Sinon, plusieurs choses :
- Le caractère d'alliance électorale pour le NFP : Ben la Macronie c'est pareil. Entre le MODEM, Horizons, LREM/Renaissance/Autre nom qui change tous les 3 mois, Agir, etc... On peut pas vraiment parler de bloc homogène.
- Les prochaines présidentielles : Faudrait faire la liste des candidats pour faire des pronostics (on a le droit de parier de l'argent ? C'est quoi la politique de BDGest sur ça ?

), ça peut être un jeu intéressant.
On a déjà Le Pen (ou Bardella, on attend
les résultats du procès la décision de Ferrand) et Philippe qui sont sûrs. On aura évidemment Poutou, Dupont-Aignan, Zemmour, Arthaud...
Les autres, ça reste de l'incertain : quelle alliance pour la gauche ? Tondelier a annoncé qu'elle s'alignerait avec le parti qui apporterait les meilleures garanties. (incertitude sur le maintien de Tondelier à la tête des Ecolos) Quid du PC ? Toujours les toutous du PS ? Mélenchon va-t-il lâcher du lest, et arrêter ses conneries autocrates* ? Le PS va vouloir continuer son agonie centriste** en jouant cavalier seul ou faire cause commune à gauche ?
A droite, quelle sera la politique ? Présenter un candidat LR ? Lequel ?
- Le principe des présidentielles : je rejoins certains ici qui disent que les Français ne votent pas pour un programme mais pour un homme. C'est d'ailleurs la même chose pour les élections municipales où les gens disent élire leur maire, alors qu'ils votent pour une
liste. Ce n'est qu'après l'élection des conseillers municipaux que ceux-ci élisent le maire et ses adjoints. Mais dans l'esprit des gens, la tête de liste sera le maire et ils votent pour lui, peu importe qui est derrière (bon, peut-être pas dans les petites communes, où on va voter pour tata qui est 5e sur la liste

).
Mais pour les présidentielles (et ça tient beaucoup beaucoup au fait que la Ve République a été créée
pour De Gaulle), ça reste le plébiscite d'un homme, selon la formule consacrée "la rencontre d’un homme et d’un peuple" (depuis la réforme constitutionnelle de 1962).
*Une anecdote perso sur LFI : ma femme est allée assister à une réunion de la gauche locale pour préparer le programme pour les prochaines municipales, et des militants LFI distribuaient des tracts à l'entrée pour expliquer qu'ils refusaient de participer à la réunion, parce qu'ils avaient demandé au PS local de se désolidariser de l'échelon national sur le non-vote de la censure du gouvernement.
Ils prévoyaient leur propre rassemblement, mais pas ouvert au PS, na, t'es puni.
Bref, tout ça pour dire que LFI, ils sont d'accord avec l'alliance de la gauche, mais seulement si c'est eux qui décident (voire qu'ils quittent leurs partis respectifs pour prendre leur adhésion... si si, ça s'est vu).
** On reproche beaucoup à Kamala Harris d'avoir voulu aller sur le terrain des thèmes de Trump, et que ça lui a fait perdre pas mal de voix plus à gauche. C'est une des leçons qui ressort des élections américaines : quand t'es de gauche, propose pas une politique de droite.