Mirdhynn a écrit:Alpaski a écrit:Je parlais de l'indexation de tous les salaires sur l'inflation. Comme en Belgique ou ailleurs.
Ca je ne pense pas que ce sera tenable économiquement, cela reviendrait à nier qu'on a de moins en moins de ressources en continuant à consommer autant qu'avant. A mon avis la réalité se rappellerait à nous très rapidement (genre comme avec la Grèce, ce qui, je crois finira de toutes façons par nous arriver). Du reste, c'est déjà un peu ce qu'on fait : A l'échelle de l'état, on emprunte tous les ans toujours plus pour maintenir notre train de vie. Et quand un secteur descend dans la rue, on lui file des chèques pour le faire taire, chèques financés par la dette (On va vraiment se prendre un pain comme la Grèce...)
Tout à fait d'accord avec cette analyse.
Perso, j'en suis à hésiter entre deux plans de fin de carrière.
1° Partir en pension dès l'âge légal (je pouvais en fait déjà partir en "prépension" depuis un an) et donc restreindre mon pouvoir d'achat actuel de 33% - les nombreuses primes ne comptant pas pour le calcul de la pension -, mais profiter un peu de quelques années avec du temps libre.
2° Quémander le droit de travailler encore après l'âge de la pension, pour maintenir un pouvoir d'achat qui me permettrait de boucler les fins de mois plus longtemps, sachant, comme évoqué par Mirdhynn, que ce pouvoir d'achat va inexorablement décroître pour tout le monde, et de manière inégalitaire probablement.
Dans le cas 1°, après avoir profité un peu, je serai à la rue très vite.
Dans le cas 2°, je serai de toute façon à la rue probablement bien avant ma fin de vie, mais j'aurai reculé l'échéance misérablement en n'ayant jamais pu jouïr un peu d'une retraite plus ou moins agréable.