Bien vu.
J'ai été un peu catégorique dans ma formulation. Je parlais spécifiquement de Saint-Elme (dont je suis l'éditeur, pour celles et ceux qui l'ignorent).
L'économie d'un livre n'est pas celle d'un autre. Timothé Le Boucher a vendu près de 100 000 exemplaires de "Ces jours qui disparaissent". Ça donne des espaces, à l'éditeur, en terme d'investissement et de prix de vente.
25 euros, c'est vraiment peu cher. Mais tant mieux, s'ils peuvent se le permettre, ça aidera sans doute le livre à se vendre et c'est une bonne chose. Je suis ravi de voir, parfois, des prix à la baisse.
Mais comme je le disais, chaque projet à son économie. Les questions et les problèmes dont je m'occupe quand je suis l'éditeur des Contes de la Pieuvre ou de la Horde Du Contrevent, par exemple, sont totalement différents. Et les réponses également.
Je vois parfois les gens comparer les prix des livres à peu près identiques quand à l'objet. Je les comprends, mais vu de l'intérieur, les choses ne sont pas si simples. Et même, si on allait au bout de la logique, on vendrait plus cher les projets les plus risqués et encore moins cher les plus assurés d'être rentabilisés.........
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