MLH a écrit:Les descriptions des conditions de travail et de fabrication des produits dérivés de l'abattage dans les abattoirs de Chicago au début du siècle dernier sont aussi effroyables les unes que les autres. Pour ce qui est des conditions de travail, je ne sais même pas si on peut encore appeler cela du Zola. En ce qui concerne la fabrication, c'est un mélange d'un reportage sur les appartements raviolis de certains restos chinois et d'un autre sur la remballe dans les rayons boucheries des super-marchés... et encore comme le souligne l'auteur, les rats morts qui partaient régulièrement au hachoir pouvaient encore constituer des morceaux de choix par rapport au reste
MLH a écrit:Les descriptions des conditions de travail et de fabrication des produits dérivés de l'abattage dans les abattoirs de Chicago au début du siècle dernier sont aussi effroyables les unes que les autres. Pour ce qui est des conditions de travail, je ne sais même pas si on peut encore appeler cela du Zola. En ce qui concerne la fabrication, c'est un mélange d'un reportage sur les appartements raviolis de certains restos chinois et d'un autre sur la remballe dans les rayons boucheries des super-marchés... et encore comme le souligne l'auteur, les rats morts qui partaient régulièrement au hachoir pouvaient encore constituer des morceaux de choix par rapport au reste
clovis25000 a écrit:Bon ben moi je suis en train de lire le cycle de robin Hobb "les aventuriers de la mer".
J'en suis au tome 5, j'aime bien, dans la même lignée que l'assassin royal, avec un peu plus d'action mais un peu moins d'intrigue.
Rien de vraiment exceptionnel au niveau des histoires, qui sont d'une universalité confondante, mais la peinture qui est faite des situations, des lieux, des personnes, des émotions, est d'une efficacité redoutable.
gotlib-fan a écrit:Bon, puisqu'y faut bien continuer, j'y vais :
Après les livres illustrés pour les gamins plus ou moins normaux, Harry Potter à six ans. Pis les bouquins fantastiques/SF jusqu'à 14-15 ans (et Molière, Sand et autres pour le collège ). J'ai regardé le film Germinal de 1993, ça m'a donné envie de lire le bouquin (Zola pour ceux qui sauraient pas ), ce que je me suis empressé de faire avec un délectable bonheur. Superbe. L'Assomoir ensuite. Et là, Voyage Au Bout De La Nuit, de Louis-Ferdinand Céline accompagné de quelques pauses composées par Baudelaire, Rabelais (pour le bahut), Cavanna, Gotlib, Topor, Beckett, Ponge et autres Sartre (lui, c'est pour le bahut aussi mais ça m'inspire déjà plus que Momo ).
Donc, en résumé, je suis assez ouvert, préférant tout d'meme l'humour et l'absurde avec leurs opposés Céline, Zola et Sartre au reste, hein
Par contre j'aime pas tout c'qu'est classicisme (Rabelais faisant exception à condition d'etre traduit en français normal s'ilvousplait ) et la poésie, à part Baubau et Ponge... Ah si, le prof Choron !
Des Visiteurs sont venus sur Terre. Sortis d'on ne sait où, ils sont repartis sans crier gare. Dans la Zone qu'ils ont occupée pendant des années sans jamais correspondre avec les hommes, ils ont abandonné des objets de toutes sortes. Objets-pièges. Objets-bombes. Objets-miracles. Objets que les stalkers viennent piller au risque de leur vie, comme une bande de fourmis coloniserait sans rien y comprendre les détritus abandonnés par des pique-niqueurs au bord d'un chemin.
Adapté au cinéma en 1979 par Andreï Tarkovski, Stalker, Pique-nique au bord du chemin (ici publié pour la première fois en France en version intégrale) est le chef-d'œuvre des frères Strougatski. Un roman qui a eu un tel impact sur le xxe siècle que c'est sous le surnom de stalkers qu'on connaît désormais les hommes et femmes qui ont étouffé le cœur du réacteur en fusion de Tchernobyl, entre le 26 avril et le 16 mai 1986.
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