Message précédent :
Je termine juste mon petit résumé tres terre à terre de l'underground pour Mad Fad :
Donc le point commun entre la démarche US et francaise est de jouer avec les codes aux deux sens su terme : Le code moral, la censure et l’interdit. D’ou, a l’extrême, des référence SM assez fréquentes. Et les code graphiques. Quelqu’un comme Moebius ou Druillet ont fait exploser littéralement les strip. Ils ont fait école, c’est devenu la norme et la contre réaction à été le retour au gaufrier dans les années 90. Donc peu a peu, avec le mouvement underground, tout les éléments structurels d’une BD sont ainsi revisités : la case, sa disposition, son cadre, les bulles, les onomatopées, les gouttières, le sens de lecture, la narration, le sujet, tout y passe… Y compris, bien évidement les canons de la beauté en vigueur, d'ou l'approche visuel a priori délicate. Cela créé une espèce de bouillon culturel qui, a travers le filtre d’auteurs plus conventionnels, influence finalement le medium en surface…
On retrouve la même démarche avec le dadaïsme au début du siècle dernier pour l’Art avec un grand A ou plus simplement le rock.
qui ont une telle expérience de lecture visuelle et littéraire qu'ils assimilent plus facilement de nouveaux codes, surtout s'ils sont lassés par les anciens. Mais de vieux gros lecteurs peuvent également se montrer des plus récalcitrants parce qu'ils sont complètement perdus par de nouveaux codes visuels ou narratifs. Les habitudes peuvent être traîtresses...
