Noir Burlesque par Marini -Dargaud

[danielsansespace]

Message précédent :
Ou Sean Connery dans un western

[icecool]

Ou Sean Connery dans un western

C'est une possibilité déjà vue comme on sait (avec Marini)... à défaut d'être un chef-d'œuvre du côté grand écran !

[Le gris]

Lu hier, j'ai passé un bon moment. Je trouve l'ambiance très bonne, proche de ces films noirs des années 40-50 en noir et blanc, et je trouve pour le coup le travail de Marini très bien.
Je suis d'accord avec vous sur l’histoire qui si elle reste dans les canons du genre noir (la femme fatale, la pègre, le flic...) n'est pas non plus transcendante pour le moment et joue avec les clichés. Attendons le tome 2 donc.

[xof 24]

LA PREVIEW :



Années 1950. Une chambre d'hôtel, la nuit. Assis dans un fauteuil, un homme attend, un revolver à la main. Il s'appelle Slick et guète l'arrivée de Caprice, la femme qui l'a trahi. En ouvrant la porte, Caprice comprend aussitôt : il est venu pour se venger. Quelques mois plus tôt, Slick a loupé un casse. Il doit de l'argent à son commanditaire, Rex, un boss de la mafia irlandaise. Ce dernier compte bien épouser Caprice, danseuse dans sa boite de nuit, après avoir éliminé Slick du paysage. Mais il s'est passé quelque chose entre Caprice et Slick. Il y a longtemps déjà, bien avant toute cette histoire. Ils étaient tombés amoureux. Et maintenant, ils jouent avec le feu... Inspiré par les films noirs américains des années 1950, Enrico Marini signe avec Noir burlesque un polar sombre à souhait, peuplé de femmes fatales et baigné de sensualité, où le crime et la violence se nourrissent de la jalousie et des trahisons.

---

Alors 16 votes de lecteurs ? et on est a une note de 3,3/ 5

Ouch On est à 23 votes ( Plus de lecteurs ?) et la note baisse un chouïa ...à 3,1/5

50 votants et la note est désormais de 2,7/5

[Croaa]

Bah oui, Gary Cooper c'est typiquement l'acteur américain qui n'a jamais tourné de film noir.
Comédie, western, aventures, tout ce que tu veux mais pile à côté.

Mais j'attends avec une certaine impatience non dénuée d'ironie les prochaines images avec Charlie Chaplin, Buster Keaton, Fred Astaire, Ginger Rogers, John Wayne, Cary Grant, James Stewart, Deborah Kerr, Doris Day, Shirley Temple, Lassie et Rantanplan.

Ah parce qu'il faut forcément que la personne ait pu jouer le même type d'histoire pour s'inspirer de son physique ?
SI le mec a pas fait de film noir on ne peut pas l'inclure dans une BD ambiance polar noir?

C'est un concept...

A quoi ça tient la critique systématique d'un auteur quand même...

[jojo74]

LA PREVIEW :



Années 1950. Une chambre d'hôtel, la nuit. Assis dans un fauteuil, un homme attend, un revolver à la main. Il s'appelle Slick et guète l'arrivée de Caprice, la femme qui l'a trahi. En ouvrant la porte, Caprice comprend aussitôt : il est venu pour se venger. Quelques mois plus tôt, Slick a loupé un casse. Il doit de l'argent à son commanditaire, Rex, un boss de la mafia irlandaise. Ce dernier compte bien épouser Caprice, danseuse dans sa boite de nuit, après avoir éliminé Slick du paysage. Mais il s'est passé quelque chose entre Caprice et Slick. Il y a longtemps déjà, bien avant toute cette histoire. Ils étaient tombés amoureux. Et maintenant, ils jouent avec le feu... Inspiré par les films noirs américains des années 1950, Enrico Marini signe avec Noir burlesque un polar sombre à souhait, peuplé de femmes fatales et baigné de sensualité, où le crime et la violence se nourrissent de la jalousie et des trahisons.

