Magasin général (Loisel / Tripp / Lapierre)

[elpingos]

Message précédent :
Rapidement pour rajouter de l'eau à notre moulin. Lu et bien aimé.
Contrairement à d'autres je suis de ceux qui n'ont pas besoin d'une intrigue pour apprécier une BD. La qualité tient ici dans la belle façon de parler du quotidien d'une petite bourgade avec ses personnalités, ses petits rituels, tout ça. Moi j'aime bien ca me rappelle chez moi. Ce sont les personnages qui portent en eux l'histoire et ils se suffisent à eux-mêmes. Voilà, sinon niveau dessin comme tt le monde je pense déception car on devine celui de Loisel derrière celui de Tripp mais sans jamais le voir. Bon on sait que Loisel se la joue tranquille depuis un boute dans sa production (et on peut pas lui en vouloir après tout ce qu'il a fait pour nous) et que cette association est quand même bien équilibrée. En tout cas de très jolis cadrages et des belles lumières. Les couleurs : jolies teintes, j'aime bien qd c'est un peu pastel, mais un peu fades tout de même... C'est pas si austère le Québec qd même, au contraire... Enfin niveau dialogues très content de lire du québi (j'y ai vécu) mais je me demande si les hosties de francais ne vont quand même pas être un peu mêlés, pan toute.
Une belle BD donc à mon avis qui sort des sentiers battus. Pas trop d'action, mais plus une belle peinture d'un antan fait de gens simples et touchants. A reserver aux sensibles?
Voilà c'est pas très constructif comme critique mais bon c'est une de plus qd même.

[boulikrout]

et bien moi je me retrouve totalement dans tes propos elpingos. Je trouve aussi que c'est un beau tableau de la vie villageoise d'autrefois.

[bzh]

Je trouve aussi que c'est un beau tableau de la vie villageoise d'autrefois.

Ca c' est un point de vue de citadin

Il existe des tas d' endroit ou les villages continuent de vivre exactement au meme rythme

[boulikrout]

et pourtant je ne suis pas citadin mais si tu as des noms de villages pour appuyer tes propos je serai ravi d'aller y jeter un oeil

[noddy]

je viens de finir cette bd, j'ai adoré! les dessins sont superbes, le scénario m'a beaucoup plu.
Pourtant, j'ai hésité à l'acheter, car au début, les dessins ne me plaisaient pas beaucoup, et je ne suis pas une fan de Loisel. Mais je ne regrette pas mon achat, bien au contraire!
Vivement la suite

[tatoun]

Oui enfin la touche de Loisel, moi je trouve qu'il faut la chercher quand même...

Ca ressemble plus à du Tripp je trouve...

[MLH]

Il manque une option J'aime... tout simplement dans le sondage, sans superlatif. Une BD très sympa basée sur une trame simple, des tranches de vie des habitants de la paroisse Notre-Dame-Des-Lacs. Pas besoin d'action ni d'artifices scénaristiques pour rendre la lectuer accaparante. On se plonge dans le petit univers de ce village le temps d'un tome et on en ressort en attendant déjà la suite.

[lmerckx]

Je suis d'accord !
J'aime, sans plus pour le moment ... j'attend de voir la suite.

Actuellement, je trouve cette BD sympa et intéressante.

[nico23]

d'accord avec les deux dernieres impressions, c'est une gentille histoire, bien faite et bien realisée mais pour l'instant il n'y a pas a crier au genie, c'est agreable a lire ce qui est quand meme le principal, mais c'est aussi vrai que l'on attend de voir ou l'on va: simple vision de la province quebecoise ou plus?

[le yann]

Oui enfin la touche de Loisel, moi je trouve qu'il faut la chercher quand même...

Ca ressemble plus à du Tripp je trouve...

Il faut acheter "l'arriere boutique" pour bien voir la touche de Loisel

[philippe_grenier]

Oyé! Oyé!

