Je pense que tu fais complètement fausse route quand à l'un de tes postulats, tous les créateurs ne destinent pas leur oeuvre au public le plus large possible, sinon ça serait bien fadasse, morne et tout plein de clones la production artistique non? Déjà que certains secteurs sont bien touchés...
Pour le reste je pense que le rythme de narration ne te convient pas, tu n'y trouves pas ton compte au contraire d'autres comme moi qui pensent que ce rythme est cohérent vis-à-vis du contexte. Les goûts et les couleurs tout ça...
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Une oeuvre est un récit.
Un récit quel qu'il soit est un mythe.
Un mythe est populaire parce qu'il cristalise une période de la vie, ( un peu comme le fait Manu L. pour le C.O), un style de vie, une éthique...
A mon sens, une oeuvre n'est le reflet que d'une époque, en l'occurrence la notre.
En plus je trouve que c'est grandement pessimiste de me sortir : " Que ça serait fadasse, morne, tout plein de clone... déjà que certains secteurs sont bien touchés"; alors que justement le propre d'une oeuvre c'est de répondre à des exigences dans un carcan donné.
Et que l'on ne me dise pas le contraire...
En fait si, mais c'est la porte ouverte au hasard complet; ce hasard existe mais seulement à l'état de trace dans tout "objet aboutit".
Ensuite, je suis plutot d'accord sur le rythme qui ne me convient pas. Je l'admets !
Tout cela pour finir par la phrase "bien fade"
par excellence c'est-à-dire : " Les gouts et les couleurs ça ne se discute pas."... ben si, injustement pour ces gouts et couleurs.
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Parce que si c'était le cas tout le monde écrirait des "daubes" (le jugement n'implique que moi) comme le Da Vinci Code... Le but de la création est autre à mon avis ou du moins il devrait l'être, à savoir dire ce que l'on a à dire et de le dire avec notre style personnel à nous, qu'il plaise ou pas...
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Ca tourne à un dialogue de sourd.
Il y a toujours des impératifs que l'auteur doit prendre en compte si il veut etre entendu par l'autre... c'est malheureux mais c'est comme ça.Enfin, je dis malheureux ça pourrait etre bienheureux.
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Le but d'un auteur n'est-il pas d'exprimer ce qu'il a envie d'exprimer, de la façon dont il a envie ?
L'aspect commercial, c'ets l'éditeur, la galerie, la chaine de télé, etc.. qui gèrent ca.
Tous les auteurs ne sont pas non plus accrocs au sous et ne cherchent pas à vendre au plus grand nombre, même si quelque part leur fin de mois en dépendent... c'est vrai certains ont une renommée telle qu'ils peuvent utiliser le mode d'exprssion qui leur fait plaisir, sans se soucier de ce que toi en particulier va penser de ca.
le truc, à la base, c'est que toi c'est pas ton style, donc y a qu'a pas lire. Je pense qu'il y a pas lieu de faire débat spécifique sur le sujet.. l'auteur est maitre de son oeuvre
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Non, le but de l'expression, qui est déjà une finalité en tant que tel, n'est en aucun cas de s'exprimer comme on en a envie, mais bien de se faire comprendre dans des carcans prédéfinis à l'avance par les autres.
Ce que je veux dire c'est que me faire le coup de l'égo surdimensionné pour se la jouer élitiste c'est grandement mesquin.
Alors me sortir en dernier recours :" le pognon, le pécule"... ça me sidère!!!
Ensuite me dire que c'est pas mon style... mais qu'est-ce que tu en sais?
Si j'ai acheté ces deux albums c'est qu'il me semblait qu'il y avait du potentiel.
Quand à la dernière affirmation : " l'auteur est maitre de son oeuvre!", c'est loin d'etre le cas, à mon sens, il y a plutot interaction entre l'oeuvre, l'auteur, et son environnement.
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