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Alors 16 votes de lecteurs ? et on est a une note de 3,3/ 5

Ouch On est à 23 votes ( Plus de lecteurs ?) et la note baisse un chouïa ...à 3,1/5

50 votants et la note est désormais de 2,7/5

je n'ai pas lu et je ne suis pas tenter, mais Marini a le droit de se planter! et d'ailleurs c'est peut être pas une mauvaise chose pour la suite!

[jolan]

Ah parce qu'il faut forcément que la personne ait pu jouer le même type d'histoire pour s'inspirer de son physique ?
SI le mec a pas fait de film noir on ne peut pas l'inclure dans une BD ambiance polar noir?

Ce serait peut-être plus probant que les exemples vus jusque là en tout cas

[Croaa]

probant de quoi ?
Je ne crois pas que Marini mette en avant le passé "noir de Gary Cooper.
Il montre juste des photos qui l'ont visiblement inspiré pour son album.

A part une chasse aux sorcières, je ne vois pas trop ce qui est critiquable ici.

[silverfab]

Surtout que Cooper aurait probablement été très bien dans un film Noir à mon sens.
Et sinon, j'ai revu ce week end The Hot Spot de Hooper qui date de 90 et qui, adaptation d'un roman noir, est une grosse accumulation de clichés, au moins tout autant que l'album de Marini.

Et pourtant, si on aime un tant soit peu le genre, qu'est ce que c'est bonnard!
C'est un procès d'intention finalement de dire qu'un bouquin qui entend rendre hommage au genre en utilise tous les poncifs (et encore, comme je disais, il évite la voix-off de narration).
Ce serait comme dire qu'un western oppose des indiens et des cow boys, ou qu'un film sur la WW2 prend des nazis comme méchants...

[jolan]

Bah oui, "The Hot Spot" y a Virgina et Jennifer, normal que ce soit bonnard

[jolan]

Surtout que Cooper aurait probablement été très bien dans un film Noir à mon sens.

Le seul qui pourrait s'y apparenter c'est le "Cape et Poignard" de Lang, mais c'est un film d'espionnage.
Et "Les Carrefours de la Ville" de Mamoulian, mais qui date "d'avant" les films noirs d'après guerre. Pas vu.

[silverfab]

Bah oui, "The Hot Spot" y a Virgina et Jennifer, normal que ce soit bonnard

Ah c'est clair que l'une comme l'autre dans ce film! face à un Don Johnson un peu trop monoexpressif à mon goût mais bon c'est secondaire

[yannzeman]

Maintenant que je l'ai lu, cette 1ère partie de "Noir burlesque", je maintiens que le dessin est LE défaut de cet album.

L'histoire est totalement dans le genre polar de cette époque là, c'est ce que j'attendais, sans révisionnisme de mauvais gout. Ce n'est pas mauvais du tout, je ne me suis pas ennuyé, et le fait que ça se lise vite peut aussi signifier que l'histoire est fluide, ce qui est le cas.

Mais le dessin fait trop story-board, comme si on lisait un album en devenir, et pas la version finie.
L'ambiance est là, les contours des personnages sont suffisamment précis, mais les décors font trop ébauches. Impression renforcée par le fait que je sais que Marini peut faire beaucoup mieux. Ca m'est impossible de ne pas y penser.

Quelqu'un qui découvrirait Marini à travers cet album n'y trouverait sans doute rien à redire, mais pas le lecteur habitué depuis longtemps à cet auteur au dessin fouillé.
Un poil dommage.

[Le Rescator]

Oui yannzeman, sachant que la nouvelle production de Marini, dont nous avons apprécié précédemment des oeuvres au graphisme puissant autant qu'associé à des scénaristes de renom (Van Hamme, Dufaux, Desberg), doit être appréhendée cette fois-ci selon une nouvelle approche (et c'est là où, à l'instar de Giraud / Moebius, un alias aurait sans doute mieux desservi cette nouvelle oeuvre au dessin si particulier de Marini), et démarrer la lecture après avoir pris connaissance des éléments de contexte suivants énoncés par l'auteur lui-même :

https://www.actuabd.com/Enrico-Marini-J-ai-longtemps-bloque-sur-cet-album-du-Scorpion-car-je-savais-que