Loisel, Tripp et Lapierre ont fait la une du journal La Presse à Montréal! Voici l'article qui y a été écrit:

La France craque pour une BD sur le Québec d'antan par Jocelyne Lepage, La Presse

Une bande dessinée dont l'histoire se déroule dans la campagne profonde du Québec, dans les années 20, et où il ne se passe rien d'autre que la petite vie, connaît un succès étonnant dès sa sortie en France, où le premier tirage est de 120 000 exemplaires. À peine sortie, elle se place au deuxième rang des ventes de bandes dessinées, selon la Presse Canadienne qui tient ces chiffres de Livres Hebdo, la revue des éditeurs français. On ne peut pas dire que le sujet soit particulièrement à la mode, pourtant.

Les auteurs s'attendaient-ils à un tel succès?

«Oui et non», répond Régis Loisel, l'un des deux auteurs avec Jean-Louis Tripp, joint hier au téléphone à Montréal où les deux hommes habitent depuis quelques années. «Je suis rassuré, car le sujet et le rendu final étaient déstabilisants pour nos lecteurs habituels. Depuis 30 ans que je fais ce métier, j'ai élaboré un univers fantaisiste et d'heroic fiction. Cette fois, c'est un sujet historique. La ruralité dans son côté tranquille. Une rareté dans la BD.»

Il faut dire que le retour de Régis Loisel, qui avait connu un très grand succès avec sa série Peter Pan, était lui, très attendu.

Marie, premier tome de la série «Magasin général», arrivera dans les librairies du Québec le 19 avril.

Mais pourquoi les années 20 au Québec?

Régis Loisel avait en tête un projet de ce genre depuis une douzaine d'années. L'histoire devait se dérouler en France. Mais son collègue Jean-Louis Tripp l'a convaincu de situer l'action au Québec. Parce que les deux hommes vivent ici. Une idée qui a plu à Loisel, dans la mesure où il est passionné par les décors nord-américains et les dessins à la Rockwell. «Ça me rappelle des souvenirs d'enfance, dit-il, même si je ne suis jamais venu au Canada enfant. Les images que j'ai en mémoire me sont venues de films, de bandes dessinées et d'illustrations que j'ai vus quand j'étais jeune.»

Les auteurs avaient d'abord pensé aux années 40. Mais pour que le village soit vraiment perdu, il ne fallait pas d'électricité, donc pas de radio.

Le premier tome raconte avec beaucoup de tendresse et un certain humour l'histoire de Marie dont l'époux, qui tient le magasin général, vient de mourir. Restera-t-elle? Partira-t-elle? Tout le village tourne autour d'elle, y compris les mouches que rapportent les draveurs en revenant des bois. Les paysages, les maisons, les objets, les costumes, le curé et même le langage sont du cru. Comment les auteurs se sont-ils documentés pour faire si juste? On se croirait dans Le Temps d'une paix, série télévisée célèbre de Pierre Gauvreau.

«Jean-Louis a surtout lu des livres; moi, je me suis intéressé aux illustrations d'époque, dit Loisel. J'ai sillonné le Québec; il y a partout des petites baraques encore debout. J'ai pris des photos, mais j'ai surtout fait des croquis. La rocking chair sur la galerie, c'est formidable! Mais pour les prochains tomes, je viens de découvrir un endroit intéressant: le musée McCord.»

Le deuxième tome fera intervenir un «étranger», un «survenant». «C'est un Québécois qui a fait la guerre et qui est resté une dizaine d'années en Europe avant de revenir, précise le dessinateur. Il parle un peu pointu et vient d'un milieu bourgeois. Il passe pour un maudit Français.»

Régis Loisel et Jean-Louis Tripp comptent terminer la série en deux années, au rythme de deux par année. «Ça va plus vite à deux. Et pour le moment on y prend beaucoup de plaisir.» Deux autres personnes participent à la série: Jimmy Beaulieu révise la langue pour qu'elle convienne autant aux Québécois qu'aux Français et les couleurs sont celles de François Lapierre.

[philippe_grenier]

Autre détail pour les intéressés, l'ÉO a été tirée à 120,000 exemplaires!

[philippe_grenier]

Enfin! Depuis mercredi, l'album est disponible au Québec!

Pour ceux qui n'ont pas encore eu le plaisir de découvrir ce premier album signé Loisel et Tripp, peut-être qu'une dernière petite critique pourrait aider à être convaincus?

Rendez-vous sur Critiques BD!

