Morti a écrit:Jusqu'aux années 80, je pense que je connaissais quasi tout ce qui était édité (sauf raretés bien sûr) et même si je ne les possédais pas, je savais qu'elles existaient et ce que c'était.
Je suis tombé sur le sujet hier et j'ai pas le temps de lire les 9 pages, désolé...
Mais la phrase ici à laquelle hier, je souscrivais (comme au reste de la proposition de Morti) car j'y retrouvais mon impression personnelle, m'a fait tiquer cette nuit (insomnie quand tu nous tiens, tu n'y est pour rien Morti ): en fait, probablement pas plus toi que moi, n'avions tout lu, seulement on ne se rappelle pas qu'un tas de truc qu'on n'a jamais lu (et qu'on ne lira probablement jamais) existait déjà à l'époque:
Les petits formats, les comics américains traduits, les Disneyana diverses, Elvifrance, les récits complets (albums Artima, entre autres...), Samedi-Jeunesse, et toutes ses revues quasiment introuvables actuellement, et (comme Morti et moi sommes Belges) tout ce qui se fait en Néerlandais... et j'en oublie
Donc, je crois que même à l'époque, on était déjà dépassé par la production, mais comme maintenant, avec les librairies spécialisées BD phénomène somme toute assez récent, on s'en rend compte car on y est confronté quasiment tous les jours... en plus il y a Internet et BDGest (notamment) pour discuter tous les jours avec des gens qui s'intéresse à à peu près n'importe quoi en BD... Et là on voit qu'on est largué et qu'il y a un tas de trucs dont on n'a rien à f...
Le tout est je crois de s'en faire une raison et de se constituer sa propre "collection idéale" sur 1183 pages de dernier BDM et d'essayer dans les trucs qui sortent s'il n'y a pas quelque chose qui ne fasse pas trop tache entre nos Tintin et nos Gil Jourdan (par exemple...)