toque a écrit:J'ai tout écouté et tu racontes n'importe quoi.
Dans la vidéo Méluche ne parles que des peines exécutoires sur inéligibilités et de rien d'autre.
https://x.com/JLMelenchon/status/19075051795384487941'09
Il en va de même avec la justice. Et nous avons un rapport critique avec la justice de notre pays. Nous n'avons jamais accepté les 800 condamnations fermes des Gilets Jaunes. Nous n'avons jamais accepté les 740 condamnations à la prison ferme pour les révoltes urbaines. Parfois pour des actes que nous avons considéré comme dérisoire. Nous n'avons pas accepté la condamnation de notre camarade de la CGT du nord pour un tract etc...
toque a écrit:Prenons un exemple. On arrête un individu qui fait un massacre au couteau dans la rue. Ce que tu dis, c'est qu'au bout de ses 48h de garde à vue il faut le relâcher sans aucune contrainte dans l'attente de son procès.
![Maboule [:my name snake:2]](./images/smilies/mynamesnake.gif)
Puis après son procès, le relâcher sans aucune contrainte jusqu'à l'appel, puis enfin le relâcher jusqu'au jugement en cassation. Et ensuite pourquoi pas jusqu'au jugement à la cour européenne des droits de l'homme soyons fou !
Évidement personnes, pas même mélenchon, ne préconise cela
Tu vois, tu dis n'importe quoi, et tu ne comprends pas ce que je dis.
On parle des exécutions immédiates des peines.
Dans ton exemple, cet assassin n'est pas condamné de suite. Il est mis en détention provisoire en l'attente de son procès.
Cela n'a rien à voir avec l'exécution immédiate d'une quelconque peine. (et je t'invite à relire mes posts plus haut car je me suis donné la peine de faire apparaître cette différence liée à la détention provisoire).
Dans ton exemple, le juge décide qu'en fonction de la dangerosité de l'individu, et pour protéger la société, le suspect sera placé en détention provisoire en l'attente de son procès et/ou des avancées de l'enquête.
Je te signale au passage que de nombreuses personnes à droite et plus se plaignent que beaucoup de criminels n'aillent pas en détention provisoire et ressorte facilement des commissariats une fois arrêtées.
Maintenant, pour de tels crimes, je te rassure, les procès arrivent rarement à la relaxe. Toute personne qui a fait juré sur du pénal te confirmera que la plupart des procès pour crime sont expédiés car toutes les preuves sont là. Un crime jugé sans preuve, où il y a un doute sur la culpabilité du suspect, c'est très très rare en terme de statistique. Sauf à la télé.
Le débat actuel est tout autre. Il parle de l'exécution immédiate d'une peine sans avoir possibilité de faire appel sur cette peine.
Marine Le Pen a fait appel de ses condamnations pour détournements. Pour l'instant, en l'attente du procès en appel, ces condamnations, les amendes qui vont avec etc sont suspendus.
Pas son inéligibilité.
Dans ton exemple, un assassin sera condamné en première instance. Il fera appel. Cela ne l'empêchera pas d'aller en prison.
Soit le juge prolongera la détention provisoire, soit la gravité des faits fera qu'il restera en prison.
Et le pb, c'est ce qui s'est passé avec l'exécution immédiate de certaines peines.
C'est le cas avec les manifestants des Gilets Jaunes. La plupart ont été remis dans la justice et jugé "instantanément", incarcéré pour exécution de peine alors qu'il n'avait pas encore fait appel. Ils n'ont pas été mis en détention provisoire.
C'est le cas de Stein, le néo-calédonien qui est en prison depuis 6 mois sans vraiment avoir le droit de se défendre.
Et c'est ce qu'explique Mélenchon. Il n'est pas d'accord avec l’exécution immédiate d'une peine, ici inéligibilité, sans possibilité de faire appel, cad de suspendre cette peine. Et en ça, il est raccord et cohérent avec ce qu'ils ont toujours dit à LFI. Il ne demande pas la remise en liberté. Cela est laissé au juge.
Ils n'appellent pas à un privilège de classe, ils réclament juste un droit commun à tous les justiciables, celui de faire appel.
Et surtout, il dit juste qu'il n'est pas d'accord, il critique la justice comme il l'a fait précédemment. Dans sa vidéo, il rappelle que LFI est le seul parti à n'avoir pas manifesté contre la justice avec les flics. Etc.