[sandre]

Une BD ... oh que non ... un chef d'œuvre.

On la vie, on la sent. Ce travail de dessin a deux mains, rend cet art vivant, il y a quelque chose qui s'en dégage.

En bref j'ai adoré

/5

[kawell]

J'ai adoré la version avec la planche originale de Loisel et la version avant couleur de Tripp.........
............Du grand Art!

[philippe_grenier]

Voici de nouveau un article qui est paru la semaine dernière dans le journal Le Soleil de la ville de Québec

Le jeudi 13 avril 2006

Dans l'arrière-boutique du « Magasin général »

Antoine Tanguay, Le Soleil, Collaboration spéciale

Rarement la sortie d'une bande dessinée aura fait autant de bruit que Marie, le premier tome de Magasin général signé par Régis Loisel et Jean-Louis Tripp. L'oeuvre a suscité un tel engouement outremer que sa parution au Québec a été devancée à cette semaine. LE SOLEIL est donc allé visiter l'atelier que les artistes partagent à Montréal afin d'en savoir plus sur la genèse de cette singuliére publication.

Empreint d'un attachement sincère des deux auteurs européens pour la belle province, ses habitants et son passé, Magasin général est sans contredit un des albums les plus québécois à paraître chez Casterman après Les Aventures du Docteur Smog, d'André-Philippe Côté. En effet, en plus de relater une tranche de vie du village imaginaire de Notre-Dame-des-Lacs dans les années 20, ce projet a d'abord été conçu en 2003 à Montréal par Loisel alors que ce dernier travaillait au dernier tome de Peter Pan. À l'origine, l'action devait être centrée autour d'un petit bistro français des années 40, mais pour Jean-Louis Tripp, qui partageait l'atelier de Loisel et qui s'affairait à mettre la touche finale à Paroles d'anges (une autre bd à saveur québécoise), cette idée pouvait très bien vivre dans le cadre nostalgique d'un petit patelin quelque part sous nos latitudes.

« On s'est rendu compte qu'au fur et à mesure qu'on avançait dans l'histoire, on se retrouvait dans des impasses parce qu'on ne connaissait pas les moeurs des Québécois à cette époque, raconte Loisel. On ne savait pas, par exemple, comment les gens faisaient pour subvenir à leurs besoins. On connaissait déjà les bûcherons, mais pas le fait que les hommes avaient besoin de partir au bois l'hiver pour se payer les denrées nécessaires pour vivre. »

C'est vers Michel Laurent, conservateur au Musée de la civilisation à Québec, que les deux artistes se sont tournés pour s'assurer de rendre leur histoire crédible. De leur propre aveux, sans la complicité du spécialiste, ils n'auraient pu projeter une image un tant soit peu fidèle de la province du début du siècle.

Créer à huit mains

Comment les deux créateurs, dont le style et la démarche diffèrent, ont-ils su travailler ensemble ? Il a été convenu que Loisel assume la mise en scène et le premier crayonné tandis que Tripp ajoute la touche finale aux planches. Puis leFrançois Lapierre, dont on a déjà pu découvrir le talent dans la série québécoise Sagah-Nah, a pris le relais pour la mise en couleurs. Quant à l'épineuse question de la langue, il apparaissait inévitable que ce soit quelqu'un d'ici qui supervise le tout. Afin de conférer aux dialogues une authenticité et d'éviter les erreurs qu'ont commises par le passé certains écrivains ayant choisi de camper leur histoire dans la belle province, Loisel et Tripp ont décidé de faire appel à Jimmy Beaulieu pour revoir les dialogues. Même la photogravure, une étape de la production d'un album habituellement réservée à des spécialistes européens, a été réalisée à Montréal par Photosynthèse. L'album, bénéficiant d'un généreux tirage initial de 120 000 exemplaires (dont 6000 pour le Québec) a été achevé de l'autre côté de l'Atlantique.

Une question d'équilibre

Si Magasin général parvient à créer un aussi grand brouhahas et séduire les lecteurs de bd d'un peu partout dans la Francophonie, c'est qu'elle a été conçue dans un esprit d'ouverture et de coopération. Pour Loisel et Tripp, cet esprit a rejailli sur l'ensemble du projet qui n'aurait pu voir le jour autrement. Certes, aux dires de Tripp, il aura fallu que chacun des créateurs impliqués dans le projet apprennent à repenser sa technique de travail.

