cette images mille fois répéter du fameux tunnel et de cette lumièreBlanche ! C’est une séquence émotions très, trop facile …
(heureusement qu’avec le media BD je peux ou non choisir la musique qui m’accompagne pendant la lecture et ainsi zapper la partition des
violons finale …) La aussi le film d’Adrian Lyne , soufrait de cette fin qui n’amène rien si ce n’est une compassion gratuite envers le héros et dont l’intérêt est discutable quand a la compréhension générale de l’histoire

IL est vrai que la fin n’est pas très Hollywoodienne, une fin plus optimiste aurais été envisagé, … avec ce champignon on frôle « Docteur Folamour » :bravo:

Quand a m’on explication de la fin je veux penser que June (l’humain) est encore maître de son destin et décide de sacrifier l’humanité !
Comme les Ougarits !!!hmmm bien qu’en y réfléchissant, c’est pas très démocratique comme procédé de quelle droit un mec seul ….
Mais .... non je plaisante …

HA oui une petite remarque …
Est-ce qu’une partie de l’équipage n’introduit pas MÔTH dans le navire sous la forme de ce mignon petit chat ??? Le 8ème passager ???

:ok:

Toutes ces remarques, ne m’ont pas empêché de passer un moment très agréable en lisant Sanctuaire. :bravo2:

Merci messieurs dessinateur, scénariste et coloriste !

MA
NU

de **nexus4** » 19/12/2004 12:17

Ayé, j'ai eu la chance de lire les 3 tomes quasiment d'un coup.
Tres bonne serie. Un ambiance oppressante qui n'est pas sans rappeler Event Horizon (ca a certainement du être déjà dit). Les couleurs qui me freinaient tant sont finalement exactement ce qu'il fallait. Moi qui suis arachnophobe, je suis resté sckotché par les planches 2 et 3 du T2.
:frayeur:

J'aime beaucoup les décors naturels, l'architecture, toute la technologie, scaphandre etc. Par contre pour les visages je suis moins fan. Déjà, à la base ce type de réalisme n'est pas ma tasse de thé, mais de plus certains visages sont tres différent d'une case à l'autre et je ne peux m'empecher de relever des coqueteries dans l'oeil ici et la.

Au dela de ce 'désagrément', un vrai plaisir de lecture, tres angoissant pour une BD. Manque que la bande son. J'avais ressenti a peu pres la meme chose à la lecture de "From Hell", dans un autre registre, evidement (cf le post "Une BD peut elle faire peur" :mrgreen:

).

HOP ! donc

de **f_manu** » 19/12/2004 13:42

Ayé, j'ai eu la chance de lire les 3 tomes quasiment d'un coup.
Tres bonne serie. Un ambiance oppressante qui n'est pas sans rappeler Event Horizon (ca a certainement du être déjà dit). Les couleurs qui me freinaient tant sont finalement exactement ce qu'il fallait. Moi qui suis arachnophobe, je suis resté sckotché par les planches 2 et 3 du T2.
:frayeur:

J'aime beaucoup les décors naturels, l'architecture, toute la technologie, scaphandre etc. Par contre pour les visages je suis moins fan. Déjà, à la base ce type de réalisme n'est pas ma tasse de thé, mais de plus certains visages sont tres différent d'une case à l'autre et je ne peux m'empecher de relever des coqueteries dans l'oeil ici et la.

Au dela de ce 'désagrément', un vrai plaisir de lecture, tres angoissant pour une BD. Manque que la bande son. J'avais ressenti a peu pres la meme chose à la lecture de "From Hell", dans un autre registre, evidement (cf le post "Une BD peut elle faire peur" ).

HOP ! donc

Que dire de plus, maître ?

de **lleywen** » 08/01/2005 17:24

J'ai profité de mes qq jousr de vacances pour regarder "Event Horizon" j'avais lu que qq personnes faisaient qq analogies entre sanctuaire et le film Event Horizon..

C'est vrai qu'il y a qq similitudes, c'est amusant justement de regarder un film qui partage un peu le concept de "Sanctuaire". Voilà, j'attends plutot "Sanctum the movie" qd même, hein. Event Horizon c'est vraiment pas terrible comme film. :mrgreen:

de **cydream** » 28/01/2005 17:27

Il se termine par la libération de Môth, qui commence son oeuvre destructive en tuant les membres de l'équipage du sous-marin. Là, dans un dernier espoir June fait peter une bombe nucléaire pour détruire Môth. Mais il joue son jeux, car l'explosion en plein territoire Syrien, en période de tensions diplomatiques, est perçue comme une agression. Il est facile d'imaginer que par réaction en chaîne, avec les différentes alliances, la guerre atomique se déclenche détruisant l'humanité. Le dieu de la mort et de la destruction a fait son oeuvre!

