forumnath a écrit:Point de coup de gueule sur les Roms expulsés de St Etienne ? On les jette d'un camp insalubre pour les laisser à la rue, sans autre solution (à part un billet d'avion), bravo Sarko.
Et après les Roms, à qui le tour ?
buzznico3000 a écrit:savez-vous que le nom du guignol en place est typiquement Rom ???
faut l'faire, quand même !!
buzznico3000 a écrit:il n'y a donc que 25 % des français qui ont voté pour lui...
Benji a écrit:Ce qui m’énerve le plus dans cette affaire, ce sont les journaleux qui au lieu de contrer ces mesures idiotes par un discours pondéré (les Roms, c'est combien de personnes? Un taux de délinquance plus élevé que dans une population autre dans la même situation sociale? etc), ils préfèrent donner un porte-voix a ceux d'en face, dont le but est strictement le même que celui de Sarko, a savoir le pouvoir. Et on se retrouve dans les médias avec des discours remplaces par des invectives, des parallèles qui sont au mieux inutiles et les vrais problèmes (la dette, le racisme...) qui restent non résolus...
Mais en attendant, on parle d'eux a la tele... Sarko va engranger des voix, la Gauche et Villepin ont l'occasion de se dresser sur leurs ergots et les journaleux vendent du papier!
Tout va bien!
buzznico3000 a écrit:c'est comme dans toutes les populations,
qu'elles soient nomades ou sédentaires,
des cons, y en a partout !!
mais le problème est que les politiques se servent de ces cons pour monter au créneau,
et ça plaît forcément aux médias qui en sont friands !
c'est de là que vient cette stigmatisation aujourd'hui... amha
La désignation d’un ennemi commun est d’usage politique : face à un groupe qui tend à se désunir, susciter un adversaire permet de redonner une cohésion, parce qu’il crée une identité commune contre l’autre. Les empires, les nations ont toujours utilisé ce procédé, moteur des relations internationales...
http://aspasieb.blogspot.com/2009_03_01_archive.html
De la Terreur à la Commune, la désignation de l'ennemi intérieur avait toujours permi au pouvoir de légitimer monopole de la violence et contrôle social.
La domestication ou l'élimination du révolutionnaire, de l'opposant et du contestataire se trouvant justifiée par la sauvegarde de la Nation.
"La guerre n'est rien d'autre que la continuation des relations politiques avec l'appoint d'autres moyens" (1).
L'ennemi extérieur, l'Autre, disposait pour sa part d'un clair statut. Etat souverain, placé sur un pied d'égalité, il est affronté pour des raisons d'ordre politiques, économiques ou stratégiques. Non pas alors, a priori, pour des questions de moralité. L'ennemi commun, qu'il soit Sarrazin ou Prussien, participe au resserrement du lien communautaire.
http://www.vialibre5.com/pages/magazine ... _edito.htm
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