Le Tapir a écrit:Ben sinon, je viens de finir la version noir et Blanc des Rats de Montsouris. Je ne sais trop quoi en penser! C'est un peu léger et malgré le coté proprement exécuté et finalisé (à l'ordi) de la chose, je ne peux m’empêcher de penser qu'il ne s'agit pas (comme très souvent hélas avec ce type d'édition) de ce que j'appelle "un véritable noir et blanc" (pensé comme tel, comme finalité artistique) mais qu'il s'agit une fois de plus d'un noir et blanc de préparation ( à accueillir de la couleur) et que ça se voit gros comme une maison.
Bref, sympa , mais mi figue, mi raisin! Sans l'avoir lue, je pense que la version couleur lui est bien supérieure!
Le Tapir a écrit:Pour ce qui est de la "confusion" supposée de l'histoire...Effectivement, je me suis posé , et ce à plusieurs reprises au cours de ma lecture, la question de la pertinence de l'adaptation en bande dessinée (et de sa facilité de retranscription et de lisibilité ) du polar.
Ce n'est pas la première fois avec cette série! J'ai trouvé les derniers tomes très confus et parfois poussifs. A la limite, la BD " les Rats de Montsouris" l'est un peu moins!
Après deux questions me viennent à l'esprit : Est-ce que Tardi se serait ménagé les polars les plus faciles à adapter en Bd (car cela peut varier d'un roman de Léo Malet à l'autre) , ou bien la facture "un peu trop linéaire" des dernières adaptations nuirait-elle à la compréhension, et surtout à la fluidité?
pabelbaba a écrit:C'est marrant cette histoire de billard. Ludogorets a raison quand il dit que le billard français était omniprésent à l'époque. Mais rien n'interdit de penser qu'un cafetier ait installé des billards américains pour se démarquer. Ces billards existaient déjà et la mode des imports US étaient bien ancrées, notamment pour les voitures.
Le plus intéressant, ce serait de voir ce que dit le bouquin.
pabelbaba a écrit:C'est marrant cette histoire de billard. Ludogorets a raison quand il dit que le billard français était omniprésent à l'époque. Mais rien n'interdit de penser qu'un cafetier ait installé des billards américains pour se démarquer. Ces billards existaient déjà et la mode des imports US étaient bien ancrées, notamment pour les voitures.
Le plus intéressant, ce serait de voir ce que dit le bouquin.
pabelbaba a écrit: la mode des imports US étaient bien ancrées, notamment pour les voitures.
Le Tapir a écrit:Après deux questions me viennent à l'esprit : Est-ce que Tardi se serait ménagé les polars les plus faciles à adapter en Bd (car cela peut varier d'un roman de Léo Malet à l'autre) , ou bien la facture "un peu trop linéaire" des dernières adaptations nuirait-elle à la compréhension, et surtout à la fluidité?
lusabets a écrit:pabelbaba a écrit: la mode des imports US étaient bien ancrées, notamment pour les voitures.
Voici l'exemple typique de confusion pour les époques, les années 1950 vues par nos yeux actuels.
- Les bagnoles ricaines étaient peut-être relativement nombreuses dans la bourgeoisie. Elles étaient plutôt chérot et il fallait parfois les payer en dollars américains.
- Ne pas oublier qu'avant les décisions du Général De Gaulle de "virer" les Américains, il y avait beaucoup de bases américaines en France. Les militaires américains avaient ce genre d'autos, et les ont revendues sur place lors de leur départ, vu qu'elle étaient déjà obsolètes lorsqu'ils seraient de retour au pays. Les constructeurs d'autos américaines changeaient leurs modèle tous les ans, voire plus souvent.
Les gangsters les utilisaient, car cela leur permettait d'un, de flamber à leur volant, deux, d'essayer de semer les képis qui ne roulaient qu'en "11 perfo", en roulant plein gaz (mais, la tenue de route des "11 perfo" étant nettement supérieure à la savonnette que représentait une Cadillac...)
Oui, actuellement, plein d'officines se sont spécialisées dans l'import des voitures américaines, surtout celles des années 1950 ou 1960, car très mode chez nos contemporains. Mais il est faux d'affirmer que les imports US pour les bagnoles était bien installés à ce moment-là.
Signé : le pinailleur de service, qui aime bien soulever des lièvres et que l'on surnomme désormais Ludogorets
(merci pour ce surnom, il me plait bien).
Italian actress Sophia Loren playing billiards with three US servicemen at the US Army supply post at Leghorn, Livorno, Italy, 30th December 1954
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