C'est aussi mon interpretation.
Cependant, car il y a toujours un mais chez moi :mrgreen:

:

J'aime pas trop ce genre de fin ou l'auteur prefere que le lecteur conclue ce que bon lui semble. Je sais evidemment que ce n'est pas le cas, mais ca donne l'impression que l'auteur ne veut pas se fatiguer a faire son boulo en trouvant une chouette fin et laisse le lecteur se demerder tout seul. Bref, ca me donne toujours l'impression d'etre pris pour un couillon

Mais encore une fois, je suppose qu'il n'en est rien. J'ai d'ailleurs le meme sentiment quand je regarde un film de David Lynch par exemple...
Je dis pas que j'aime les fins evidentes, mais j'aime qu'il y ait tous les indices (meme s'ils sont subtiles) dans le scenario pour pouvoir finalement (eventuellement apres confrontation des points de vue) conclure a la seule et vrai fin. Celle que l'auteur a dans sa tete...

Pour ce qui est de la difficulté de reconnaitre les persos, je l'ai egalement ressenti, et ca m'a posé quelques problemes de comprehension. Mais je ne mets pas ca sur le dos du dessin. Je pense qu'il s'agit plutot du nombre de personnes, comme cela a ete mentionné. J'ai les memes problemes quand je regarde des films de guerre. Il y a toujours tellement de perso que je m'y perd. Mais bon, la guerre, c'est un "jeu" d'equipe, donc c'est comme ca et tant pis pour moi. Je dois pas etre assez physionomiste :cry:

Au global, cela reste malgre tout une BD qui a de grandes qualités ! Notamment ces grandes cases qui s'etalent sur toute la page ! C'est un regal !

En esperant pas forcement une suite (j'aime bien les series qui ont une fin), mais d'autres histoire de cette qualité

de **jimmypage** » 28/01/2005 20:07

[quote="cydream"]

En esperant pas forcement une suite (j'aime bien les series qui ont une fin), mais d'autres histoire de cette qualité

Oui, une suite ferait un peu exploitation de filon, même si d'autres ne se gênent pas...

:siffle: Hein, qui a dit lanfeust?

de **Messer** » 28/01/2005 20:18

une super chouette série... :ok:

il est vrai que ca rappelle Event Horizon, ca tombe bien, puisque je l'ai adore... :mrgreen:

l'usage d'un décor politique permet également de se refaire des lectures en suivant plusieurs axes... chose qui n'est pas super courante.

un bon scenar, des bons acteurs, bref.. un bon film .... ah zut je me trompe

une bonne BD

de **jimmypage** » 28/01/2005 20:24

une super chouette série...

un bon scenar, des bons acteurs, bref.. un bon film .... ah zut je me trompe une bonne BD

En tout cas, les acteurs sont déja tout trouvés: ils sont dans la BD!!! :rasta:

de **sdeba03** » 05/07/2005 08:16

Bonjour,

je viens de lire la série hier soir (je sais je suis un peu en retard).
A la fin, je ne savais pas quoi penser. Plusieurs explications me sont venues. Comment pouvais-je penser à plusieurs fins différentes sur ma première lecture ??? C'était la première fois que je finis une série et que "la fin me fasse douter", réfléchir autant : June a-t-il détruit l'humanité ? Hamish retrouvant son fils en combinaison, ceci ne pouvait pas être la réalité (à cause notamment des ogives qui ont explosées) : une vision de l'aude-là par Hamish, sa dernière pensée ? (C'est un peu comme la série PETER PAN que je suis en train de lire Peter est-il Jack the ripper ??).
J'ai eu besoin d'avoir l'avis d'autres personnes. Vos avis + celui de M. Bec m'a permis d'y voir plus clair sur les fins possibles et d'être sur que je n'étais pas fou

.

J'avoue que j'ai eu aussi un peu de mal dans le premier tome à reconnaitre tous les personnages à part : Hamish, le docteur, June.