« Cet album est depuis le début un mélange intime de ce que Régis et moi sommes. Régis a toujours mis en place des univers oniriques avec beaucoup de fantaisie pour raconter une histoire dans un contexte intemporel. De mon côté, j'ai placé mes albums dans des périodes contemporaines avec une grande précision. J'ai ce goût pour l'enquête historique et la documentation et j'aurais peut-être eu tendance à m'encombrer de détails alors que Régis veut raconter une histoire universelle. Ce qui fait le caractère de cet album, c'est cet équilibre entre les deux. »

Hormis quelques dialogues que certains trouveront un brin trop colorés, il est vrai que Magasin général brille par sa crédibilité et, il faut bien avouer, une certaine truculence. Quant aux lecteurs qui seraient tentés de cibler des failles ou des approximations au coeur du scénario, ils doivent être avertis que Marie, comme les deux autres tomes à paraître, est avant tout une oeuvre d'imagination et qu'elle ne prétend pas être d'une précision chirurgicale: « Nous y allons avant tout avec notre coeur, souligne Loisel. S'il y a des erreurs, tant pis. Nous sommes dans une fantaisie, une fable qui ne prétend pas s'inscrire dans une réalité historique. Toutefois, je suis convaincu que l'histoire est peuplée de personnages originaux qui ont changé la face de leur village, des familles ou des mentalités. C'est de l'opérette au fond, du théâtre ».

Aux lecteurs québécois maintenant de se laisser séduire par cette histoire au parfum d'antan si réussie et prouvant avec brio que l'union des talents d'ailleurs et d'ici peut donner naissance à de véritables petits chefs-d'oeuvre. Ceux et celles qui seraient curieux d'en apprendre plus sur la genèse pourront se procurer L'arrière-boutique de Magasin général, un ouvrage publié pour l'occasion par Casterman entièrement consacré à la naissance de l'album et où l'on peut admirer en plus de nombreux croquis les planches respectives de Loisel et de Tripp. Une exposition des planches de Marie débutera aussi le 20 avril à l'Observatoire de la Capitale au dernier étage de l'édifice Marie-Guyart et se poursuivra jusqu'au premier mai.

[philippe_grenier]

Et enfin, un article paru dimanche dans le journal La Presse de la belle ville de Montréal

Le dimanche 16 avril 2006

Magasin général: on se calme!

Jocelyne Lepage, La Presse

La publication, à la Une de La Presse, le 5 avril, d'une vignette du Magasin général - la nouvelle série dessinée de Loisel et Tripp- a créé une telle commotion dans la population (on veut l'avoir tout de suite) que la date d'arrivée en librairie, prévue pour le 19 avril, a été devancée de plusieurs jours. Alors Marie, le premier tome, est à votre portée.

Si Marie s'est classé si vite en tête des ventes de bandes dessinées en France, ce n'est pas parce que les Français, soudainement, trippent sur le Québec des années 20 dans la campagne profonde. L'action du récit aurait tout aussi bien pu se dérouler à Tombouctou, l'effet Loisel et Tripp aurait été le même. Loisel et Tripp, deux dessinateurs français qui vivent au Québec depuis quelques années, ont, rappelons-le, de nombreux fans très fidèles.

Déjà des réactions de lecteurs nous sont parvenues. «Vous ne trouvez pas qu'il y a trop de blasphèmes pour l'époque? On se croirait dans les années 70», disent les uns. «Les têtes ont quelque chose de très français», disent les autres. «M'enfin, il n'y a pas d'histoire...»

En fait il y a là plein de petites histoires de petite vie. La perte d'un mari, le deuil d'un enfant, le retour des hommes qui ramènent des peaux et des mouches de leur séjour dans les bois, les commérages au magasin général, centre de la vie du village comme dans Séraphin; il y a des personnages types: le gentil idiot comme dans Le Temps d'une paix, le curé trop fin pour être vrai, le vieil athée, le petit chat noir de Marie, témoin empathique de toutes les scènes...

