Je viens de terminer ce permier tome de Matteo et le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'ai pas été emballé.
Commençons par le graphisme. Vous avez été nombreux à le dire, c'est du Gibrat. Personnellement, je ne suis déjà pas un grand fan de son style, et malheureusement, je ne trouve pas qu'il soit adapté à l'ambiance de la guerre des tranchées. Pour des scènes pastorales et sentimentales, ça passe mais dès qu'il s'agit de décrire les atrocités et la dureté de la vie sur le front, ça coince.
De plus, les personnages au premier plan sont bien détaillés mais les arrière-plans pêchent beaucoup dans les détails.
Je passe les traits et les visages des protagonistes, très stéréotypés. Des gueules bourrues pour la classe populaire et des gueules à la Bel-Ami de Maupassant pour les bourgeois.
Mais ce qui m'a le plus déçu, c'est le scénario. Celui-ci manque cruellement d'originalité.
Nous voilà avec l'ènième remake du scénario sûrement le plus utilisé ; "J'aime une femme qui en a épousé un autre". Et bien sûr, par amour pour elle, il part à la guerre.... ben voyons; l'amour rend fou mais quand même. Et forcement, le rival est dans une arme aussi noble que lui.
Cousu de fil blanc tout ça.
En conclusion, cette BD me fait penser à une histoire à l'eau de rose, destinée à un public fan des feux de l'amour.
Ce n'est que l'intro, attend la suite