Aigle Solitaire a écrit:Ça faisait longtemps.
Penelope Fillon rémunérée sur des fonds publics depuis… 1980Selon le "Canard Enchaîné" à paraître mercredi, l'épouse de François Fillon aurait été rémunérée dès 1980 par l'Assemblée nationale. L'entourage du candidat LR à la présidentielle dément.
noise a écrit:Tain ils vivent sur le dos du système depuis qu'ils sont gosses?
pabelbaba a écrit:On s'en fout. Il n'essaye pas contrairement certains électeurs de continuer à voter dans une ville qui pourrait changer de majorité alors qu'ils ont déménagé.
Vous vous êtes éloigné de Paris depuis le surgissement de votre nom en marge de l’affaire Fillon avec les fameux « costumes » que vous lui avez offerts. Pourquoi ?
Robert Bourgi : Je me suis éloigné de Paris pour la simple et unique raison que la charge médiatique était très forte et que j’ai été soumis – du moins, on a tenté de me soumettre – à des pressions d’ordre politique. Seulement voilà, je suis un homme libre qui ne cède à aucune pression.
Des pressions à quelles fins ?
Disons que des amis politiques voulaient m’apporter la bonne parole. Dans le camp de M. Fillon et venant de M. Fillon lui-même, on voulait que je participe à la dissipation de tout doute autour de cette histoire, sur laquelle je crois pouvoir dire que je détiens la vérité.
C’est-à-dire ? Vous avez eu François Fillon lui-même ?
Je l’ai eu personnellement à plusieurs reprises. Et à plusieurs reprises, il a fait appel à ma solidarité de gaulliste. Gaulliste ou pas, je sais ce que j’ai fait et je n’ai pas à m’en cacher. Or, pendant six jours, du samedi ayant précédé les révélations du Journal du dimanche au vendredi suivant, François Fillon et sa très grande papesse de la communication, Anne Méaux, ont souhaité que je ne dise rien concernant l’identité de la personne qui a offert les costumes : moi. L’un et l’autre m’ont appelé dès le samedi après-midi [la veille de la publication du JDD – ndlr] pour que je ne dise pas que c’était moi. Je leur ai demandé pourquoi. Ils m’ont dit : « Tu sais, c’est la Françafrique, on va penser que… ». Mais qu’est-ce que la Françafrique a à voir avec cela ? Par conséquent, j’ai été contraint pendant une semaine de mentir. Finalement, lorsque Le Monde a sorti mon nom, j’ai confirmé. Je n’ai pas accepté d’avoir dû cacher mon identité pendant une semaine.
François Fillon a dit qu’il avait eu tort d’accepter les costumes – à 13 000 euros, payés par chèque – que vous lui aviez offerts. Comment les choses se sont passées précisément ?
Je vais être clair, net et précis. J’ai offert à François Fillon, pour sa victoire à la primaire de la droite, deux costumes, que j’ai payés 13 000 euros. Il en avait d’ailleurs été très touché. C’était un cadeau pour une victoire électorale inespérée. Il ne le savait pas. C’est la maison Arnys qui l’a appelé pour lui dire qu’il y avait deux costumes offerts par M. Bourgi qui l’attendaient.
Lorsque la veille de L’Émission politique sur France 2, M. Fillon m’a appelé pour me dire qu’il allait finalement me restituer les costumes, je lui ai dit : « François, je te les ai offerts sans que tu aies eu à me le demander. » Je lui ai demandé s’il les avait portés. Il m’a dit « oui ». Je lui ai rétorqué : « Mais pourquoi les rends-tu alors ? » Le lendemain de l’émission, c’est exact, l’un de ses collaborateurs m’a rapporté les costumes. Mais il y en avait trois… Deux, qu’il avait donc portés deux mois. Et un troisième, qui était un blazer bleu marine et un pantalon gris que je lui avais offerts, en 2014, pour Noël.
Comment ça se passe concrètement ce genre de choses : vous appelez François Fillon pour lui dire « passe chez Arnys, il y a deux costumes qui t’attendent » ?
Je suis allé chez Arnys au mois de novembre 2016, au lendemain de la primaire. J’ai dit à la boutique de prendre attache avec M. Fillon à qui j’offre deux costumes. Je ne sais même pas l’étoffe qu’il a choisie par la suite. Mais ce n’est pas moi qui ai initié François Fillon à Arnys ! Rappelez-vous quand il est arrivé au fort de Brégançon, quand il est premier ministre pour aller voir le président Sarkozy, en 2009 ou 2010, il portait une veste forestière de chez Arnys. C’était un client fidèle de cette marque. La police, qui fait bien son travail, pourra confirmer tout ce que je dis.
Si je comprends bien, vous n’êtes pas derrière les autres cadeaux Arnys offerts à M. Fillon et réglés, eux, en espèces ?
En dehors de ces trois pièces, je n’ai jamais offert rien d’autre à François Fillon.
Mais alors où sont-ils désormais, ces costumes ?
Ils ne sont plus chez moi. Ils sont entre les mains de la police à Nanterre. Je ne vais pas garder cela chez moi !
Que vous inspire la réaction de François Fillon à votre égard ?
Il y en a eu deux. Chez Pujadas, il a eu des mots très forts pour moi. Il a dit qu’il avait de l’estime et du respect pour moi. Bravo. Mais là où je me suis énervé, c’est quand il est passé chez Jean-Jacques Bourdin sur RMC où il a dit que j’étais un homme âgé, dégagé de toute responsabilité. Ça, je ne l’ai pas supporté. Si on s’intéresse à l’entourage de M. Fillon, bien de ses collaborateurs, amis ou compagnons dépassent mon âge. Je peux citer pour exemple Bernard Debré, qui est de 1944. Et quand il dit que je n’ai aucune responsabilité, je me demande bien pourquoi il sollicitait aussi souvent mes conseils.
Vous avez offert des costumes à d’autres hommes politiques par le passé ?
Jamais.
nexus4 a écrit:Le fin mot sur les costumes : (...)
RosbOOm a écrit:
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