Morti a écrit:Là je suis en train de me relire la série Rubine...c'est vraiment sympa...
Cobblepot56 a écrit:Morti a écrit:Là je suis en train de me relire la série Rubine...c'est vraiment sympa...
C'est ironique le message ? C'est parce que j'ai lu récemment la série et j'ai peiné pour y arriver au bout. Quelques albums sont bons (ils se comptent sur les doigts d'une main ceci dit ) mais globalement déçu à cause des intrigues pas très bien ficelées, voire incompréhensibles pour certaines (dans les derniers tomes si mes souvenirs sont bons) et le dessin moins bon au fil des tomes.
Morti a écrit:Cobblepot56 a écrit:Morti a écrit:Là je suis en train de me relire la série Rubine...c'est vraiment sympa...
C'est ironique le message ? C'est parce que j'ai lu récemment la série et j'ai peiné pour y arriver au bout. Quelques albums sont bons (ils se comptent sur les doigts d'une main ceci dit ) mais globalement déçu à cause des intrigues pas très bien ficelées, voire incompréhensibles pour certaines (dans les derniers tomes si mes souvenirs sont bons) et le dessin moins bon au fil des tomes.
Ah non, aucune ironie dans mon message, il m'en reste deux à relire...
Donc non, je ne plaisantais pas...désolé...
Cooltrane a écrit:dura,nt mes temps mort (Mars étant plutôt pauvre en sorties intéressantes après deux mois de folie, et que depuis la mort de Giroud, j'avais envie de relire ce que j'ai gardé de lui.
J'avais déjà relu les Aire Libre avec Lax, et je suis en train de finir les Quintett.
Je crois que je vai continuer sur Le Décalogue est ses deux séries dérivées (ASAP)
Mimi275 a écrit:je relis inlassablement Franquin mais sinon, je relis souvent avant la sortie du nouveau tome: je me suis refait 7 sambre à la sortie du T8, là, les 5 larcenet.
Avant l'emouvantail de Dillies, je m'étais refait abelard. (mauvaise idée car l'emouvantail m'a semblé fade)
j'ai relu aussi choc t1 t t2 pour accueillir le T3
je vais devoir relire Urban avant le T5 et black sad avant le T6.
Cabarezalonzo a écrit:J'ai également relu, 40 ans plus tard pour les trois premiers épisodes de cette intégrale (qui en comprend six, et non cinq, comme indiqué dans la BEL) :
Les trois premiers épisodes de cette intégrale, autrefois lus en album (pour le premier) et dans le mensuel Métal Hurlant (pour les tomes 2 et 3) étaient en noir et blanc et ont été redessinés et colorisés, en vertu d'un engagement contractuel, lorsque Ceppi est passé chez Casterman.
L'intégrale tome 1 des Humanos contient ces six épisodes et non seulement les cinq mentionnés dans la BEL. L'explication ? Sans doute parce que lorsque les Humanos ont récupéré leur série après l'intermède Casterman, ils ont réuni en un seul album de 90 planches, sous une couverture unique, les tomes 4 et 5 (respectivement Les routes de Bharata et La malédiction de Surya).
J'avais oublié à quel point Ceppi était un excellent conteur. Je me demande même, si 40 ans plus tôt, j'en avais conscience. J'ai été emballé à la lecture de ce road moavie qui débute en Confédération Helvétique pour aboutir en Inde, via la Turquie, l'Iran, l'Afghanistan et la fameuse Kyber Pass à la frontière pakistano-afghane.
Peut être également, qu'en ayant un peu plus vécu moi-même et pour avoir par la suite sympathisé avec des gens du même âge que l'auteur (plus âgés que moi) qui ont également bourlingué dans les mêmes contrées à la même époque (années 70 et début 80), ces récits me touchent encore davantage aujourd'hui que quand j'étais seulement ado. J'y associe des visages bien réels.
Et puis, aujourd'hui, redécouvrir le routard Stéphane qui, faute d'un pécule suffisant et avec un visa afghan sur le point d'expirer, est amené à bivouaquer dans une grotte qu'il rejoint en empruntant l'escalier intérieur du Bouddha géant de la vallée de Bâmiyân (l'un des Bouddhas détruits en 2001 par les Talibans), c'est plonger dans un passé à la fois récent et définitivement révolu. Cette immersion dans l'Afghanistan paisible de 1977 (avant la guerre contre les Soviétiques, le régime des Talibans et les guerres occidentales contre le terrorisme) a une saveur toute particulière.
En revanche, je n'ai jamais lu les albums publiés postérieurement à ces six premiers opus. Je suis persuadé d'avoir tort et me dis qu'il serait temps de remédier à cela.
Cabarezalonzo a écrit:D'accord, j'aurais donc ainsi relu les meilleurs titres, d'après toi ? Les épisodes suivants, totalement inédits pour moi, seraient un cran en dessous ?
Pour les publications dans les mensuels de l'époque, je viens de vérifier :
- Métal Hurlant, uniquement en noir et blanc :A l'Est de Karakulak en 1978 puis Le repaire de Kolstov en 1979
- (A SUIVRE), tout en couleurs : ça a démarré avec l'épisode afghan : Les routes de Bharata puis La malédiction de Surya en 1981 ; suivis de L'étreinte d'Howrah en 1983 et de Captifs du chaos en 1985.
Dans les six premiers tomes, je suis d'accord avec toi : les personnages que l'on suit n'ont rien de véritables beatniks, pas de hippies babas cool. Ce sont de jeunes marginauxet des criminels et trafiquants sans scrupules (Richard). Ils évoluent à une époque et dans des lieux où nombre de hippies traînaient leurs savates (Turquie, Afghanistan, Inde, etc...). Les personnages de Ceppi n'ont en commun avec les babas cool que la longueur des tifs (tignasses que Ceppi va d'ailleurs raccourcir lorsqu'il redessinera les trois premiers épisodes, afin peut-être d'éviter justement toute confusion dans l'esprit des lecteurs qui n'auraient pas connu cette époque) et le fait de crapahuter, camper ou pieuter dans des taules plus ou moins insalubres. Mais les protagonistes ne sont jamais animés par un idéal de vie communautaire ; ils ne semblent pas prêts à faire des kilomètres pour écouter un concert "planant", etc... Je les ai qualifiés de routards parce qu'ils se déplacent avec les moyens de fortune des désargentés, sachant que quelques décennies plus tôt, on les aurait facilement qualifiés de vagabonds (ou de hobos).[Révéler] Spoiler:(Stéphane et Yves, sont des délinquants ; Alice est une fille sympa tombée dans le piège de la drogue et de la prostitution, manipulée par de faux amis ; Stéphane se révèle un mec sympa et régulier ; Yves se comporte à plusieurs reprises comme une crapule, une pourriture)
alacoume a écrit:Je vais relire Sandman !! Gros programme avec les 7 pavés d'Urban...
alacoume a écrit:Je vais relire Sandman !! Gros programme avec les 7 pavés d'Urban...
Oui, il y a de ça.Cooltrane a écrit:...à la rigueur, ils me font plus penser aux beatniks (style Kerouac-Cassidy sur On The Road) qu'à leurs petits frères, les hippies.
Les premiers étaient plutôt des junkies (prêts à toutes les combines malsaines pour leur prochain fix), les seconds surtout des taffeurs (qui à la rigueur en communauté, faisaient pousser leur propre marie-jeanne).
Il est d'ailleurs fort possible que les deux générations se soient croisées à Katmandou, la première exploitant et dégoûtant la seconde génération et surtout créant un climat moins accueillant des "locaux" pour les seconds.
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