Non, ce qui me déplaît, c'est le traitement d'un personnage dans un autre environnement, avec un autre caractère, dans un autre temps qui ne correspond en rien au "passé" normal du héros et qu'il ne peut donc évoquer dans la série-mère, avec une autre philosophie de ce qui fait le charme de la série principale.
Euh, je tiens juste à rappeler que Spirou n'est pas né de la plume de Franquin comme beaucoup semblent le penser, mais bien en 1938 d'un coup de pshit de Rob-Vel. 1938, ça ne vous rappelle rien ? Ah mais non, suis-je bête ! La Seconde Guerre Mondiale a débuté en 1939... Mais... Mais alors ? Serait-il possible que Spirou, bien ancré dans son époque comme tu le rappelles mon cher Gill, ait vécu l'Occupation ?
Nom de d'là !
Et je rappelle aussi qu'à l'origine, Spirou travaillait effectivement pour le Moustic Hôtel.
C'est à partir de ce simple constat que je puis affirmer péremptoirement que l'idée de Yann correspond parfaitement à l'histoire de Spirou. Si il avait proposé un Spirou dans les tranchées ou un Spirou né au Pakistan, je dis pas, mais là, ce n'est en aucun cas un "what if".
Moi j'applaudis à deux mains (ça serait plus difficile avec une seule) cette histoire. Je trouve décidemment cette "série" des "Spirou par..." très excitante !
)!
). Là où je maintiendrais tout de même ma position, c'est que ce qui fait l'originalité du principe "Spirou par" (auteurs différents trop souvent, et traitement trop personnel du mythe "Spirou") me déplait. Je persiste en disant que l'on perd le lien émotionnel avec le lecteur moyen qui a toujours suivi la série et que l'on fait de ce personnage une marionnette d'étude pour nostalgiques cultivés... Mais bon, peut-être est-ce tout ce qu'il mérite comme fin de carrière ? 
