boah il a pris son temps ! ! Pour imiter franquin vous savez... :siffle:
non, Yoann va vite mais tarrin lui mêt du temps et ça ne ressemble pas beaucoup a Franquin ! Pourtant il disait qu'il l'avait imiter !
Ça me rappelle le marsupilami. Vous connaissez l'histoire de Pfff le marsupilami? Ben, c'est l'histoire d'un marsupilami qui est omniprésent dans Spirou et Pfff le marsupilami!
Ce qui m'agace, c'est la fauxculterie autour de la gestion des droits. Ne pas dire Gaston, mais un certain gaffeur (le prénom est déposé?), faire des allusions à 2 centimes d'ancien francs (belges) avec des tableaux ou des marionnettes représentant le marsupilami mais ne pas pouvoir le dessiner en ombre chinoise. Ça dessert le récit.
(...)
Donc, pas un retour des vieilles ficelles mais une libéralisation de tout ça!
Je crois que le problème vient surtout de ceux, lecteurs comme auteurs, qui désirent ce retour et qui jouent avec ça.Quel intérêt de faire revenir le marsupilami?
(...)faire des allusions à 2 centimes avec des tableaux ou des marionnettes représentant le marsupilami mais ne pas pouvoir le dessiner en ombre chinoise. Ça dessert le récit.
Oui, c'est sûr : les auteurs devraient être bénévoles, les éditeurs travailler sans bénéfices, et les héritiers s'assoir sur leur dû, puisqu'évidemment une oeuvre n'a aucune valeur n'étant pas tangible ! Et Franquin n'aurait pas dû vendre la licence "Marsupilami" qui devait forcément appartenir à Spirou donc à Dupuis, compte tenu que ce sont les "patrons" qui doivent posséder et pas les "employés", n'est-ce pas ? Et dans cette logique, les lecteurs sont complices du patronat, ne trouvez-vous pas ? Et il serait plus logique que n'importe quel auteur puisse utiliser le personnage du confrère mort et le meilleur serait le plus "légitime". D'aillleurs pourquoi attende qu'il soit mort, autant copier tout de suite ! Et pourquoi Spirou lui-même appartiendrait à Dupuis ? Un autre éditeur serait certainement mieux à même de l'utiliser et de le faire fructifier, non ? Surtout s'il est gratuit !Plus généralement, je regrette vraiment que les œuvres aient des propriétaires privés (...)J'aimerais les voir tomber dans le domaine public plus rapidement.
Tome et Janry, au moins, étaient réellement dans cette optique (trop peut-être puisqu'ils ont carrément voulu changer de structure, aller encore plus loin que ce qui devait être).
Et c'est parce qu'ils ont été échaudé par cette tentative que les éditeurs ont souhaité reprendre les choses en main en REVENANT, dans leur logique de comptables, à des valeurs sûres et éprouvées, croyant ainsi retrouver le succès par l'utilisation d'éléments matériels sensés garantir les ventes.
[...]Oui, c'est sûr: les auteurs devraient être bénévoles, les éditeurs travailler sans bénéfices, et les héritiers s'assoir sur leur dû, puisque évidemment une œuvre n'a aucune valeur n'étant pas tangible [...]
Supposons qu'un auteur de BD, au lieu de faire son métier, se mette à construire des maisons. Tu n'enlèverais pas le droit à ses enfants de récupérer ces bâtiments et les terrains associé, non ? Ces maisons, il les louait, elles lui rapportaient de l'argent, il en vivait. Ses enfants font de même.Je m'accommode assez mal avec la notion de propriété intellectuelle. Une fois racontée, une histoire appartient plus à ses lecteurs qu'à ses auteurs.
Retourner vers Bande Dessinée Franco-Belge - Classiques - XXe siècle
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités