Alexander a écrit:Moi je m’en branle que les véhicules soient ultra documentés, je préfère qu’ils soient trahis par l’imaginaire, poétisés en quelque sorte.
Dans mes bras !!!
Alexander a écrit:Moi je m’en branle que les véhicules soient ultra documentés, je préfère qu’ils soient trahis par l’imaginaire, poétisés en quelque sorte.
Alexander a écrit:Le souci avec cet album, c’est surtout le scénar, ou le découpage, ou les deux.
Moi je m’en branle que les véhicules soient ultra documentés, je préfère qu’ils soient trahis par l’imaginaire, poétisés en quelque sorte.
Non, ma déception vient du scénar de Christin. Les persos ne m’ont pas interpellé, je ne me suis pas attaché à qui que ce soit, et comme il ne se passe pas grand chose… Il reste seulement une ambiance rétro plutôt sympathique, ça a déjà été souligné, (mais autant se mettre un bon vieux Grangier ou Decoin avec Gabin).
Arroyo fait ce qu’il peut, se plante parfois, avec des focales sur des instants oubliables (double pages) ou des vignettes ratées d’accident (les parents en vélo qui se font renverser par un bus, la mort d’Angelo), ou bien avec une esthétique de carte postale…
bone a écrit:L'album (tiré à 10 000 ex) est en cours de réimpression (source Arroyo je l'ai vu en dédicace hier)
Cooltrane a écrit:je m'incline devant ta maitrise du sujet (aussi bien sur 3 roues que 4 étroites ou larges ) , qui fait face à mon incompétence
lusabets a écrit:Bonjour
À part l'ironie, pas grand chose à (mé)dire sur mon impression-déception de lecture ?
bedoc a écrit:En fait j'arrive pas à savoir ce que tu as pensé de l'histoire et donc du scénario.
Tu parles d'un dessin décevant, mais côté scénario, est-ce que ça rattrape le dessin ?
Le Tapir a écrit:Oui , et pour le coup, on se demande bien QUI vit dans un monde parallèle??!
lusabets a écrit:L'histoire est très plan-plan, très conventionnelle.
La montée à Paris d'un p'tit gars de Province, qui se retrouve rapidement à son apogée, puis plonge tragiquement.
Comme le disait Alexander :
Le souci avec cet album, c’est surtout le scénar, ou le découpage, ou les deux.
J'y vois surtout un problème de découpage.
Le déroulé du récit dans le temps est quelque peu imprécis (beaucoup d'autres auteurs précisent que c'est tel jour, le lendemain, un mois après, etc.) Là, je suis un peu paumé.
Si Christin voulait que l'on plonge dans le Paris de ses souvenirs, c'est un peu loupé.
Alexander parlait d'un Paris de carte postale, personnellement, j'y vois un Paris de carton-pâte, digne d'un théâtre, trop irréel. Le dessin est pourtant très bien, mais ce manque de réalisme (un mélange d'ambiance d'un Paris des années 1900/1930 avec celui des années 1950/1960) me gêne beaucoup. Ce n'est pas parce que certains quartiers de Paris ont conservé certains de leurs becs de gaz et leurs pavés, que la "modernité" n'était pas présente dans les rues en 1950/1960. J'aurais mieux compris une histoire dans un temps situé juste après la Libération, en 1945/1946, lorsque la police était désorganisée, les gangsters en profitaient largement (voir Pierrot le Fou).
Toute cette confusion dans le décor ne m'aide pas du tout à plonger dans l'histoire.
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