Je dirais juste que c'était un bon moment de lecture définitivement gaché par toutes les critiques dithyrambiques que j'ai eu le tort de lire avant
P-ê davantage une chronique policière qu'un "vrai" polar au fond...
:mrgreen:
Si l' on part du principe que le personnage principal est effectivement un policier, je pense qu' on est en droit de le qualifier de "genre" policier.
Je ne crois pas, l'esprit "chronique" est bien plus forte a mon avis... tu parlais de force de la narration tout a l'heure, c'est la narration d'une chronique, pas ou moins celle d'un polar. L'enquête et l'affaire proprement dite n'étant ici qu'un prétexe a l'évocation de la condition de vie d'une branche de la police nationale. C'est ca le point central de l'album a mon sens:mrgreen:
Si l' on part du principe que le personnage principal est effectivement un policier, je pense qu' on est en droit de le qualifier de "genre" policier.
Tout-à-fait mais ça ne change rien à mon impression de lectureMais c' est ta responsabilité, pas celle du bouquin, si tu ne peux pas faire abstraction de ce qu' en pense les autres...
Tu y as trouvé un traitement particulièrement différent et révolutionnaire du sujet par rapport au milliers de livres et films existant sur le sujet
Pas moi...
Tu y as trouvé un traitement particulièrement différent et révolutionnaire du sujet par rapport au milliers de livres et films existant sur le sujet
Pas moi...
On n'a pas du lire le même albumIl me semble qu'en BD cette approche est assez novatrice. Je ne connais pas d'autre exemple. En bouquins et films effectivement, on trouve des travaux voisins assez facilement.
On n'a pas du lire le même album
Tu peux décrire cette approche que tu trouves novatrice et presque inédite
Pour ma part, j'ai aussi beaucoup aimé R.G. Mais je reste assez déçu par le dessin de F.P. Depuis ses débuts, il a une tendance qui m'ennuie chez les dessinateurs de fictions romanesques, mais qui chez lui était jusqu'à présent vraiment très bien maîtrisée : l'emphase. Or, dans R.G, il y cède totalement, sans la moindre retenu. Les portraits qu'il croque sont figés dans une sorte de caricature d'expression, le sourire en coin parfait, l’œil pétillant ou la détresse alarmante. C'est dommage. Son dessin, ses humains, perdent toute complexité. Ils sont monolithiques, uniformes. Si c'était des acteurs, on dirait qu'ils surjouent, n'ont aucune nuance, ou pas beaucoup.
Mais c'est aussi qu'il s'y passe moins de choses.
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