Enrico Marini : "J’ai beaucoup d’idées et de projets, mais il faut choisir car je ne sais pas tout faire en même temps. Le prochain sera donc le fameux polar que j’ai postposé lorsque le Batman est arrivé. Ce one-shot se déroulera dans les années 1950 aux Etats-Unis. C’est un défi que je me suis lancé, car je n’ai jamais écrit dans ce genre… même si le Batman prenait parfois les atours d’un polar. Je vais pourtant essayer de sortir du carcan du genre, même je vais tenter d’en maintenir l’atmosphère. Je voulais aussi évoquer l’univers de la danse burlesque… afin de ne pas dessiner que des gros bras avec des flingues ! On y retrouvera de l’humour et du drame dans un gros one-shot de 150 pages avec un style graphique plus léger. Si j’arrive à tenir ce rythme un plus rapide, en épurant un peu mon style, au lavis avec peut-être quelques touches de couleur, dans le style des vieilles photos ou des anciens films. Je veux proposer un tempo différent, en allant à l’essentiel sans m’éterniser sur des planches bourrées de détails. Si j’y parviens à faire coïncider la forme au fond !"

Ce pré-requis étant établi, la lecture de "Noir Burlesque" se révèle fluide et sans temps mort - même si quelques antagonistes subissent un sort plus funeste que dans la frontière de la nuit dans le cadre de l'épreuve de la fenêtre notamment - jusqu'à la fin de cette première partie du diptyque.

Il y a des moments purement visuels, alliant découpage de cases multiples jusqu'à la pleine page voire double page, sans que cela nuise au récit qui se déroule au rythme de certains dialogues clairs et bien ciselés, voire selon des réparties acérées, et plutôt bien trouvées un peu comme dans les films de Lautner / Audiard, tout en associant l'aspect charnel entre les deux protagonistes qui semblent mieux se comprendre par ce mode plutôt que par le dialogue.

La révélation finale de la dernière planche, complètement inattendue, incite d'autant plus à poursuivre la lecture du prochain et dernier volet du diptyque, ce qui permettra également de formuler un avis plus complet sur cette nouvelle oeuvre de Marini à considérer sous un jour nouveau !

[danielsansespace]

N’en faites pas trop avec la révélation de la dernière page, ce n’en est pas une justement, et c’est décevant finalement car il ne se passe rien sur cette page. Marini avait mieux géré sa transition entre les deux tomes de Batman.

[jolan]

C'est marrant cette idée de faire dans un nouveau post l'addition de tous ses posts précédents...

Du Rescator pur jus.

Tiens, un smiley rescatorien pour l'occasion

[Cabarezalonzo]

J'adore le mimétisme... Tu permets ?


Ah merde ! J'ai pas pris le bon... Je recommence :

[nineinchrem]

Révélation de dernière page ?
à mon sens, elle tombe bien à plat...

[Révéler] Spoiler:

c'était plutôt Hein ? de quoi ? qui ? mais on connait pas ! on s'en fout, surtout avec un nom pareil

Pardon M. Marini

[Le Rescator]

:lol:

J'adore le mimétisme... Tu permets ?


Ah merde ! J'ai pas pris le bon... Je recommence :

[yannzeman]

Le Rescator, j'ai bien compris cette volonté de Marini, mais simplement je n'arrive pas à l'accepter. D'ou ma déception devant ce dessin "baclé". L'histoire est classique mais bien faite, pas le dessin qui pourrait être mieux.

Et effectivement, comme dit danielsansespace, la pseudo-révélation de la dernière page de ce tome 1 n'est pas extraordinaire, mais dans la continuité du reste de l'album.

[danielsansespace]

la nouvelle production de Marini, dont nous avons apprécié précédemment des oeuvres au graphisme puissant autant qu'associé à des scénaristes de renom (Van Hamme,

Ça fait plusieurs fois que tu l’écris, mais, non, pas de Van Hamme associé à Marini à ce jour…