corbulon a écrit:Ah tiens ça manquait un fan de l’économie dépolitisée et objective , et donc in fine de l’effet de Laffer:

:
C'est effectivement une grosse connerie.
Ensuite, projeter les conséquences d'une baisse ou d'un hausse d'impôt, c'est hyper aléatoire. Ca l'est globalement sur toute les décisions économiques.
Dans le désordre :
- la baisse du taux de TVA sur la restauration qui n'avait ni fait baisser les prix des repas ni permis d'embaucher. Fiasco ? pas si simple. Vu que les restaurateurs ont gardé la différence pour augmenter leurs revenus, ils ont logiquement payé plus d'impôts
- les 35 heures qui n'ont pas permis de créer de l'emploi mais qui dynamisées considérablement l'industrie du tourisme et des loisirs en France (par contre le gel de l'indice a planté les fonctionnaires).
- actuellement, l'arrêt de la défiscalisation sur l'immobilier locatif pour faire des économie est en train de faire couler tous les constructeurs, l'immobilier plonge, il n'y a plus de transactions, les pertes pour l'état se comptent en milliards (rien que Paris a perdu 500 millions en 1 an).
- favoriser fiscalement les entreprises aux dépens des travailleurs obligent ces premières à réhausser le niveau des salaires pour atténuer la volatilité et les coûts de recrutement : salaires planchés de Michelin SMIC +16%, Covéa et Groupama SMIC +20%.
L'économiste explique ce qui se passe et ce qui s'est passé. Pour l'avenir il ne peut émettre que des hypothèses qui ne seront jamais démontrables mathématiquement... aucun actuaire ne se lancerait là dedans il y a trop de paramètres.
Après sur des notions de base d'économie quand tu vois le niveau ? Ca ne me surprend pas.
Ex. de croyance : "L'immobilier chute donc il faut augmenter la durée des emprunts avec des prêts sur 50 ans."
Là tu leur expliques que passer une certaine durée ton capital d'emprunt diminue... et que donc c'est un son sens. Tout le monde te regarde avec des yeux ronds.