Oui enfin bon le rapport à la famille Ingalls était surtout une boutade pour dire que je ne trouve pas qu'il ne se passe rien dans cet album, et que ce rythme, trés calme me paraît plutôt coller au sujet traité. Maintenant peut-être le prochain tome, avec l'arrivée d'éléments perturbateurs va changer la donne.
Sinon moi il m'arrive de me sentir concerné (je suis pas sûr que ce soit le mot, disons captivé) lorsque je parcours une histoire de gangster voir même de Donjon, pourtant je n'ai jamais été dans cette situation.

Pour le coup du disours indirect, ça me semble être un choix narratif, qu'on peut ou pas apprécier mais qui n'est pas si rare, et s'il y a un contraste entre ce que pense le narrateur et ce que pense Marie, celà me paraît donner de l'intérêt à cette histoire finalement (enfin je pense que c'est de ça que tu veux causer en parlant de globalité?)
-Alors je vais tenter de mieux m'exprimer.
Il est sur que te sortir le coup :" je ne me sens pas concerné parce que je ne me suis jamais trouvé dans cette situation" valait pas tripette.
Ce que j'entends c'est que le personnage en voix OFF nous sort une phrase :" et ce soir...je suis mort" qui le fait sortir de l'oeuvre, alors que le propre d'une voix OFF c'est de faire partie intégrante de l'histoire. ( exemple d'un film qui le fait bien " Barry Lindon" de Kubrick!)
Dans ce film la voix oFF fait "corps avec", elle est comme un personnage supplémentaire qui fait le lien avec les scènes qui suivent.
Là, le personnage en question est mort, il est donc "sans corps" et pourtant il active sa parole pour dire : " je suis mort!"... c'est comme un manque de pudeur vis-à-vis de la mort.
Alors on pourra toujours me prétexter la magie de la fiction qui fait se relever les morts, mais il y a des oeuvres qui font preuve de bien plus de nuances avec la mort.
Ce manque ( de nuances!) se répercute sur le plaisir de lecture, ou plutot sur la promesse du plaisir de lecture.
Ce que je veux dire c'est que l'on aurait compris qu'il est mort sans avoir le besoin de le dire.
Treès souvent, trop souvent des oeuvres interessantes, lors d'un évènement qui se déroule dans l'album ne peuvent s'empecher d'user de la parole ce qui applatie, afadie "toute émotion" du drame qu'est le décé d'un etre aimé.
Et là dessus se rajoute le bla-bla du pretre qui au final alourdie la scène.
Par la suite, le lecteur continue sur sa lancée, et à moins d'un évènement violent émotionnellement comme l'arrivée de l'étranger qui pouvait redonner un peu de fraicheur...mais c'est peine perdue au final.
Meme ce personnage ne nous sort pas de notre sommeil.
Et ça, c'est bien dommage !
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