Euh, pardon mais c'est quoi un buzz?
Tiens j'ai vu ça aussi. D'après ce que j'ai compris c'est Mouchel lui-même qui aurait refilé les planches, mais je peux me tromper.
je ne comprends pas comment on peut se passer d'une telle série...
Xof, c'était quoi comme sondage à propos de lola Cordova, un "j'aime, j'aime pas" classique ?
Sinon, LISEZ LE MUR DE PAN (et j'ajoute, bande de nases... )
Bon, je remonte ce sujet (une nouvelle fois) pour donner envie à tout le monde de passer outre une première impression en feuilletant et de déguster cette trilogie.
Le "mur de Pan" occupe une place à part dans les de Fantasy du fait de l'extême cohérence du monde décrit par Mouchel. J'entends par là que ce monde contient un univers géographique précis (la bonne vieille carte des récits de Fantasy) mais aussi une multitudes de références culturelles, de peuples différents, une mythologie, une politique précise. Bien sûr il y a les mythes et ce fameux mur infranchissable mais aussi deux univers qui s'opposent avec d'un côté un monde technologique et de l'autre, dans la résonance du mur, un monde archaïque.
L'art de Mouchel est de réussir à faire coïncider à l'interieur de seulement trois volumes de 48 pages tous ces éléments a priori disparates. L'option du dessinateur est de représenté cette multitude par l'utilisation unique du lavis. Les cases, petites, sont composées presqu'à la loupe et font figure, lorsqu'on prend le temps de regarder, d'autant de petites toiles de maître. L'unité qui exalte de ses planches permet de s'incliner complétement vers le récit. L'attrait est double, d'abord par la beauté du dessin, sa précision maniaque, et ensuite parce que cette mise en scéne confère à l'ensemble une homogénéïté salvatrice, en somme, on peut se concentrer sur ce qu'il s'y passe.
Et il se passe beaucoup de choses. Je ne veux pas dévoiler l'intrigue mais pour en dire deux mots, sachez que Mouchel pratique habilement le retournement de situation, que c'est un familier du mythe (il gère par là à merveile son implication dans le réél) et que ses personnages s'expriment dans une très belle langue, dénuée de "ouais, génial, d'la balle" et autre choses charmantes qui fleurissent sur les étalages des libraires.
C'est pas intello mais ça rend moins con, rien que pour ça, lisez "Le mur de Pan". (soyez indulgents, j'ai écrit d'un trait sans me relire, et juste pour vous donnez envie de lire, c'est pas une chronique..)
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