LEAUTAUD a écrit:Arrêtes , Genug , je vais sortir moi aussi ma blague à tabac !
Allons, LEAUTAUD, faut savoir se ranger des mégots, comme aurait dit le grand Maurice (d'ailleurs, moi, j'ai arrêté quelques jours après avoir égaré mon papa)...
Pour en revenir à Martin Milan, on constate qu'avec le temps certaines « lectures de jeunesse » prennent une drôle de nouvelle place dans nos vies d'adultes, n'est-ce pas ? Certaines disparaissent, quelques-unes s'installent pour toujours, et pas toujours là où on aurait cru (façon madeleines, par exemple). Et si je voue une reconnaissance qui sera aussi éternelle que mon passage ici-bas à Godard, c'est pour avoir su utiliser un médium que j'adore par-dessus tous les autres et y apporter une dimension inédite jusqu'à lui -- du moins à ma connaissance -- et dans les pages d'un magazine comme le
Tintin de ces années-là. Je lui suis reconnaissant pour avoir osé -- et su -- en faire cette série absolument unique, à laquelle nous sommes manifestement quelques-uns à rester indéfectiblement attachés. Souvent je me demande (notamment quand je me lève pas trop tard
) pourquoi est-ce que
Martin Milan n'est pas devenu un « must », un « incontournable » de notre temps, le genre qu'on retrouve dans les dix premières places de tout recensement un peu sérieux ? Nous qui le chérissons avec la vigueur que manifeste Morti, est-ce que ça ne nous semble pas incompréhensible, ce gâchis ? Était-il trop en avance ? Ou pas au bon endroit ? Si vous avez réfléchi à ça de vos côtés, je suis curieux de vous lire...
...Là-dessus, LEAUTAUD, voudrais-tu bien t'étendre un peu sur ton « bouquin sur les pays imaginaires de la bande dessinée , il y a une vingtaine d'années » ?