Voilà, autrement j'ai adoré l'ambiance, les dessins, le scénario. Tout quoi :mrgreen:

bonne continuation à vous.

a+

de **SOLCRESS** » 27/10/2005 23:11

superbes decors sous marins , c'est ce qui m'avait attiré à l'achat .. et c'est confirmé à la lecture . toutes les scenes sous marines sont extra . en ce qui concerne les personnages , ben tout à été dit .
le scenario est haletant jusqu'à la fin :shock:

... qui m'à gâché tout mon plaisir

.
dommage , sans celà ce tryptique entrait dans mon top 20 .

ben oui , c'est comme ça ,je deteste les fins pas claires .

de **Pierreetflo** » 26/08/2007 21:15

J’ai lu la BD. J’ai vraiment aimé.
Mais je suis en désaccord avec beaucoup sur l’interprétation à donner sur l’issue de l’histoire. En fait la fin est positive, très positive même. La lecture des poèmes ougarits qui accompagnent la BD appuie cette interprétation optimiste.

J’ai tellement aimé que je ne peux m’empêcher de partager avec vousi ce long commentaire (mais très rapide) exégétique que cette BD m’a inspirée. J’avais envie de poster un commentaire sur le forum d’un site BD (« Cada loco sul thema, cada thema sul loco »)…

• Il y a plus de 10 000 ans, les « hommes » inventent le langage. Pour punir l’homme de son arrogance (Babel), Dieu divise les hommes en leur donnant autant le langues différentes. Dieu invente donc le langage…et la divisionL’homme, qui a inventé Dieu, invente donc le Diable (Etymologiquement : « ce qui divise » ). Mhôt est le diable
• Il y a 7000 ans, les hommes qui ont en marre de souffrir, s’unissent par l’écriture, (« Ce qui relie ») (Voir BD mais aussi les poèmes ougarits). Ils nomment « ce qui divise », lui donnent un nom, ce qui permet de le combattre. Notons qu’un signe renvoie à Mhôt ; un symbole. Le symbole vient du grec « symbolon » qui signifie ce qui unit. Le diable est nommé (au contraire de Dieu qui n’a, lui, pas de nomvoir aussi la tradition hébraïque)
• Les ougarits se sacrifient tous ensemble pour attirer le dieu dans un piège (ils préfèrent la mort à la souffrance) et piègent ensuite le Dieu dans le puit des abîmes en scellant sa sortie avec le symbole (l’écriture)
• Pendant 7000 ans, Mhôt ne peut plus se nourrir de la souffrance des hommes. Il ne peut qu’espérer que des hommes viennent à lui.
• Mhôt- le diable – « ce qui divise » installe le chaos (il est lui même né du chaos) là où il peut encore exercer une influence. Entre autre, il « divise » l’équipage du Nebraska.
• Collins libère Mhôt en brisant le sanctuaire. Mais June actionne les charges nucléaires (June- JuinMois de JupiterJupiter, le plus puissant des dieux  « Celui qui actionne le feu du ciel »). L’explosion nucléaire tue certainement Mhôt (Comme on le verra plus bas). Le dernier poème ougarit du T3 confirme que Mhôt peut être tué. Une case du T2 le confirme également.
• On sait depuis le début du Tome 1 que de fortes tensions existent entre les US et la SyrieL’explosion nucléaire tue Mhôt mais déclenche une guerre nucléaire mondiale.
• Mais, Mhôt est mort ! En fait, le sacrifice de la civilisation mondiale était nécessaire comme l’était la disparition de la cité d’ugarit. Et avec la mort de Mhôt naît enfin l’espoir. Les trois dernières pages du T3 sont sans équivoque. Hamish, qui échappe à la mort, retrouve la ville d’où il vient (que ce soit en mode réel ou en mode imaginaire). Il croit Mark (son fils) disparu…mais Mark apparait dans la lumière et est guéri ! Il n’y a plus de souffrance inutile ! (La souffrance est le thème majeur des 3 tomes). Mhôt, mort, ne peut plus se nourrir de la souffrance des autres. L’homme est enfin débarrassé du diable. Tout peut être reconstruit !
• Le dernier poème ougarit donne d’ailleurs encore quelques indications. Il parle de « la lumière des dieux, Shapash, qui était entre les mains du divin mhôt » . C’est cette lumière du divin Dieu qui apparaît. Mais elle n’est plus dans les mains de Mhôt ! Elle est dans le main d’un dieu qui guérit. (Quel que soit l’interprétation, réaliste –Hamish revoit vraiment Mark- ou imaginaire -Hamish imagine Mark-, que l’on donne ; c’est la délivrance de la souffrance- donc l’opposé de Mhôt- qui est montré là)

Donc, l’issue de l’histoire évoque un espoir immense. Bien sûr, il y a eu un sacrifice terrible, mais c’est l’humanité –enfin débarrassée du diable- qui en bénéficiera. C’est pourquoi je pense, contrairement à ce que tu me suggérais, que l’histoire se termine plutôt bien