Et il y a tous ces détails de paysages, de bâtiments, d'intérieurs domestiques, d'objets du quotidien qui ravivent des souvenirs pas toujours aussi anciens que ça.

C'est un grand plaisir que de sombrer là-dedans comme dans des histoires qui, on le sait, finiront bien. C'est un récit bucolique qui peut rendre nostalgiques ceux qui croient que c'était tellement mieux dans le bon vieux temps... Ce n'est peut-être pas une bande dessinée d'action et c'est très différent de ce que Loisel fait habituellement (La Quête de l'oiseau du temps, Peter Pan- ou Tripp: Jacques Gallard, Paroles d'ange)- mais c'est une chronique tellement vivante et joyeuse... Y pas de mal à se faire du bien.
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MARIE, TOME 1 DE MAGASIN GÉNÉRAL
Loisel et Tripp
Casterman, 80 pages
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Critique de ce tome accessible ici: [url=http://critiques-bd.over-blog.com/article-2441491.html]Critique 148 - Magasin Général T.1 Marie[/url] [:paddyy:8]

[lumberjack]

Je vais pas être très original mais j'ai moi aussi beaucoup aimé cette bd d'autant plus que j'étais passé à côté de la promotion. Inutile de revenir surles dessins,...,si quand même ils sont tout simplement très bons ( et très bonne aussi l'idée d'insérer les deux premières pages pour nous montrer un peu comments'est déroulé ce travail à quatre mains)
Sur le scénario je suis juste un peu plus réservé ( c'est-à-dire pas beaucoup !!),mais c'est souvent le lot des premiers tomes. Dans Magasin Général on ne sait pas si les auteurs veulent nous emmener dans une intigue (dans ce cas laquelle tellement les petites histoires sujettes à développement sont nombreuses) ou s'il s'agit d'une fresque; peut-être un peu des deux !! Pour finir le petit détail en plus sympa c'est la carte, sans s'en rendre compte on y revient souvent et ça aide bien à s'immerger dans cet univers.

[lumberjack]

Si Marie s'est classé si vite en tête des ventes de bandes dessinées en France, ce n'est pas parce que les Français, soudainement, trippent sur le Québec des années 20 dans la campagne profonde. L'action du récit aurait tout aussi bien pu se dérouler à Tombouctou, l'effet Loisel et Tripp aurait été le même. Loisel et Tripp, deux dessinateurs français qui vivent au Québec depuis quelques années, ont, rappelons-le, de nombreux fans très fidèles.

Je pense aussi que Loiselet Tripp auraient été suivis si ils avaient écrit l'histoire deTombouctou mais sûrement pas autant que pour celle d'un petit village québécois tout d'abord parce que c'est le Québec (eh oui on aime !!) et aussi parce que finalement,"à part l'accent" l'histoire aurait très bien pu se passer en France à cette même époque.

[yookodes3]

en toute sincerite j'ai mis un moment a me rendre compte ou se situé l'action. Car le premier quebequisme vient relativement tard dans la bd................. enfin moi je les ai vu tard :siffle:.


Je ne lis que de la hf, ayant adoré la "quete", j'ai achetée cette bd signé Loisel ( accesoirement ce jour la il était en conférence et signature pour le magasin général :p bref)

Donc les premières pages lues très vite en attendant un rebondissement, de l'action, une legende............ mais au final, j'ai trouvée qu'il se passé pas grand chose mais que ce pas grand chose fut fort agréable à lire, reposant et prenant................. ca m'a fait pensée a la sensation lors qu'on sors d'un film d'auteur, content mais sens en avoir pris plein la tete.......

On voit marie se battre pour faire avancer les choses, ca pourrait etre n'importe qui, un peu à n'importe quel periode de l'histoire, dans n'importe quel pays..........

Donc au final, j'ai beaucoup appréciée cette bd.

Personnellement , je ne connais pas le travail de tripp avant cette bd (vous pouvez jeter les pierres si vous voulez maintenant )

[marco31]

Attirrer par un des auteur:Loisel.
Feuilletees rapidement dans la librairie,achetee pour les dessins,mais l histoire est agreable a lire.on se prend facilement a ce scenario tout frais.
Pas de regret pour l achat.